Berliner Boersenzeitung - Procès RN: Le Pen dénonce une "décision politique" mais y croit encore pour 2027

EUR -
AED 4.324078
AFN 78.156455
ALL 96.379162
AMD 449.150672
ANG 2.108055
AOA 1079.694068
ARS 1708.500149
AUD 1.75356
AWG 2.119649
AZN 2.006287
BAM 1.952954
BBD 2.371744
BDT 143.900331
BGN 1.954992
BHD 0.444315
BIF 3482.525812
BMD 1.177419
BND 1.511897
BOB 8.155083
BRL 6.523373
BSD 1.177584
BTN 105.798847
BWP 15.47938
BYN 3.437192
BYR 23077.421216
BZD 2.368339
CAD 1.609515
CDF 2590.323216
CHF 0.929196
CLF 0.027189
CLP 1066.628886
CNY 8.275497
CNH 8.24724
COP 4352.919706
CRC 588.143051
CUC 1.177419
CUP 31.201615
CVE 110.104573
CZK 24.229468
DJF 209.251448
DKK 7.469879
DOP 73.812452
DZD 152.735306
EGP 55.997721
ERN 17.661292
ETB 183.212274
FJD 2.671805
FKP 0.871677
GBP 0.871897
GEL 3.161418
GGP 0.871677
GHS 13.100856
GIP 0.871677
GMD 87.722283
GNF 10292.004112
GTQ 9.021855
GYD 246.359997
HKD 9.149391
HNL 31.039774
HRK 7.533605
HTG 154.185345
HUF 387.52882
IDR 19743.204818
ILS 3.759065
IMP 0.871677
INR 105.763881
IQD 1542.65229
IRR 49598.794737
ISK 148.013853
JEP 0.871677
JMD 187.836315
JOD 0.834837
JPY 184.312657
KES 151.828691
KGS 102.935942
KHR 4720.102566
KMF 492.161742
KPW 1059.677503
KRW 1695.566878
KWD 0.361657
KYD 0.981366
KZT 605.228157
LAK 25484.759399
LBP 105451.105449
LKR 364.528866
LRD 208.42543
LSL 19.598344
LTL 3.476614
LVL 0.71221
LYD 6.372715
MAD 10.743846
MDL 19.754134
MGA 5385.130767
MKD 61.559154
MMK 2472.68793
MNT 4189.040208
MOP 9.432417
MRU 46.631057
MUR 54.149966
MVR 18.191576
MWK 2041.91617
MXN 21.056287
MYR 4.766787
MZN 75.249321
NAD 19.598344
NGN 1708.542033
NIO 43.336856
NOK 11.784544
NPR 169.278354
NZD 2.01891
OMR 0.452931
PAB 1.177579
PEN 3.962526
PGK 5.08559
PHP 69.146905
PKR 329.867269
PLN 4.215821
PYG 7980.372258
QAR 4.292246
RON 5.090342
RSD 117.390933
RUB 93.035947
RWF 1715.093752
SAR 4.416152
SBD 9.599962
SCR 17.031149
SDG 708.222127
SEK 10.76567
SGD 1.511851
SHP 0.88337
SLE 28.346418
SLL 24689.901467
SOS 671.818279
SRD 45.136968
STD 24370.20541
STN 24.464354
SVC 10.303987
SYP 13020.361774
SZL 19.582468
THB 36.557112
TJS 10.821886
TMT 4.132742
TND 3.425908
TOP 2.834944
TRY 50.514125
TTD 8.010295
TWD 36.975725
TZS 2908.226435
UAH 49.677618
UGX 4250.806394
USD 1.177419
UYU 46.022943
UZS 14192.321185
VES 339.201398
VND 30955.534754
VUV 142.081671
WST 3.283365
XAF 654.999856
XAG 0.015016
XAU 0.00026
XCD 3.182035
XCG 2.122308
XDR 0.815855
XOF 655.002633
XPF 119.331742
YER 280.756095
ZAR 19.622096
ZMK 10598.192172
ZMW 26.583154
ZWL 379.128582
  • AEX

    -0.8500

    941.37

    -0.09%

  • BEL20

    -17.2000

    5040.37

    -0.34%

  • PX1

    0.0000

    8103.58

    0%

  • ISEQ

    -6.5200

    13037.23

    -0.05%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    13.8900

    8183.11

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    5.4700

    4214.37

    +0.13%

  • N150

    6.3700

    3753.91

    +0.17%

Procès RN: Le Pen dénonce une "décision politique" mais y croit encore pour 2027

Procès RN: Le Pen dénonce une "décision politique" mais y croit encore pour 2027

Marine Le Pen a fustigé lundi une "décision politique" et un "jour funeste pour notre démocratie", après sa condamnation à une inéligibilité immédiate pour cinq ans, et réaffirmé ses ambitions pour la présidentielle de 2027 en demandant une audience en appel rapide.

Taille du texte:

"Des juges ont mis en place des pratiques que l'on croyait réservées aux régimes autoritaires", a tancé sur le plateau de TF1 la cheffe de file du RN, quelques heures après le coup de tonnerre de la décision du tribunal de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens.

La peine d'inéligibilité "apparaît nécessaire", a justifié la présidente du tribunal, soulignant la "gravité des faits", "leur nature systématique", "leur durée", le "montant des fonds détournés" mais aussi "la qualité d'élu" des personnes condamnées.

 

Elle a confirmé son intention de faire appel, demandant que "la justice se hâte", pour assurer une audience et une décision à temps pour la prochaine présidentielle.

"Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi", a affirmé la patronne des députés RN, écartant pour le moment l'idée de passer le témoin à Jordan Bardella. Le président du RN est "un atout formidable (...) j'espère que nous n'aurons pas à user de cet atout plus tôt qu'il n'est nécessaire", a-t-elle répondu.

"Il y a un petit chemin. Il est certes étroit, mais il existe", a-t-elle assuré.

Quant à Jordan Bardella, il a estimé que "c'est la démocratie française qui est exécutée" et appelé à une "mobilisation populaire et pacifique" et lançant une pétition sur le site du parti.

A ce stade la marche vers l'Elysée de l'une des favorites du scrutin -un sondage publié dimanche dans le JDD la créditait de 34 à 37% d'intentions de vote au 1er tour- apparaît très fortement compromise, vu les délais habituels de la justice. Le procès en appel ne devrait pas se tenir, au minimum, avant un an, avec une décision plusieurs semaines plus tard, soit pas avant la fin 2026, à quelques mois de la présidentielle.

Et sans garantie que la cour d'appel rende une décision différente de celle du tribunal.

- Bayrou "troublé" -

Marine Le Pen a reçu plusieurs soutiens à l'étranger, en particulier de l'extrême droite européenne. Le Kremlin a déploré une "violation des normes démocratiques", quand le Premier ministre hongrois Viktor Orban a écrit "Je suis Marine!" sur X.

Elon Musk, multimilliardaire américain allié de Donald Trump a dénoncé un "abus du système judiciaire", et prédit "un retour de bâton". Décision "préoccupante", a asséné le département d'Etat américain.

Le Premier ministre François Bayrou (relaxé pour des faits similaires mais en attente d'un second procès) a lui été "troublé" selon son entourage, alors que le patron de LFI, Jean-Luc Mélenchon (visé par une enquête dans un dossier semblable) a estimé que "la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple".

En réponse "aux réactions virulentes", le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) français a publié un rare communiqué pour dire son "inquiétude" d'une remise en cause de "l'indépendance de l'autorité judiciaire".

Dans la soirée, le premier président de la cour d'appel de Paris a dénoncé des "menaces" et "des attaques personnelles à l'encontre des trois magistrats" qui ont rendu le jugement du tribunal.

Des menaces "inacceptables dans une démocratie et préoccupantes pour l'indépendance de l'autorité judiciaire", a dénoncé dans la foulée sur X le garde des Sceaux Gérald Darmanin.

Les autorités surveillent de près et sont attentives à toute menace qui pourrait cibler la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, selon une source proche du dossier.

- "Système" d'économies -

Le tribunal a "pris en considération, outre le risque de récidive, le trouble majeur à l'ordre public, en l'espèce le fait que soit candidate à l'élection présidentielle une personne déjà condamnée en première instance", a justifié la présidente.

Considérant qu'il y avait bien eu un "système" entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti, le tribunal a condamné 23 autres personnes, ainsi que le FN devenu RN, qui s'est vu infliger deux millions d'euros d'amende, dont un million ferme, et une confiscation d'un million d'euros saisis pendant l'instruction.

Le parti et les autres condamnés devront aussi payer quelques 3,2 millions d'euros au Parlement (le montant total des détournements s'élève à 4,4 millions mais 1,1 ont déjà été remboursés).

Devant Marine Le Pen, 56 ans, assise en veste bleue au premier rang, le tribunal avait rapidement annoncé que les neuf eurodéputés poursuivis étaient coupables de détournement de fonds publics, et les douze assistants coupables de recel.

Marine Le Pen était "au coeur de ce système", encore plus quand elle a pris la suite de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti à partir de 2011.

Il n'y a pas eu d'"enrichissement personnel" mais "il y a bien un enrichissement du parti", a martelé la présidente, notant que les salaires octroyés aux assistants parlementaires étaient plus "confortables" que ce que le parti aurait pu se permettre.

mdh-alv-edy-sm-sac/hr/dsa

(L.Kaufmann--BBZ)