Berliner Boersenzeitung - ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde

EUR -
AED 4.324251
AFN 78.15971
ALL 96.383176
AMD 449.157198
ANG 2.108143
AOA 1079.7389
ARS 1707.874469
AUD 1.756
AWG 2.119738
AZN 1.993331
BAM 1.953036
BBD 2.371843
BDT 143.906324
BGN 1.955187
BHD 0.444171
BIF 3482.670854
BMD 1.177468
BND 1.51196
BOB 8.155423
BRL 6.501394
BSD 1.177633
BTN 105.803253
BWP 15.480025
BYN 3.437335
BYR 23078.382355
BZD 2.368438
CAD 1.610312
CDF 2590.431064
CHF 0.92851
CLF 0.027159
CLP 1065.420496
CNY 8.275836
CNH 8.252064
COP 4408.206523
CRC 588.167546
CUC 1.177468
CUP 31.202915
CVE 110.109159
CZK 24.255974
DJF 209.259422
DKK 7.469536
DOP 73.815526
DZD 152.411254
EGP 55.98686
ERN 17.662027
ETB 183.219904
FJD 2.671912
FKP 0.872073
GBP 0.872475
GEL 3.161544
GGP 0.872073
GHS 13.101401
GIP 0.872073
GMD 87.725386
GNF 10292.432758
GTQ 9.022231
GYD 246.370257
HKD 9.156248
HNL 31.041066
HRK 7.532856
HTG 154.191767
HUF 388.727103
IDR 19698.046947
ILS 3.751418
IMP 0.872073
INR 105.771582
IQD 1542.716539
IRR 49600.860458
ISK 148.022288
JEP 0.872073
JMD 187.844138
JOD 0.834856
JPY 183.703893
KES 151.834464
KGS 102.969771
KHR 4720.299151
KMF 492.181975
KPW 1059.708154
KRW 1700.794143
KWD 0.361707
KYD 0.981407
KZT 605.253364
LAK 25485.820799
LBP 105455.497324
LKR 364.544048
LRD 208.434111
LSL 19.599161
LTL 3.476758
LVL 0.712239
LYD 6.37298
MAD 10.744293
MDL 19.754956
MGA 5385.355049
MKD 61.564855
MMK 2472.921795
MNT 4187.848581
MOP 9.432809
MRU 46.632999
MUR 54.104614
MVR 18.191584
MWK 2042.001213
MXN 21.12342
MYR 4.762906
MZN 75.252139
NAD 19.599161
NGN 1707.859745
NIO 43.338661
NOK 11.782768
NPR 169.285404
NZD 2.01837
OMR 0.452732
PAB 1.177628
PEN 3.962691
PGK 5.085802
PHP 69.220426
PKR 329.881008
PLN 4.214725
PYG 7980.704628
QAR 4.292425
RON 5.092787
RSD 117.235808
RUB 93.019666
RWF 1715.165183
SAR 4.416325
SBD 9.600362
SCR 17.936871
SDG 708.243577
SEK 10.798899
SGD 1.512052
SHP 0.883406
SLE 28.347527
SLL 24690.929763
SOS 671.846259
SRD 45.138845
STD 24371.220391
STN 24.465373
SVC 10.304416
SYP 13020.953892
SZL 19.583283
THB 36.583668
TJS 10.822337
TMT 4.132914
TND 3.426051
TOP 2.835062
TRY 50.450049
TTD 8.010628
TWD 37.022314
TZS 2912.405944
UAH 49.679687
UGX 4250.983434
USD 1.177468
UYU 46.024859
UZS 14192.912273
VES 339.215525
VND 30990.970591
VUV 142.287723
WST 3.2835
XAF 655.027136
XAG 0.016365
XAU 0.000263
XCD 3.182168
XCG 2.122396
XDR 0.81366
XOF 655.029913
XPF 119.331742
YER 280.767804
ZAR 19.625455
ZMK 10598.624057
ZMW 26.584261
ZWL 379.144373
  • AEX

    -0.8500

    941.37

    -0.09%

  • BEL20

    -17.2000

    5040.37

    -0.34%

  • PX1

    0.0000

    8103.58

    0%

  • ISEQ

    -6.5200

    13037.23

    -0.05%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    13.8900

    8183.11

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    5.4700

    4214.37

    +0.13%

  • N150

    6.3700

    3753.91

    +0.17%

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde
ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde / Photo: FRANCOIS LO PRESTI - AFP/Archives

ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde

"Un coup de massue": dans une sidérurgie européenne en crise, ArcelorMittal a annoncé mercredi envisager quelque 600 suppressions de postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support délocalisées de l'Europe vers l'Inde, mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.

Taille du texte:

Aux prises avec une crise historique de l'acier en Europe, le deuxième sidérurgiste mondial avait déjà annoncé en février qu'il envisageait la délocalisation de certaines de ses activités européennes marketing, commercial ou informatique vers l'Inde.

Il a d'ailleurs officialisé un chiffre mercredi devant les syndicats lors d'un comité de groupe européen qui s'est tenu à Luxembourg: au total en Europe occidentale, "entre 1.250 et 1.400 postes" dans les fonctions non directement liées à la production d'acier seront transférés en Inde ou en Pologne pour faire des économies, ont indiqué deux sources syndicales -non démenties par la direction- à l'issue de la réunion.

En France, où se tenait en même temps un CSE extraordinaire portant sur sept usines du nord du pays, le bilan social est plus lourd que prévu.

Outre 210 à 260 postes support délocalisés, le groupe prévoit aussi de réduire la voilure de la production, avec quelque 400 postes de production supprimés dans les sept usines, soit plus de 600 postes français menacés.

Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.

"C'est un coup de massue parce que ça, on ne s'y attendait pas du tout. Ils ont profité de la réunion d'aujourd'hui, où on devait parler des fonctions de support, pour venir nous annoncer ça!", a lancé Jean-Marc Vecrin, représentant national CFDT à l'AFP.

- "tsunami industriel et social" -

"Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux" a réagi, amer, Gaëtan Lecocq, le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, selon lequel 180 postes pourraient être touchés à Dunkerque.

Ce projet, "incohérent" et "incompréhensible", va "déstabiliser des services stratégiques" et aussi "mettre en danger les salariés de l'usine et le territoire du Dunkerquois", car il touchera notamment des salariés chargés de la sûreté du site industriel, a-t-il ajouté.

Selon lui, le "but de l'entreprise" est de "saboter l'outil industriel", pour "fermer" et "délocaliser en Inde et au Brésil". "Si Arcelor tombe, c'est l'ensemble de l'industrie du nord de la France qui va tomber", dit-il: un "tsunami industriel et social".

Même inquiétude chez le secrétaire du comité d'entreprise européen Jean-Luc Ruffin (CGT): "On commence par délocaliser les fonctions de support et demain, ce sera la production qui sera délocalisée", s'est-il inquiété.

De son côté, l'entreprise évoque une "décision difficile à prendre" dans un "contexte global difficile depuis plusieurs années pour l'industrie de l'acier en Europe".

"Il est trop tôt pour chiffrer le nombre de personnes concernées" par le plan d'économie, "il découlera d'un processus d'orientation-consultation qui commencera la semaine prochaine avec les organisations syndicales, il y aura notamment des opportunités de reclassement à l'intérieur du groupe", a dit Bruno Ribo, le nouveau directeur général d'ArcelorMittal France, entité en charge du nord du pays.

Selon M. Ribo, ces annonces ne devraient pas remettre en cause les projets d'investissement massif du groupe dans la décarbonation du site de Dunkerque, dont l'annonce a pour le moment été suspendue en raison de la crise.

"C'est la restauration de notre compétitivité qui doit nous aider à finaliser la décision d'investissement", a-t-il assuré à l'AFP.

Le ministre de l'Industrie Marc Ferracci en déplacement dans l'Eure-et-Loir a aussi voulu croire à cette annonce prochaine d'investissement tant attendue, en rappelant à la presse l'aide de 850 millions d'euros promise par l'Etat à ArcelorMittal pour son projet de 1,8 milliard, à condition qu'il passe à l'acte.

"Nous travaillons étroitement avec la direction d'Arcelor à ce que ces projets se concrétisent dans les prochains mois", a ajouté M. Ferracci.

Mais des responsables politiques, à gauche comme à droite, ont dénoncé l'attitude et l'ambigüité du groupe.

"Il est temps que le groupe nous dise quand ces investissements se feront. ils sont la seule garantie que l'acier continuera à être produit chez nous" a ainsi déclaré Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts de France sur X.

"Ou il s'engage à investir en France, à transformer ses hauts fourneaux, ou il faut nationaliser ces entreprises" a lancé pour sa part Fabien Roussel (PCF) en estimant que "la guerre de l'acier est lancée".

(K.Müller--BBZ)