Berliner Boersenzeitung - Un mort à Kiev avant la reprise de pourparlers Russie-Ukraine

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Un mort à Kiev avant la reprise de pourparlers Russie-Ukraine

Un mort à Kiev avant la reprise de pourparlers Russie-Ukraine

Une frappe contre un immeuble résidentiel à Kiev a fait lundi au moins un mort et 12 blessés, selon les services d'urgence ukrainiens, et les combats font rage aux abords de la capitale que les troupes russes cherchent à encercler tandis qu'une nouvelle session de pourparlers est prévue en matinée entre responsables russes et ukrainiens.

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Un bâtiment de huit étages du quartier d'Obolon, dans le Nord de Kiev, a été touché à l'aube vraisemblablement "par un tir d'artillerie", causant un incendie ensuite maîtrisé par les pompiers, ont indiqué les services d'urgence ukrainiens sur leur compte Telegram.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée de l'air ukrainienne a annoncé que des avions russes tentaient de bombarder les positions défensives ukrainiennes dans la région de Kiev. La capitale est désormais "une ville en état de siège", selon les mots d'un conseiller du président ukrainien.

La guerre déclenchée le 24 février par l'invasion russe de l'Ukraine a fait des milliers de morts, militaires comme civils.

Kiev faisait état samedi d'"environ 1.300" soldats ukrainiens tués, et Moscou de 498 morts dans ses rangs (unique bilan côté russe, annoncé le 2 mars), alors que le Pentagone parlait de 2.000 à 4.000 morts russes en 14 jours.

Côté civils, aucun bilan n'est disponible. Au moins 596 personnes ont péri, selon un décompte de l'ONU qu'elle estime sans doute très inférieur à la réalité. Un premier journaliste est mort dimanche, l'Américain Brent Renaud, et plusieurs agences onusiennes ont exigé le même jour l'arrêt des attaques contre les personnels et infrastructures de santé en Ukraine.

Et il y a cette fois une lueur d'espoir qui tranche avec l'échec des trois premières sessions de pourparlers au Bélarus, puis de la rencontre jeudi en Turquie entre les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et ukrainien Dmytro Kouleba.

- Pékin aide-t-il Moscou ? -

Dimanche soir, un négociateur russe a fait état de "progrès significatifs". "Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer", a ajouté Léonid Sloutski, cité par les agences de presse russes.

Peu après, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a tweeté que Moscou avait cessé de lancer "des ultimatums" à Kiev et commencé à "écouter attentivement nos propositions".

Deux déclarations empreintes d'optimisme qui font écho à celles des deux présidents les jours précédents, Vladimir Poutine évoquant vendredi "des avancées positives" dans les pourparlers et M. Zelensky notant le lendemain une "approche fondamentalement différente" de Moscou dans ces discussions.

Volodymyr Zelensky avait précisé dimanche que sa délégation avait "une tâche claire: tout faire pour assurer une rencontre des présidents. Une réunion que les gens attendent, j'en suis sûr".

Toujours côté diplomatie, de hauts responsables américains et chinois doivent se rencontrer lundi à Rome, selon la Maison Blanche qui s'inquiète d'une possible assistance de Pékin à Moscou. Le New York Times a avancé dimanche, en citant des responsables américains anonymes, que la Russie avait demandé l'aide économique et militaire de la Chine pour mener la guerre et contourner les sanctions occidentales, mais Pékin a dénoncé lundi une désinformation de la part des Eats-Unis.

La Russie a de son côté accusé lundi l'Occident de vouloir provoquer un défaut de paiement "artificiel" de la Russie. "Les déclarations selon lesquelles la Russie ne peut remplir ses obligations concernant sa dette publique ne correspondent pas à la réalité", a estimé le ministère russe des Finances.

Par ailleurs, le réseau social Instagram, propriété du groupe américain Meta, est devenu inaccessible lundi en Russie qui l'accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.

Instagram se trouve désormais aussi sur la liste des sites en "accès restreint" publiée par le gendarme des télécommunication Roskomnadzor, y rejoignant les réseaux Facebook, Twitter et plusieurs médias critiques du pouvoir russe.

- Exercice de l'Otan -

Dimanche soir, le camp occidental a témoigné par téléphone son soutien à Kiev. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré M. Kouleba de "la solidarité inébranlable des Etats-Unis avec l'Ukraine pour la défendre", selon son porte-parole Ned Price.

Le président français Emmanuel Macron, qui parle régulièrement avec Vladimir Poutine pour tenter de l'amener à un cessez-le-feu, s'est entretenu avec M. Biden pour convenir de "renforcer les sanctions", puis avec M. Zelensky, selon la présidence française.

Sur le terrain, la fin de semaine a vu les bombardements russes toucher également la partie occidentale de l'Ukraine, jusqu'alors épargnée.

Ils ont frappé dans la nuit de samedi à dimanche la base militaire de Yavoriv, à une vingtaine de kilomètres seulement de la Pologne, pays membre de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne, et près de Lviv, où vivent de nombreux déplacés. Une base où arrive une partie de l'aide militaire livrée par les Occidentaux à l'Ukraine.

M. Zelensky a de nouveau exhorté l'Otan, dans la nuit de dimanche à lundi, à instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays, prévenant qu'à défaut l'organisation risquait de voir des "roquettes russes" tomber sur ses Etats membres.

L'attaque de la base est intervenue la veille du lancement en Norvège, ce lundi, de Cold Response 2022, un exercice de l'Otan prévu de longue date et qui doit lui permettre de tester la capacité de ses membres à venir en aide à l'un d'eux. Quelque 30.000 soldats, 200 avions et une cinquantaine de navires de 27 nations seront mobilisés dans l'Arctique.

L'exercice "ne se tient pas à cause de l'attaque lancée par les autorités russes sur l'Ukraine, mais vu la toile de fond, il revêt une signification accrue", a confié à l'AFP le ministre norvégien de la Défense, Odd Roger Enoksen.

Le ministère russe de la Défense a justifié la frappe sur la base de Yavoriv en se félicitant que "jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés". Un responsable ukrainien local a affirmé que seuls des Ukrainiens avaient été tués.

Ces étrangers sont des "instructeurs", a affirmé le ministère ukrainien de la Défense, sans préciser s'ils étaient présents ou non au moment des frappes.

Dans cette région, des frappes avaient déjà visé samedi un aéroport militaire à Lutsk, tuant quatre soldats ukrainiens, puis dimanche celui d'Ivano-Frankivsk, selon son maire.

- "Blocus" -

Dans le Sud du pays, la Russie a resserré son étau, si l'on en croit le ministère britannique de la Défense qui a tweeté que les forces navales russes avaient "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire, isolant de fait l'Ukraine du commerce maritime international".

La ville portuaire de Mykolaïv a encore été visée par des bombardements dimanche, faisant neuf morts, selon les autorités.

Plus à l'Est, la situation reste dramatique à Marioupol, ville assiégée qui attend toujours l'arrivée d'un convoi d'aide humanitaire. Un conseiller du maire, Petro Andryushchenko, a indiqué dimanche soir à l'AFP que les véhicules avaient dû faire demi-tour à cause de tirs russes incessants. Une nouvelle tentative était prévue pour lundi.

Cette cité portuaire manque de tout, et 2.187 habitants y ont été tués depuis le début de l'offensive russe selon la municipalité.

(O.Joost--BBZ)

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