Berliner Boersenzeitung - Attentats de novembre 2015: début du procès belge des "petites mains" des commandos

EUR -
AED 4.313468
AFN 77.598705
ALL 96.698386
AMD 447.792527
ANG 2.102883
AOA 1077.044807
ARS 1692.205144
AUD 1.764354
AWG 2.114155
AZN 2.001365
BAM 1.955767
BBD 2.361861
BDT 143.307608
BGN 1.957508
BHD 0.442093
BIF 3466.042156
BMD 1.17453
BND 1.514475
BOB 8.102865
BRL 6.365607
BSD 1.17268
BTN 106.04923
BWP 15.537741
BYN 3.457042
BYR 23020.795811
BZD 2.358461
CAD 1.618445
CDF 2630.948518
CHF 0.934916
CLF 0.027253
CLP 1069.11676
CNY 8.28573
CNH 8.284609
COP 4466.125466
CRC 586.590211
CUC 1.17453
CUP 31.125056
CVE 110.26316
CZK 24.276491
DJF 208.826515
DKK 7.472132
DOP 74.548756
DZD 152.289758
EGP 55.571073
ERN 17.617956
ETB 183.229742
FJD 2.668303
FKP 0.877971
GBP 0.878351
GEL 3.175767
GGP 0.877971
GHS 13.461775
GIP 0.877971
GMD 85.741137
GNF 10198.829794
GTQ 8.98185
GYD 245.335906
HKD 9.138141
HNL 30.873485
HRK 7.537789
HTG 153.707435
HUF 385.234681
IDR 19536.845016
ILS 3.785271
IMP 0.877971
INR 106.37734
IQD 1536.174363
IRR 49474.161194
ISK 148.465122
JEP 0.877971
JMD 187.756867
JOD 0.832789
JPY 182.950774
KES 151.217476
KGS 102.713135
KHR 4694.921647
KMF 492.719958
KPW 1057.073078
KRW 1731.880759
KWD 0.360233
KYD 0.977284
KZT 611.589793
LAK 25422.575728
LBP 105012.44747
LKR 362.353953
LRD 206.976546
LSL 19.78457
LTL 3.468083
LVL 0.710462
LYD 6.369894
MAD 10.78842
MDL 19.823669
MGA 5194.913303
MKD 61.548973
MMK 2466.304642
MNT 4164.85284
MOP 9.403343
MRU 46.930217
MUR 53.93488
MVR 18.092159
MWK 2033.466064
MXN 21.157878
MYR 4.812408
MZN 75.064681
NAD 19.78457
NGN 1706.088063
NIO 43.15928
NOK 11.906572
NPR 169.679168
NZD 2.023657
OMR 0.451612
PAB 1.17268
PEN 3.948134
PGK 5.054916
PHP 69.43241
PKR 328.640215
PLN 4.225315
PYG 7876.868545
QAR 4.273829
RON 5.092651
RSD 117.378041
RUB 93.579038
RWF 1706.771516
SAR 4.407079
SBD 9.603843
SCR 17.649713
SDG 706.484352
SEK 10.887784
SGD 1.517615
SHP 0.881202
SLE 28.335591
SLL 24629.319496
SOS 668.988835
SRD 45.275842
STD 24310.407882
STN 24.499591
SVC 10.260829
SYP 12986.570545
SZL 19.77767
THB 37.109332
TJS 10.77682
TMT 4.122602
TND 3.428143
TOP 2.827988
TRY 50.011936
TTD 7.957867
TWD 36.804032
TZS 2902.351563
UAH 49.548473
UGX 4167.930442
USD 1.17453
UYU 46.019232
UZS 14127.764225
VES 314.116117
VND 30897.196663
VUV 141.748205
WST 3.259888
XAF 655.946053
XAG 0.018958
XAU 0.000273
XCD 3.174228
XCG 2.113465
XDR 0.815786
XOF 655.946053
XPF 119.331742
YER 280.129715
ZAR 19.820741
ZMK 10572.187233
ZMW 27.059548
ZWL 378.198309
  • AEX

    -7.3900

    939.59

    -0.78%

  • BEL20

    -14.0000

    4986.02

    -0.28%

  • PX1

    -16.9800

    8068.62

    -0.21%

  • ISEQ

    -56.8500

    12863.03

    -0.44%

  • OSEBX

    1.6400

    1642.81

    +0.1%

  • PSI20

    7.1900

    8001.36

    +0.09%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -67.9300

    4286.65

    -1.56%

  • N150

    0.3700

    3695.55

    +0.01%

Attentats de novembre 2015: début du procès belge des "petites mains" des commandos
Attentats de novembre 2015: début du procès belge des "petites mains" des commandos / Photo: François WALSCHAERTS - AFP

Attentats de novembre 2015: début du procès belge des "petites mains" des commandos

"On a raclé les fonds de tiroirs. Ce sont les résidus du dossier". Un tribunal belge a entamé mardi sous les critiques de la défense le procès de 14 personnes soupçonnées d'avoir apporté une aide, même minime, aux auteurs des attentats jihadistes du 13 novembre 2015 à Paris.

Taille du texte:

Parmi les 14 prévenus jugés devant le tribunal de Bruxelles, neuf étaient présents mardi après-midi pour la première demi-journée d'audience. Deux sont présumés morts en Syrie et jugés par défaut. Trois étaient absents.

Ce volet de l'enquête sur les attaques de Paris et Saint-Denis qui ont fait 130 morts concerne des suspects écartés de la procédure française, mais soupçonnés par la Belgique d'avoir hébergé, fourni de l'argent ou transporté à l'aéroport certains jihadistes des commandos.

Pour la plupart ils doivent répondre de "participation aux activités d'un groupe terroriste", ce qui peut valoir jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

L'accusation estime qu'ils connaissaient forcément les intentions "terroristes" de ceux qu'ils ont aidés, ce que leurs avocats vont contester dans ce procès prévu jusqu'au 20 mai.

"Ici on a la cinquième roue du carrosse de l'Etat islamique, les résidus du dossier" du 13-novembre, a critiqué devant les médias Me Yannick De Vlaemynck, assurant que les deux prévenus qu'il défend n'ont "pas le profil terroriste".

L'un deux est Ibrahim Abrini, frère de Mohamed Abrini, actuellement jugé à Paris au côté de Salah Abdeslam, qui est le seul membre encore en vie des commandos des attaques revendiquées par le groupe Etat islamique.

Interrogé par le tribunal, Ibrahim Abrini, né en 1995, cadet de sa fratrie, a nié mardi avoir été l'interlocuteur privilégié de Mohamed et avoir connu précisément ses projets, lorsque ce dernier s'est rendu en Syrie fin juin 2015 sur les traces de Souleymane, leur frère tué en zone de combat l'année précédente.

- "En contact permanent" -

D'après l'accusation, Ibrahim et Mohamed sont pourtant restés "en contact permanent" à l'époque, grâce un téléphone que le petit frère avait spécialement dédié aux échanges avec son aîné, "facilitant" ainsi son déplacement sur les terres de l'Etat islamique.

Assis les bras croisés face aux juges, en sweat-shirt vert à capuche, Ibrahim Abrini est aussi resté évasif sur les motifs de l'abandon d'un sac contenant l'ordinateur portable familial, le 13 ou le 14 novembre 2015, quand la capitale française venait d'être attaquée. Son frère avait conduit Salah Abdeslam en région parisienne l'avant-veille des attentats.

Les fichiers effacés de l'ordinateur "c'est un peu comme pour les conversations avec M. (Ahmed) Dahmani (autre accusé du procès du 13-novembre, détenu en Turquie, ndlr), il valait mieux à l'époque ne garder aucune documentation en rapport avec la Syrie et le jihad", a assuré celui qui refuse de se considérer "radicalisé".

Dans ce procès, l'aide matérielle ciblée par l'accusation a pu intervenir pendant la phase préparatoire des attentats ou se matérialiser après le 13 novembre.

Un autre prévenu, Abid Aberkane, est jugé pour avoir caché Salah Abdeslam au domicile de sa mère, à Molenbeek, les derniers jours précédant l'arrestation du jihadiste français, le 18 mars 2016.

- Incident de procédure -

Autre exemple: Smaïl Farisi se voit reprocher, lui, d'avoir prêté son appartement bruxellois à partir d'octobre 2015 à Ibrahim El Bakraoui, un des trois jihadistes qui se sont fait exploser lors des attentats de Bruxelles (32 morts le 22 mars 2016).

Il s'agit du seul prévenu qui doit aussi être jugé - aux assises de Bruxelles à partir de l'automne 2022 - pour ces attentats commis par la même cellule et également revendiqués par l'EI. Smaïl Farisi compte parmi les dix accusés dans le dossier du 22 mars.

Dès l'ouverture du procès, son avocat Sébastien Courtoy a provoqué un incident de procédure en contestant la compétence du tribunal correctionnel pour le juger, au motif que deux procédures l'accusent "pour une seule et même infraction". "On est en train d'essayer de faire le procès des attentats de Bruxelles en violation de la saisine de la cour d'assises", a-t-il protesté.

Me Courtoy a aussi souligné que la défense de Smaïl Farisi justifierait d'entendre certains accusés du procès parisien du 13-novembre. Son rôle est "anecdotique", a soutenu l'avocat, accusant la justice belge d'avoir "raclé les fonds de tiroirs" dans cette enquête.

Après une interruption d'audience, le tribunal a décidé qu'il trancherait cette question au moment de prononcer son jugement, attendu au plus tard le 30 juin.

Le procès continue vendredi toute la journée, avec la suite des interrogatoires des prévenus.

(B.Hartmann--BBZ)