Berliner Boersenzeitung - En quête de rédemption, les Golden Globes acclament Steven Spielberg

EUR -
AED 4.315061
AFN 77.724052
ALL 96.430624
AMD 448.409899
ANG 2.103659
AOA 1077.442142
ARS 1689.86317
AUD 1.771311
AWG 2.117872
AZN 2.000409
BAM 1.955407
BBD 2.365825
BDT 143.551156
BGN 1.955723
BHD 0.442954
BIF 3469.888012
BMD 1.174964
BND 1.514389
BOB 8.146363
BRL 6.363838
BSD 1.174664
BTN 106.549193
BWP 15.513883
BYN 3.43521
BYR 23029.292606
BZD 2.362425
CAD 1.618037
CDF 2643.668428
CHF 0.935862
CLF 0.027385
CLP 1074.304613
CNY 8.280264
CNH 8.270365
COP 4486.012203
CRC 587.581934
CUC 1.174964
CUP 31.136544
CVE 110.242848
CZK 24.334798
DJF 209.177969
DKK 7.469862
DOP 74.615007
DZD 152.355249
EGP 55.786091
ERN 17.624459
ETB 182.824164
FJD 2.707411
FKP 0.878162
GBP 0.87939
GEL 3.166584
GGP 0.878162
GHS 13.508286
GIP 0.878162
GMD 86.356626
GNF 10214.903998
GTQ 8.998192
GYD 245.75062
HKD 9.139045
HNL 30.940783
HRK 7.533746
HTG 153.908419
HUF 384.767195
IDR 19613.555028
ILS 3.788072
IMP 0.878162
INR 107.0163
IQD 1538.79735
IRR 49477.729809
ISK 148.209797
JEP 0.878162
JMD 187.72228
JOD 0.83304
JPY 181.945504
KES 151.570389
KGS 102.7508
KHR 4700.035597
KMF 493.48453
KPW 1057.467812
KRW 1734.02351
KWD 0.360476
KYD 0.978907
KZT 605.860839
LAK 25453.88542
LBP 105208.716305
LKR 363.207019
LRD 207.354807
LSL 19.70844
LTL 3.469363
LVL 0.710724
LYD 6.367721
MAD 10.782034
MDL 19.828016
MGA 5235.947914
MKD 61.529756
MMK 2467.149311
MNT 4167.41132
MOP 9.416348
MRU 46.726611
MUR 53.953914
MVR 18.090249
MWK 2036.890717
MXN 21.142242
MYR 4.799753
MZN 75.091164
NAD 19.708524
NGN 1706.364458
NIO 43.231129
NOK 11.939308
NPR 170.456749
NZD 2.033351
OMR 0.451772
PAB 1.174664
PEN 3.955622
PGK 4.991976
PHP 69.151912
PKR 329.196053
PLN 4.220693
PYG 7889.414739
QAR 4.28114
RON 5.092412
RSD 117.375408
RUB 93.410413
RWF 1710.256349
SAR 4.408683
SBD 9.587758
SCR 16.622882
SDG 706.738724
SEK 10.924779
SGD 1.517208
SHP 0.881527
SLE 28.257383
SLL 24638.409984
SOS 670.16534
SRD 45.365159
STD 24319.380662
STN 24.494974
SVC 10.277979
SYP 12993.304299
SZL 19.712039
THB 37.042495
TJS 10.802308
TMT 4.112374
TND 3.43531
TOP 2.829032
TRY 50.181881
TTD 7.972398
TWD 36.98804
TZS 2919.78564
UAH 49.650723
UGX 4184.159255
USD 1.174964
UYU 46.036627
UZS 14211.204945
VES 314.232054
VND 30939.73712
VUV 142.713252
WST 3.265592
XAF 655.825222
XAG 0.018677
XAU 0.000274
XCD 3.175399
XCG 2.116984
XDR 0.815636
XOF 655.825222
XPF 119.331742
YER 280.170076
ZAR 19.761072
ZMK 10576.086666
ZMW 27.22253
ZWL 378.337899
  • AEX

    6.2000

    945.77

    +0.66%

  • BEL20

    20.4400

    5006.48

    +0.41%

  • PX1

    56.4800

    8124.88

    +0.7%

  • ISEQ

    118.3400

    12981.2

    +0.92%

  • OSEBX

    4.2700

    1647.08

    +0.26%

  • PSI20

    73.6100

    8075.16

    +0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -152.1700

    4134.41

    -3.55%

  • N150

    19.5900

    3715

    +0.53%

En quête de rédemption, les Golden Globes acclament Steven Spielberg
En quête de rédemption, les Golden Globes acclament Steven Spielberg / Photo: Frederic J. Brown - AFP

En quête de rédemption, les Golden Globes acclament Steven Spielberg

Les Golden Globes ont fait leur grand retour à la télévision mardi et ont notamment acclamé le réalisateur Steven Spielberg, bien présent dans la salle aux côtés de nombreux poids lourds d'Hollywood, malgré les scandales qui ont terni l'image de ces récompenses.

Taille du texte:

Le cinéaste américain a reçu le Golden Globe du meilleur réalisateur pour son très intime "The Fabelmans", qui a également remporté le prix du meilleur film dramatique.

Il a partagé la vedette avec la tragicomédie irlandaise "Les Banshees d'Inisherin". Le film, qui raconte la fin abrupte d'une amitié sur une île imaginaire dans les années 1920, a raflé trois Golden Globes, dont celui de meilleure comédie et meilleur acteur pour Colin Farrell.

Largement inspiré de l'enfance de M. Spielberg, "The Fabelmans" met en scène un jeune juif américain qui rêve de faire des films dans les années 1960, pendant que ses parents voient leur couple se défaire inexorablement.

Sur scène, le réalisateur a expliqué n'avoir "jamais eu le courage d'affronter cette histoire frontalement".

De son propre aveu, son histoire personnelle transparaît par fragments dans certains de ses films comme "E.T." ou "Rencontre du troisième type". Mais le cinéaste, qui a perdu son père en 2020 et sa mère en 2017, a finalement attendu jusqu'à ses 75 ans pour véritablement porter son enfance à l'écran.

Boudés par le gratin et privés de télévision l'an dernier, les Golden Globes ont tenté de tourner la page des accusations de racisme, de sexisme et de corruption visant l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui forme leur jury et qui ne comptait aucun membre noir en 2021.

Après une cérémonie sans retransmission télévisée en 2022, la chaîne américaine NBC a accepté cette année de reprendre la diffusion à la suite d'une série de réformes pour améliorer la diversité de la HFPA.

- Absents de marque -

Autant que les prix, l'attention était donc focalisée sur la présence ou non des stars invitées, pour jauger si Hollywood est prêt à accorder un retour en grâce aux Golden Globes.

De nombreux poids lourds ont répondu présent. Les réalisateurs James Cameron, nominé pour le second volet d'"Avatar", et Guillermo del Toro, qui a remporté le prix du meilleur film d'animation pour son "Pinocchio", ont ainsi foulé le tapis rouge. Tout comme l'acteur Brad Pitt ou la chanteuse Rihanna.

Mais la soirée a également compté des absents de marque. Sacrée meilleure actrice dans un film dramatique pour son rôle de cheffe d'orchestre impitoyable dans "Tar", Cate Blanchett n'était pas présente pour recevoir son prix.

D'autres gagnants comme Kevin Costner ("Yellowstone"), Zendaya ("Euphoria") et Amanda Seyfried ("The Dropout") étaient également absents. De même que Tom Cruise, producteur du blockbuster "Top Gun: Maverick", qui a renvoyé ses trois Golden Globes en 2021 en signe de protestation, ou l'acteur Brendan Fraser, nominé pour "The Whale".

Austin Butler était en revanche ravi de monter sur scène pour accepter son rôle de meilleur acteur dans un film dramatique, après sa brillante incarnation de la légende du rock'n'roll Elvis Presley dans le biopic "Elvis".

"Tu étais une icône et un rebelle, et je t'aime tellement", a déclaré l'acteur américain, en s'adressant directement au chanteur décédé.

Côté comédies, outre Colin Farrell, Michelle Yeoh a elle été élue meilleure actrice pour son interprétation d'une propriétaire de laverie plongée dans des univers parallèles dans le surréaliste "Everything Everywhere All At Once". Le film a également valu un prix de meilleur second rôle à l'acteur vietnamien Ke Huy Quan, qui y incarne son mari.

- Présentateur taquin -

Les Golden Globes n'ont pas échappé à quelques piques de la part de leur présentateur, l'humoriste américain Jerrod Carmichael. Il a d'entrée ironisé sur le manque de diversité qui s'est transformé en boulet pour la HFPA.

"Je vais vous dire pourquoi je suis ici. Je suis ici parce que je suis noir", a-t-il lancé, en s'autodésignant comme "le visage noir d'une organisation blanche assiégée".

Face aux scandales, la HFPA a notamment renouvelé le jury des Golden Globes, en incluant 103 nouveaux entrants - qui ne sont pas membres à part entière de l'association -, dont de nombreuses femmes et personnes issues de minorités ethniques.

Des réformes défendues par certains des invités.

"Je pense que nous devrions applaudir le fait qu'une organisation fasse des changements aussi radicaux", a ainsi déclaré James Cameron, le réalisateur d'"Avatar", à l'AFP.

Reste à savoir si cela sera suffisant pour que les Golden Globes retrouvent leur influence d'antan. Par le passé, un succès lors de cette cérémonie était un outil marketing précieux, capable de lancer une campagne victorieuse vers la récompense suprême des Oscars, prévus le 12 mars.

Mais leur pouvoir d'influence semble désormais durablement amoindri, selon la presse spécialisée. Cette année, les studios eux-mêmes, qui avaient l'habitude de noyer les vainqueurs sous le champagne, ont d'ailleurs pour la plupart renoncé à leurs somptueuses "after-parties".

(Y.Yildiz--BBZ)