Berliner Boersenzeitung - Combats dans Kiev, Poutine appelle l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir

EUR -
AED 4.315254
AFN 81.668331
ALL 97.673389
AMD 450.90183
ANG 2.10293
AOA 1077.492447
ARS 1495.855073
AUD 1.782316
AWG 2.117384
AZN 1.999183
BAM 1.956131
BBD 2.372611
BDT 143.654914
BGN 1.955349
BHD 0.442824
BIF 3443.98005
BMD 1.175019
BND 1.50136
BOB 8.120477
BRL 6.487747
BSD 1.175104
BTN 101.498603
BWP 15.704724
BYN 3.845667
BYR 23030.368126
BZD 2.360429
CAD 1.603178
CDF 3394.629044
CHF 0.934945
CLF 0.028462
CLP 1116.561528
CNY 8.406108
CNH 8.404833
COP 4786.744513
CRC 593.202878
CUC 1.175019
CUP 31.137998
CVE 110.627949
CZK 24.547357
DJF 208.824479
DKK 7.46493
DOP 70.970439
DZD 152.102067
EGP 57.644307
ERN 17.625282
ETB 162.270348
FJD 2.629924
FKP 0.865959
GBP 0.870037
GEL 3.184097
GGP 0.865959
GHS 12.231928
GIP 0.865959
GMD 84.601692
GNF 10170.962422
GTQ 9.018564
GYD 245.854731
HKD 9.223539
HNL 30.962102
HRK 7.530934
HTG 154.206744
HUF 397.479556
IDR 19170.431427
ILS 3.923147
IMP 0.865959
INR 101.557284
IQD 1539.274604
IRR 49482.97416
ISK 142.176735
JEP 0.865959
JMD 188.141829
JOD 0.833049
JPY 173.019162
KES 152.167794
KGS 102.582313
KHR 4723.575567
KMF 491.748974
KPW 1057.52885
KRW 1612.572911
KWD 0.358581
KYD 0.97927
KZT 637.837905
LAK 25339.279986
LBP 105222.93163
LKR 354.670001
LRD 236.178726
LSL 20.703807
LTL 3.469524
LVL 0.710757
LYD 6.339243
MAD 10.56195
MDL 19.759427
MGA 5205.332841
MKD 61.574347
MMK 2466.171552
MNT 4218.844008
MOP 9.501429
MRU 46.789613
MUR 53.169202
MVR 18.09066
MWK 2040.421774
MXN 21.794225
MYR 4.952703
MZN 75.154159
NAD 20.574774
NGN 1800.422205
NIO 43.18206
NOK 11.898357
NPR 162.398164
NZD 1.947541
OMR 0.451798
PAB 1.175114
PEN 4.178401
PGK 4.853121
PHP 66.811221
PKR 335.1447
PLN 4.255387
PYG 8801.526437
QAR 4.277775
RON 5.068323
RSD 117.109395
RUB 93.118295
RWF 1691.439537
SAR 4.408151
SBD 9.735142
SCR 16.618216
SDG 705.59564
SEK 11.203075
SGD 1.501633
SHP 0.92338
SLE 26.967136
SLL 24639.560985
SOS 671.515781
SRD 42.994523
STD 24320.516432
STN 24.980899
SVC 10.281783
SYP 15277.579437
SZL 20.574819
THB 37.929542
TJS 11.163631
TMT 4.124316
TND 3.36731
TOP 2.752007
TRY 47.636392
TTD 7.986385
TWD 34.552578
TZS 3019.797783
UAH 49.095915
UGX 4216.731302
USD 1.175019
UYU 46.998151
UZS 15022.615492
VES 141.323505
VND 30709.115865
VUV 140.775827
WST 3.2299
XAF 656.070781
XAG 0.030057
XAU 0.000349
XCD 3.175547
XCG 2.117858
XDR 0.814624
XOF 655.660274
XPF 119.331742
YER 283.120242
ZAR 20.708566
ZMK 10576.60609
ZMW 27.407987
ZWL 378.355568
  • AEX

    5.1800

    913.35

    +0.57%

  • BEL20

    21.1400

    4617.32

    +0.46%

  • PX1

    -32.1900

    7818.28

    -0.41%

  • ISEQ

    154.2600

    11580.98

    +1.35%

  • OSEBX

    10.8100

    1624.96

    +0.67%

  • PSI20

    19.2900

    7737

    +0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    32.1900

    2807.32

    +1.16%

  • N150

    -4.4700

    3721.19

    -0.12%

Combats dans Kiev, Poutine appelle l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir
Combats dans Kiev, Poutine appelle l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir

Combats dans Kiev, Poutine appelle l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir

Les forces ukrainienne combattaient vendredi des militaires russes dans la capitale Kiev, au deuxième jour d'une invasion déclenchée par Vladimir Poutine qui, faisant fi des sanctions occidentales, a appelé l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir.

Taille du texte:

Au lendemain du déclenchement par M. Poutine de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, avec déjà plus de 100.000 déplacés, les Européens ont annoncé de nouvelles sanctions contre le sommet de l'Etat russe.

Mais le président russe semblait déterminé à poursuivre son offensive et obtenir un changement de régime en Ukraine, qualifiant l'administration du président Volodymyr Zelensky de "drogués et de néonazis".

"Prenez le pouvoir entre vos mains", a-t-il lancé à l'adresse de l'armée ukrainienne. "Il me semble qu'il sera plus facile de négocier entre vous et moi", a-t-il ajouté.

Peu auparavant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait appelé à une reddition.

"Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a-t-il déclaré à Moscou.

Le porte-parole du Kremlin a aussi affirmé que Vladimir Poutine était prêt à envoyer une délégation à Minsk, au Bélarus, "pour des négociations avec une délégation ukrainienne".

- Kiev, ville-fantôme -

Dans le quartier résidentiel d'Oblon, l'AFP a vu un civil mort sur un trottoir, et des ambulanciers en secourir un autre, prisonnier d'une voiture écrasée par un véhicule blindé. Des habitants ont indiqué avoir vu deux corps semblant être des soldats russes tués, mais l'AFP n'a pas pu confirmer cette information.

Les forces ukrainiennes ont aussi rapporté combattre des unités de blindés russes dans deux localités entre 40 et 80 km au nord de Kiev. Des troupes russes approchaient également de la capitale depuis le nord-est et l'est, selon l'armée ukrainienne.

Après la fuite de nombreux habitants jeudi, le centre de Kiev, métropole qui compte en temps normal quelque trois millions d'habitants et désormais sous couvre-feu, ressemblait à une ville-fantôme.

Hommes en armes et blindés étaient postés aux principaux carrefours proches des bâtiments gouvernementaux. De rares passants s'arrêtaient pour échanger les dernières nouvelles, alors que sirènes et explosions retentissaient dans un ciel nuageux.

"Cette nuit, ils ont commencé à bombarder des quartiers civils. Cela nous rappelle (l'offensive nazie) de 1941", a déclaré le président Volodymyr Zelensky vendredi matin, prononçant cette phrase en russe, signe qu'elle était destinée aux Russes.

Il a salué l'"héroïsme" de la population face à une invasion qui a selon lui fait au moins 137 morts et 316 blessés côté ukrainien, assurant que ses soldats faisaient "leur possible" pour défendre le pays.

Le ministère ukrainien de la Défense a appelé les civils à Kiev "à nous informer des mouvements ennemis: faites des cocktails molotov, neutralisez l'occupant!".

Les autorités russes n'ont donné de leur côté aucune indication sur les pertes subies.

- "Guerre totale" -

M. Zelensky a reproché aux Européens d'être trop lents à soutenir l'Ukraine. Il a appelé ceux ayant "une expérience de combat" à venir combattre côté ukrainien.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l'Otan, a aussi reproché à l'UE et l'Otan leur inaction.

"La guerre est totale", a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, en se disant "inquiet pour la suite", notamment pour la Moldavie et la Géorgie, deux autres ex-républiques soviétiques avec des territoires séparatistes prorusses.

L'Alliance atlantique, dont les dirigeants se réunissaient vendredi en visioconférence, a répété ces derniers jours qu'elle n'enverrait pas de troupes en Ukraine. Le président américain Joe Biden a en revanche prévenu qu'aucun "pouce de territoire de l'Otan" ne serait cédé. Le Pentagone dépêchera quelque 7.000 soldats de plus en Allemagne.

- Nouvelles sanctions -

Pour l'instant, le camp occidental se concentre sur le durcissement des sanctions contre la Russie, en restreignant l'accès aux marchés financiers internationaux de ses principales institutions et son accès aux technologies.

Joe Biden a promis de faire de Poutine "un paria sur la scène internationale".

"Les dirigeants russes devront faire face à un isolement sans précédent", a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Les Vingt-Sept ne sont cependant pas allés jusqu'à exclure la Russie du système d'échanges bancaires internationaux Swift, comme le demandait Kiev.

Le président Zelensky a appelé les Européens à aller plus loin.

"Annuler les visas pour les Russes ? Déconnexion de Swift ? Isolement total de la Russie ? Rappel d'ambassadeurs ? Embargo sur le pétrole ? Aujourd'hui, tout doit être sur la table, car c'est une menace pour nous tous, toute l'Europe", a-t-il dit.

Peu après, Paris et Berlin annonçaient un nouveau train de sanctions européens visant "les plus hauts dirigeants russes", dont Poutine et Lavrov. La France s'est dite favorable à une exclusion de Swift, annonçant peut-être un réexamen de la décision de jeudi.

Après avoir flambé jeudi, les cours des matières premières restaient très élevés, avec un baril de pétrole Brent au-dessus des 100 dollars même si le WTI américain était revenu autour de 95 dollars.

La Russie et l'Ukraine sont des exportateurs essentiels de pétrole, gaz, blé et autres matières premières.

Les grandes bourses mondiales se reprenaient elles après leur plongeon jeudi, dans un marché toujours volatil.

- Afflux de réfugiés-

L'invasion russe a jeté sur les routes des milliers d'Ukraniens, qui arrivaient par centaines aux frontières de l'UE - notamment en Pologne, Hongrie et Roumanie.

Environ 100.000 personnes ont déjà fui leur foyer et des milliers ont quitté leur pays, selon le Haut-commissariat de l'Onu pour les réfugiés.

Kristian Szavla, 28 ans, venu de l'ouest de l'Ukraine, a été un des premiers à passer en Hongrie. "Nous ne voulons pas vivre ce que nos amis et compatriotes subissent dans l'est du pays, nous réveiller aux sons des sirènes à chaque bombardement russe", a confié cet homme, parti avec femme et enfant.

- Vote à l'ONU -

L'offensive russe a débuté jeudi à l'aube, après la reconnaissance lundi par Vladimir Poutine de l'indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, parrainés par Moscou depuis 2014.

Pour justifier cette intervention, le maître du Kremlin a réitéré ses accusations infondées de "génocide" orchestré par Kiev dans les "républiques" séparatistes prorusses du Donbass et dénoncé la politique "agressive" de l'Otan.

Etats-Unis et Albanie ont demandé un vote du Conseil de sécurité de l'Onu vendredi soir sur un projet de résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine et réclamant à la Russie le retrait immédiat de ses troupes.

La résolution était cependant condamnée d'avance, Moscou disposant d'un droit de veto au Conseil de sécurité.

Le président chinois Xi Jinping, aux relations étroites avec Poutine, s'est lui entretenu par téléphone avec le maître du Kremlin.

La Chine, qui a un droit de veto, "soutient la Russie dans la résolution (du conflit) par le biais de négociations avec l'Ukraine", a rapporté la télévision publique CCTV.

Bien que souffrant d'une douleur "aiguë" au genou, le pape François, 85 ans, s'est rendu vendredi à l'ambassade de Russie à Rome pour exprimer sa "préoccupation".

burs-cat/gkg/at

(O.Joost--BBZ)