Berliner Boersenzeitung - Chasseur jugé pour avoir abattu une ourse: l'heure des plaidoiries

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Chasseur jugé pour avoir abattu une ourse: l'heure des plaidoiries
Chasseur jugé pour avoir abattu une ourse: l'heure des plaidoiries / Photo: - - l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (l’ONCFS)/AFP/Archives

Chasseur jugé pour avoir abattu une ourse: l'heure des plaidoiries

Le procès du chasseur ayant abattu une ourse dans les Pyrénées lors d'une battue au sanglier s'achève mercredi par le réquisitoire du procureur et les plaidoiries de la partie civile, qui réclamera une condamnation, et de la défense, qui espère obtenir la relaxe.

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La décision du tribunal correctionnel de Foix sera mise en délibéré à une date ultérieure.

Quinze autres chasseurs ayant participé à cette battue dans la réserve naturelle du Mont Valier, en Ariège, sont également jugés pour diverses infractions à la chasse.

L'octogénaire, lui, est jugé pour chasse dans une zone interdite et "destruction d'espèce protégée", l'ours étant en voie d'extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population initié dans les années 1990.

Mardi, le procès a été marqué par l'interrogatoire du chasseur de 81 ans, invité à relater les circonstances qui l'avaient conduit à presser la détente, le 20 novembre 2021, dans une zone escarpée à 1.300 mètres d'altitude.

"Elle m'a attrapé la cuisse gauche, j'ai paniqué et j'ai tiré un coup de carabine. Elle a reculé en grognant, elle m'a contourné et m'a mordu le mollet droit, je suis tombé, elle me bouffait la jambe, j'ai réarmé ma carabine et j'ai tiré. Elle est morte cinq mètres plus bas", a déclaré le prévenu.

Avant cela, il avait raconté avoir d'abord vu dans sa lunette deux oursons sortir du bois alors qu'il se trouvait en position de tir, s'attendant à voir surgir un sanglier.

"Je les ai regardés avec admiration. (...) Puis la mère m'a vu. Nos regards se sont croisés, elle a chargé", a-t-il déclaré à la présidente du tribunal.

- Nouveau lâcher d'ours -

L'avocate de plusieurs associations écologistes constituées parties civiles, Alice Terrasse, "ne voit pas comment les 16 chasseurs pourraient ne pas être condamnés".

"Nous voulons que la faute soit actée et une réparation du préjudice environnemental. Il faut à minima qu'un ours soit réintroduit pour compenser la mort de Caramelles", poursuit Me Terrasse qui exigera 100.000 euros pour financer l'opération.

Même si le procès de Foix n'apporte pas de réponse sur cette revendication des associations pro-ours, l'avocate souligne que les parties civiles réclament "que l'Etat tienne ses engagements" et procède à de nouveaux lâchers pour compenser la disparition des ours tués par l'Homme, déjà quatre depuis 2020.

"La chasse n'est pas interdite dans la réserve, elle est interdite en battue", a tenu à préciser la présidente du tribunal Sun Yung Lazare.

Un autre avocat de la partie civile, François Ruffié, a pointé le "danger" de cette méthode de chasse, dans une zone de présence potentielle de l'ours.

Les limites de la réserve du Mont Valier étaient-elles signalées? La question a été mardi au centre des débats. Des photos diffusées à l'audience par la présidente du tribunal montrent des R pour "réserve" de couleur rouge sur fond blanc, peints sur des arbres, à peines visibles ou illisibles.

"La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est", s'est défendu à la barre l'un des deux responsables de la battue.

"Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez", a tonné le procureur Olivier Mouysset. L'enquête a mis en évidence que le plantigrade a été tué à 400 mètres à l'extérieur de la zone de chasse autorisée.

Les chasseurs se sont succédé à la barre du tribunal, ils ont reconnu des négligences, démontré une méconnaissance des règles de chasse en vigueur dans la réserve, tout en plaidant leur bonne foi.

"La chasse a été menée avec beaucoup de légèreté, avec des conséquences graves pour la faune sauvage comme pour l'intégrité des chasseurs. Et on a l'impression qu'aucune leçon n'a été tirée", relève Julie Rover, autre avocate de la partie civile.

L'avocat de la défense, Charles Lagier, qui demande la relaxe des prévenus, pointe une défaillance des services de l'Etat, qui aurait dû selon lui alerter les chasseurs.

"Les chasseurs avaient-ils été prévenus par l'OFB (Office français de la biodiversité) de la présence de l'ours dans la réserve? Jamais. Des agents de l'ONF (Office national des forêts) leur ont-ils dit de cesser les battues? Non", a dénoncé Me Lagier.

(H.Schneide--BBZ)