Berliner Boersenzeitung - Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d'anciens dirigeants s'est ouvert

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Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d'anciens dirigeants s'est ouvert
Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d'anciens dirigeants s'est ouvert / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d'anciens dirigeants s'est ouvert

Le procès de deux ex-dirigeants du Canard enchaîné, d'un ancien dessinateur et de sa compagne, soupçonnés d'abus de biens sociaux au préjudice de l'hebdomadaire satirique qui a révélé l'emploi fictif de Penelope Fillon, s'est ouvert mardi à Paris, en l'absence de deux des prévenus.

Taille du texte:

Pendant quatre jours, Michel Gaillard, président du Canard de 1992 à juillet 2023, Nicolas Brimo, qui lui a succédé, l'ancien dessinateur André Escaro et sa compagne Edith Vandendaele, sont jugés devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.

Ils doivent répondre d'abus de biens sociaux ou recel de ce délit, déclaration frauduleuse pour obtenir une carte de presse, faux et usage de faux et déclaration frauduleuse à un organisme social.

Initialement prévu en octobre 2024, le procès avait été reporté à la demande des avocats de la défense qui avaient notamment argué de l'état de santé de M. Escaro, aujourd'hui âgé de 97 ans.

Au premier jour du procès, seuls Michel Gaillard et Nicolas Brimo étaient présents. Après avoir lu les infractions reprochées à tous les prévenus, la présidente a donné connaissance d'expertises médicales sur la capacité de M. Escaro et Mme Vandendaele, 77 ans, à comparaître. S'interrogeant sur l'opportunité de disjoindre leur cas, et de ne juger que MM. Brimo et Gaillard, le tribunal a finalement décidé de ne pas le faire.

Six autres actionnaires minoritaires du journal, dont le rédacteur en chef historique Claude Angeli, se sont portés partie civile aux côtés du journaliste Christophe Nobili, qui a révélé l'affaire.

- Crise interne -

Ce scandake a provoqué une profonde crise interne dans ce titre centenaire, célèbre pour ses calembours, ses caricatures et les nombreux scandales politiques et économiques qu'il a dévoilés.

En mai 2022, M. Nobili, l'un des journalistes à l'origine des révélations sur les emplois fictifs de l'épouse de François Fillon pendant la campagne présidentielle 2017, porte plainte contre X.

Il affirme que la compagne de M. Escaro, dessinateur et ex-administrateur du journal, aurait bénéficié pendant 25 ans d'une rémunération du journal sans y avoir travaillé.

Selon un rapport de synthèse de juillet 2023 de la brigade financière, révélé par Mediapart et dont l'AFP a eu connaissance, M. Escaro a expliqué aux enquêteurs qu'une fois parti à la retraite en 1996, il avait continué à envoyer chaque semaine des dessins et qu'il s'était mis d'accord avec les dirigeants du journal pour que sa compagne, qui lui apportait "une contribution morale et technique à la préparation des caricatures", soit rémunérée par le journal.

Pour les enquêteurs, le préjudice s'élève à près de 1,5 million d'euros entre 2010 et 2022, les faits commis avant 2010 étant prescrits.

En mars 2023, M. Nobili a publié "Cher Canard" (JC Lattès), un ouvrage revenant sur toute cette affaire qui a mis au jour des fractures au sein de la rédaction.

Après sa parution, la direction a déclenché une procédure de licenciement à l'encontre du journaliste, mais a été déboutée à plusieurs reprises par l'inspection du travail et par le ministre, selon Pierre-Olivier Lambert, avocat de M. Nobili.

De son côté, le journaliste a intenté une procédure pour harcèlement contre MM. Brimo et Gaillard, avec le soutien des syndicats SNJ-CGT et SNJ. Le conseil des prud'hommes les a finalement condamnés à lui verser 10.000 euros chacun, mais pour discrimination syndicale.

L'hebdomadaire, lui, a déposé en mars 2024 une plainte pour "perquisition numérique illégale", effectuée via un "lien" numérique fourni par M. Nobili. Elle a été classée sans suite en juillet de la même année pour absence d'infraction, mais le journal a déposé une autre plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la saisine d'un juge d'instruction.

(G.Gruner--BBZ)