Berliner Boersenzeitung - L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

EUR -
AED 4.223946
AFN 80.510557
ALL 97.475637
AMD 441.980718
ANG 2.058339
AOA 1053.539263
ARS 1337.023547
AUD 1.769193
AWG 2.070275
AZN 1.957965
BAM 1.943746
BBD 2.321404
BDT 140.608054
BGN 1.955609
BHD 0.433694
BIF 3382.598845
BMD 1.150153
BND 1.472767
BOB 7.973554
BRL 6.317905
BSD 1.149671
BTN 99.103435
BWP 15.370683
BYN 3.762567
BYR 22542.99128
BZD 2.309379
CAD 1.571241
CDF 3308.989332
CHF 0.939327
CLF 0.028339
CLP 1087.492391
CNY 8.263852
CNH 8.268223
COP 4714.475574
CRC 579.009418
CUC 1.150153
CUP 30.479044
CVE 109.695833
CZK 24.821099
DJF 204.405049
DKK 7.458027
DOP 68.261176
DZD 149.432603
EGP 57.695794
ERN 17.252289
ETB 155.045825
FJD 2.584106
FKP 0.845842
GBP 0.854914
GEL 3.12891
GGP 0.845842
GHS 11.857814
GIP 0.845842
GMD 82.249919
GNF 9955.721011
GTQ 8.830241
GYD 240.448916
HKD 9.028549
HNL 30.076594
HRK 7.533155
HTG 150.466917
HUF 403.979802
IDR 18775.091309
ILS 4.027018
IMP 0.845842
INR 99.247363
IQD 1506.699927
IRR 48450.179156
ISK 143.608181
JEP 0.845842
JMD 182.985263
JOD 0.815427
JPY 166.791625
KES 148.657242
KGS 100.581106
KHR 4623.613675
KMF 493.415223
KPW 1035.143263
KRW 1577.917796
KWD 0.352269
KYD 0.958158
KZT 596.500949
LAK 24814.542832
LBP 103027.107435
LKR 345.775758
LRD 229.627677
LSL 20.725326
LTL 3.396101
LVL 0.695716
LYD 6.23955
MAD 10.49511
MDL 19.637225
MGA 5089.425218
MKD 61.515245
MMK 2414.1161
MNT 4120.384358
MOP 9.295975
MRU 45.684601
MUR 52.55024
MVR 17.718132
MWK 1996.665142
MXN 21.83199
MYR 4.884123
MZN 73.552204
NAD 20.725961
NGN 1775.262756
NIO 42.268841
NOK 11.41293
NPR 158.565695
NZD 1.906688
OMR 0.44223
PAB 1.149671
PEN 4.154923
PGK 4.740066
PHP 65.496622
PKR 325.809472
PLN 4.275037
PYG 9184.047428
QAR 4.187134
RON 5.031459
RSD 117.214365
RUB 90.284688
RWF 1638.967478
SAR 4.315241
SBD 9.608794
SCR 16.793419
SDG 690.657152
SEK 10.96326
SGD 1.477273
SHP 0.903839
SLE 25.849656
SLL 24118.129503
SOS 657.313641
SRD 44.683033
STD 23805.837009
SVC 10.059618
SYP 14954.165597
SZL 20.725504
THB 37.489798
TJS 11.387881
TMT 4.025534
TND 3.384323
TOP 2.69377
TRY 45.470703
TTD 7.805596
TWD 33.962284
TZS 2996.147591
UAH 47.770976
UGX 4133.367953
USD 1.150153
UYU 47.237479
UZS 14618.44012
VES 117.349266
VND 30004.606379
VUV 137.919735
WST 3.164966
XAF 651.914316
XAG 0.030851
XAU 0.00034
XCD 3.108345
XDR 0.813457
XOF 652.71576
XPF 119.331742
YER 279.140307
ZAR 20.670934
ZMK 10352.754768
ZMW 27.989431
ZWL 370.348673
  • AEX

    -1.2000

    919.47

    -0.13%

  • BEL20

    -8.8800

    4429.8

    -0.2%

  • PX1

    -3.0700

    7680.71

    -0.04%

  • ISEQ

    10.2100

    11350.07

    +0.09%

  • OSEBX

    -0.4900

    1636.33

    -0.03%

  • PSI20

    -22.3400

    7424.6

    -0.3%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.1200

    2477.99

    -2.06%

  • N150

    -10.7800

    3581.98

    -0.3%

L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

L'UE veut en finir avec le gaz russe d'ici fin 2027

La Commission européenne a dévoilé mardi son plan pour mettre définitivement un terme aux importations de gaz russe d'ici fin 2027, un défi difficile tant la dépendance de l'Europe demeure importante.

Taille du texte:

L'exécutif européen propose d'agir en deux temps: l'interdiction des nouveaux contrats et des contrats courts (spot) existants avec les entreprises russes fin 2025, puis l'extinction de l'ensemble des importations de gaz depuis la Russie deux ans plus tard.

"Il est maintenant temps pour l'Europe de rompre complètement ses liens énergétiques" avec la Russie de Vladimir Poutine, a lancé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, plus de trois ans après l'invasion de l'Ukraine,

"Nous le devons à nos citoyens, à nos entreprises et à nos courageux amis ukrainiens".

Plusieurs fois reportée avant sa présentation mardi au Parlement européen à Strasbourg, cette feuille de route va maintenant être soumise aux Etats membres et au Parlement.

Les discussions s'annoncent sensibles sur fond de craintes d'une nouvelle flambée des prix de l'énergie.

Certes, la part des importations de gaz russe dans l'Union européenne est passée de 45% en 2021 à 19% en 2024.

Mais si l'Union s'est efforcée de réduire ses approvisionnements par gazoducs, elle s'est en partie tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.

Les importations de GNL atteignent ainsi des records.

Et loin derrière les Etats-Unis (45%), la Russie occupe une place centrale en la matière avec 20% des importations de l'UE en 2024, soit 20 milliards de mètres cubes sur la centaine de milliards importés.

La marche sera haute, alors que la Commission promettait dès 2022 de se passer des combustibles russes "à l'horizon 2027".

L'un des grands enjeux sera la diversification des approvisionnements.

L'UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d'augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.

- La France, porte d'entrée -

Il a fallu attendre le 1er mai pour que le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au journal Financial Times de "résoudre très rapidement" le différend avec l'administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja.

Le président américain a lui-même mis une forte pression aux Européens début avril en leur réclamant de commander massivement de l'énergie aux Etats-Unis, à hauteur de 350 milliards de dollars (309 milliards d'euros).

"La Commission risque de remplacer une dépendance désastreuse par une autre - débrancher le gaz de Poutine et brancher celui de Trump", s'est alarmée l'organisation environnementale Greenpeace, qui plaide pour des économies d'énergie et le développement des renouvelables.

Comment vont se positionner les Etats membres ? Certains comme la Hongrie ne cachent pas leur proximité avec Moscou.

D'autres sont de plus en plus dépendants du GNL russe.

La France se retrouve par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification dont celui de Dunkerque. Selon le groupe de réflexion IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie.

De son côté, TotalEnergies avait déjà mis en garde par le passé contre le risque d'une augmentation des prix si l'énergie russe est bannie.

Au-delà du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts qui ont été faits pour réduire la dépendance aux fossiles russes depuis l'invasion de l'Ukraine.

Un embargo sur les importations de pétrole russe a ainsi été instauré fin 2022 dans l'UE. "Nous sommes passés d'un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante", insistait Ursula von der Leyen fin avril à Londres.

Avec sa nouvelle feuille de route, Bruxelles promet de nouvelles actions contre la flotte fantôme russe, des navires pétroliers souvent vieillissants et opérés sous pavillon étranger, accusés d'être utilisés pour contourner les sanctions occidentales.

Des mesures contre les importations russes d'uranium enrichi sont aussi évoquées pour le mois de juin.

"Aujourd'hui, l'Union européenne envoie un message très clair à la Russie : plus jamais, nous ne permettrons à la Russie d'utiliser l'énergie comme arme contre nous", a souligné le commissaire européen Dan Jorgensen.

(S.G.Stein--BBZ)