Berliner Boersenzeitung - COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature

EUR -
AED 4.191094
AFN 79.876729
ALL 94.02299
AMD 437.907155
ANG 2.042197
AOA 1046.385302
ARS 1352.508522
AUD 1.757751
AWG 2.056827
AZN 1.941274
BAM 1.959873
BBD 2.302966
BDT 139.380908
BGN 1.955834
BHD 0.430155
BIF 3349.118614
BMD 1.141097
BND 1.471245
BOB 7.881311
BRL 6.429277
BSD 1.140861
BTN 97.944708
BWP 15.321112
BYN 3.732725
BYR 22365.493979
BZD 2.291142
CAD 1.560781
CDF 3286.358223
CHF 0.934638
CLF 0.027897
CLP 1070.519725
CNY 8.196491
CNH 8.189748
COP 4688.857347
CRC 580.100585
CUC 1.141097
CUP 30.239061
CVE 110.743658
CZK 24.806867
DJF 202.795635
DKK 7.459303
DOP 67.349092
DZD 150.178298
EGP 56.666067
ERN 17.116449
ETB 153.077842
FJD 2.565471
FKP 0.844
GBP 0.842061
GEL 3.13228
GGP 0.844
GHS 11.637352
GIP 0.844
GMD 79.877064
GNF 9877.332515
GTQ 8.765294
GYD 238.625955
HKD 8.952936
HNL 29.668707
HRK 7.536488
HTG 149.218826
HUF 403.347163
IDR 18582.302207
ILS 3.979751
IMP 0.844
INR 97.957781
IQD 1494.836587
IRR 48068.695908
ISK 144.634252
JEP 0.844
JMD 181.938136
JOD 0.809013
JPY 163.283512
KES 147.767823
KGS 99.789186
KHR 4587.208149
KMF 491.812932
KPW 1026.947566
KRW 1549.871593
KWD 0.349564
KYD 0.950492
KZT 582.124775
LAK 24647.687533
LBP 102164.950116
LKR 341.379516
LRD 226.678684
LSL 20.699246
LTL 3.369361
LVL 0.690238
LYD 6.222934
MAD 10.463285
MDL 19.687263
MGA 5157.757197
MKD 61.532907
MMK 2395.7923
MNT 4080.136931
MOP 9.219304
MRU 45.221011
MUR 52.212197
MVR 17.578627
MWK 1978.661259
MXN 21.903697
MYR 4.84398
MZN 73.040972
NAD 20.76548
NGN 1798.197272
NIO 41.991069
NOK 11.539237
NPR 156.712708
NZD 1.891205
OMR 0.438716
PAB 1.140561
PEN 4.172418
PGK 4.700748
PHP 63.486622
PKR 321.790503
PLN 4.280834
PYG 9113.982247
QAR 4.158661
RON 5.05335
RSD 117.248245
RUB 90.487417
RWF 1613.882547
SAR 4.279719
SBD 9.52124
SCR 16.222948
SDG 685.220189
SEK 10.946916
SGD 1.468723
SHP 0.896723
SLE 25.926065
SLL 23928.22606
SOS 652.1411
SRD 42.277623
STD 23618.396409
SVC 9.979829
SYP 14836.376578
SZL 20.768473
THB 37.233412
TJS 11.291968
TMT 3.993838
TND 3.400467
TOP 2.672565
TRY 44.864907
TTD 7.729998
TWD 34.166682
TZS 3064.6478
UAH 47.281369
UGX 4153.596348
USD 1.141097
UYU 47.559263
UZS 14657.386093
VES 111.722546
VND 29783.763181
VUV 137.592598
WST 3.137457
XAF 657.328939
XAG 0.033077
XAU 0.000339
XCD 3.083871
XDR 0.817923
XOF 654.989391
XPF 119.331742
YER 278.256231
ZAR 20.348458
ZMK 10271.245485
ZMW 29.455963
ZWL 367.43265
  • AEX

    2.9600

    926.99

    +0.32%

  • BEL20

    13.0700

    4520.45

    +0.29%

  • PX1

    19.5100

    7824.57

    +0.25%

  • ISEQ

    32.9700

    11403.04

    +0.29%

  • OSEBX

    8.3700

    1587.75

    +0.53%

  • PSI20

    21.5200

    7440.82

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -4.2200

    2635.12

    -0.16%

  • N150

    14.7000

    3599.28

    +0.41%

COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature
COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature / Photo: Alberto PIZZOLI - AFP

COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature

La COP16, grande conférence environnementale des Nations Unies, a entamé mardi trois jours de prolongations à Rome pour dénouer le blocage Nord-Sud sur le financement de la sauvegarde de la nature, "la mission la plus importante de l'humanité au 21e siècle", a exhorté la présidente colombienne du sommet.

Taille du texte:

Les débats portent sur "l'une des politiques qui a le pouvoir d'unifier le monde", "ce qui n'est pas rien dans un paysage géopolitique très polarisé, fragmenté, divisé et conflictuel", a déclaré en ouverture la ministre colombienne Susana Muhamad, présidente de cette 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

Ce qui est en jeu est "la mission la plus importante de l'humanité au 21e siècle, c'est-à-dire notre capacité à soutenir la vie sur cette planète", a-t-elle rappellé en ouverture de ces prolongations organisées au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Face à elle, quelque 300 représentants de 154 pays avaient pris place vers 10H00 dans la grande salle dominant les ruines du Circus Maximus battues par la pluie

Mais dès les premières prises de paroles, le Brésil, au nom de plusieurs pays émergents riches en biodiversité, et le Zimbabwe, pour le groupe Afrique, ont rejeté le compromis proposé par la présidence pour éviter la répétition de l'échec des négociations en Colombie.

Début novembre, la COP16 s'était conclue à Cali sans régler une vive dispute entre pays riches et en développement sur leur collaboration pour débloquer l'argent nécessaire afin de stopper la destruction de la nature d'ici 2030.

Cet objectif, fixé en 2022 dans l'accord de Kunming-Montréal, s'accompagne d'une feuille de route de 23 objectifs à atteindre dans la décennie, destinés à protéger la planète et ses êtres vivants contre la déforestation, la surexploitation des ressources, le changement climatique, la pollution et les espèces invasives.

L'objectif phare prévoit de placer 30% des terres et des mers dans des aires protégées d'ici 2030, contre environ 17% et 8% actuellement selon l'ONU.

Un éventuel échec de ce programme fait peser un risque majeur sur les ressources alimentaires, la qualité de l'air, la régulation du climat et la santé des écosystèmes de la planète.

Les trois quarts des terres émergées ont déjà été altérées par l'humanité -- urbanisées ou transformées en cultures -- et un quart des espèces pour lesquelles les données scientifiques sont solides sont menacées d'extinction.

- Nouveau fonds ? -

L'accord de Kunming-Montréal a fixé l'objectif d'atteindre 200 milliards de dollars de dépenses annuelles pour la nature d'ici 2030 dont 30 milliards de transfert des pays développés vers les pays pauvres (contre environ 15 en 2022, selon l'OCDE).

Mais comment mobiliser et répartir l'argent ? A Cali, le dernier texte prévoyait la création d'un fonds pour distribuer l'argent public des grandes puissances.

Mais ces dernières -- menées par l'Union européenne, le Japon et le Canada en l'absence des Etats-Unis, non-signataires de la convention mais important bailleur -- y sont radicalement hostiles. Elles dénoncent une fragmentation de l'aide au développement, déjà fragilisée par les crises budgétaires et l'effacement en cours des Américains depuis l'élection de Donald Trump.

Vendredi, la présidence de la COP16 a publié une proposition de compromis qui propose une réforme d'ici 2030 des différents flux financiers destinés à la sauvegarde de la nature.

Le document prévoit d'"améliorer les performances" du Fonds mondial pour l'Environnement (GEF, en anglais) et du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais), une solution temporaire modestement dotée (400 millions de dollars).

Mais il prévoit aussi de "désigner ou établir un instrument mondial, ou une série d'instruments" sur le financement de la protection de la nature.

Il fixe l'objectif qu'"au moins un instrument" soit placé sous l'autorité de la CDB, revendication majeure des pays en développement, qui réclament plus d'équité et de transparence dans l'accès aux financements.

C'est cette proposition que les premiers orateurs du monde en développement ont repoussé mardi, annonçant trois jours de difficile discussions, dans un contexte géopolitique difficile, déjà marqué par négociations financières décevantes à la COP29 sur le climat et l'enlisement de celles sur un traité contre la pollution plastique.

Loin des 23.000 participants de Cali, la session a repris sur un petit format, avec 1.400 personnes accréditées, en majorité observateurs de la société civile et experts, et seulement 25 pays représentés au niveau ministériel.

(U.Gruber--BBZ)