Berliner Boersenzeitung - Mozambique: la menace jihadiste, obstacle dans la course au gaz naturel

EUR -
AED 4.237881
AFN 76.441199
ALL 96.701517
AMD 439.206891
ANG 2.06563
AOA 1058.170539
ARS 1643.800228
AUD 1.789317
AWG 2.078549
AZN 1.964444
BAM 1.955831
BBD 2.319136
BDT 141.172215
BGN 1.95544
BHD 0.435016
BIF 3399.453337
BMD 1.153948
BND 1.505724
BOB 7.956125
BRL 6.153981
BSD 1.151418
BTN 102.113602
BWP 15.459243
BYN 3.931762
BYR 22617.382863
BZD 2.315836
CAD 1.626063
CDF 2567.534528
CHF 0.928259
CLF 0.027373
CLP 1073.852447
CNY 8.202233
CNH 8.209689
COP 4276.167092
CRC 575.909036
CUC 1.153948
CUP 30.579625
CVE 110.26673
CZK 24.199439
DJF 205.043217
DKK 7.468848
DOP 73.011146
DZD 150.639221
EGP 54.694371
ERN 17.309222
ETB 177.79699
FJD 2.646177
FKP 0.882599
GBP 0.881264
GEL 3.112927
GGP 0.882599
GHS 12.7582
GIP 0.882599
GMD 84.824555
GNF 10001.156917
GTQ 8.820138
GYD 240.90378
HKD 8.981963
HNL 30.300475
HRK 7.535973
HTG 150.582363
HUF 382.353207
IDR 19281.895865
ILS 3.787644
IMP 0.882599
INR 102.292905
IQD 1508.423667
IRR 48610.064199
ISK 147.011948
JEP 0.882599
JMD 184.932902
JOD 0.818106
JPY 181.348132
KES 149.678294
KGS 100.912316
KHR 4609.072316
KMF 492.735514
KPW 1038.558074
KRW 1699.489642
KWD 0.354585
KYD 0.959515
KZT 597.18937
LAK 24994.392158
LBP 103176.018815
LKR 354.825567
LRD 206.683243
LSL 19.851711
LTL 3.407308
LVL 0.698012
LYD 6.302099
MAD 10.698668
MDL 19.78231
MGA 5195.08151
MKD 61.525965
MMK 2423.25773
MNT 4120.040333
MOP 9.234385
MRU 45.851719
MUR 53.310164
MVR 17.782407
MWK 1996.631327
MXN 21.199872
MYR 4.783062
MZN 73.735332
NAD 19.851711
NGN 1674.816899
NIO 42.370665
NOK 11.781764
NPR 163.381563
NZD 2.06057
OMR 0.443698
PAB 1.151418
PEN 3.891061
PGK 4.871076
PHP 67.976196
PKR 325.372605
PLN 4.234822
PYG 8082.126807
QAR 4.196366
RON 5.089023
RSD 117.282651
RUB 92.370752
RWF 1674.226268
SAR 4.327996
SBD 9.497676
SCR 16.1043
SDG 694.096662
SEK 11.009778
SGD 1.508931
SHP 0.86576
SLE 26.973569
SLL 24197.712646
SOS 656.910307
SRD 44.477755
STD 23884.395967
STN 24.500384
SVC 10.075158
SYP 12760.961561
SZL 19.847311
THB 37.456755
TJS 10.639513
TMT 4.038818
TND 3.412154
TOP 2.77843
TRY 48.976789
TTD 7.813123
TWD 36.197619
TZS 2811.153725
UAH 48.627563
UGX 4191.065757
USD 1.153948
UYU 45.87072
UZS 13719.215252
VES 274.008797
VND 30435.381276
VUV 140.81838
WST 3.246887
XAF 655.967292
XAG 0.023195
XAU 0.000284
XCD 3.118602
XCG 2.075233
XDR 0.815813
XOF 655.967292
XPF 119.331742
YER 275.214997
ZAR 19.892265
ZMK 10386.92636
ZMW 26.454415
ZWL 371.570819
  • AEX

    -14.7700

    920.12

    -1.58%

  • BEL20

    -37.7800

    4933.52

    -0.76%

  • PX1

    -94.1700

    7886.51

    -1.18%

  • ISEQ

    -123.8500

    11900.67

    -1.03%

  • OSEBX

    -25.6300

    1576.1

    -1.6%

  • PSI20

    -110.8700

    8041.41

    -1.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    81.7900

    4478.85

    +1.86%

  • N150

    -52.4300

    3563.64

    -1.45%

Mozambique: la menace jihadiste, obstacle dans la course au gaz naturel
Mozambique: la menace jihadiste, obstacle dans la course au gaz naturel

Mozambique: la menace jihadiste, obstacle dans la course au gaz naturel

Plongés depuis près d'un an dans l'attente incertaine d'un retour au calme après une attaque jihadiste d'envergure, les géants mondiaux de l'énergie dans la course aux riches réserves en gaz naturel du Mozambique tentent de relancer des projets pesant des milliards.

Taille du texte:

Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a rencontré lundi le président mozambicain, Filipe Nyusi, à Maputo. Les deux hommes ont refait le même constat que depuis des mois: le contexte sécuritaire ne permet pas de relancer le projet de 16,5 milliard d'euros sur l'océan Indien.

Chez le géant français, le sujet est décrit comme "sensible", la communication est étroitement contrôlée. Une source sécuritaire a toutefois confirmé à l'AFP de récents mouvements sur le site encore inachevé d'Afungi, où la maintenance a repris.

La découverte en 2010 des plus grandes réserves de gaz naturel d'Afrique subsaharienne avait fait miroiter au Mozambique une place parmi les 10 premiers exportateurs mondiaux.

La province à majorité musulmane du Cabo Delgado (nord-est) avait alors vu naître trois méga-projets: Mozambique LNG, consortium opéré par TotalEnergies, Rovuma LNG dirigé par l'américain ExxonMobil et Coral-Sul FLNG mené par l'italien ENI.

- Haute mer -

Fin mars 2021, une attaque surprise sur la petite ville côtière de Palma a suspendu jusqu'à nouvel ordre l'énorme projet de Total, situé à seulement quelques kilomètres.

"TotalEnergies doit revenir cette année s'il veut atteindre son nouvel objectif de production en 2026", estime à Maputo le chercheur de l'Institut d'études de sécurité (ISS), Borges Nhamirre.

Un des trois projets semble aujourd'hui pouvoir tirer son épingle du jeu. L'italien ENI, qui a misé sur la liquéfaction du gaz en pleine mer, a déclaré à l'AFP maintenir son objectif de production au second semestre 2022.

Le navire Coral Sul, première plateforme de liquéfaction de gaz naturel en mer déployée dans les eaux profondes du continent africain, d'une capacité annuelle de production de 3,4 millions de tonnes, est arrivé au large du Mozambique en janvier. Sur la question sécuritaire, l'entreprise à la tête du projet de 6,2 milliards d'euros assure simplement "travailler en étroite collaboration avec le gouvernement".

Selon les spécialistes, les opérations offshore d'ENI sont à moindre risque. "Les risques d'attaques en mer sont très faibles. En quatre ans de violences, il n'y pas eu d'attaque en mer sauf contre quelques pêcheurs près de la côte", souligne M. Nhamirre.

Le projet d'ExxonMobil est quant à lui au point mort. La construction des installations d'une capacité annuelle de 15,2 millions de tonnes n'a pas démarré et le groupe américain ne semble pas vouloir bouger avant une amélioration du contexte.

- Maputo "déterminé" -

"Maputo est déterminé à voir ces projets aboutir, le gouvernement a besoin de l'argent", souligne Alexandre Raymakers, analyste au cabinet britannique de conseil en risques Verisk Maplecroft. Le gouvernement lorgne sur des milliards de revenus annuels grâce aux projets gaziers, une manne pour le pays dont le PIB est de quelque 13 milliards d'euros.

Depuis six mois, l'armée mozambicaine en difficulté est épaulée par au moins 3.000 soldats de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et du Rwanda. "L'arrivée de troupes régionales a permis à Maputo de briser la montée des violences, mais il est peu probable qu'elles prennent le dessus dans les 12 prochains mois", estime M. Raymakers.

Selon lui, les forces régionales n'ont pas les moyens: "Soutien aérien limité, peu d'hélicoptères, il s'agit principalement d'infanterie légère".

Et les jihadistes se sont adaptés depuis leur arrivée: retranchés dans la province voisine de Niassa, ils mènent des attaques sporadiques désormais calquées sur une tactique classique de guérilla. En janvier, l'ONG Acled a recensé une trentaine d'incidents violents.

Filipe Nyusi assure faire des progrès dans la guerre contre les jihadistes. Mais selon les observateurs, la racine du problème est ailleurs. A environ 2.000 km de Maputo, la province du Cabo Delgado est une des plus pauvres: le manque d'infrastructures et de débouchés pour les jeunes ont créé un ressentiment qui remplit les rangs des groupes armés.

(A.Berg--BBZ)