Berliner Boersenzeitung - Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs

EUR -
AED 4.185563
AFN 79.778976
ALL 97.872183
AMD 436.612699
ANG 2.039707
AOA 1045.109951
ARS 1350.865709
AUD 1.748018
AWG 2.05147
AZN 1.947634
BAM 1.951964
BBD 2.301178
BDT 139.286306
BGN 1.953746
BHD 0.42971
BIF 3350.734205
BMD 1.139706
BND 1.464909
BOB 7.875628
BRL 6.336304
BSD 1.139765
BTN 97.694177
BWP 15.207118
BYN 3.729838
BYR 22338.228033
BZD 2.289381
CAD 1.562046
CDF 3278.932603
CHF 0.93804
CLF 0.027805
CLP 1067.015103
CNY 8.183883
CNH 8.188357
COP 4717.879349
CRC 580.953346
CUC 1.139706
CUP 30.202196
CVE 110.408995
CZK 24.790538
DJF 202.548937
DKK 7.459846
DOP 67.641926
DZD 149.982484
EGP 56.568025
ERN 17.095583
ETB 153.286886
FJD 2.560064
FKP 0.842219
GBP 0.841969
GEL 3.1171
GGP 0.842219
GHS 11.68214
GIP 0.842219
GMD 81.491626
GNF 9865.290948
GTQ 8.758789
GYD 239.153218
HKD 8.944677
HNL 29.631883
HRK 7.536418
HTG 149.476938
HUF 402.01973
IDR 18549.846911
ILS 3.977658
IMP 0.842219
INR 97.635551
IQD 1493.014221
IRR 47981.601627
ISK 144.013165
JEP 0.842219
JMD 181.912547
JOD 0.808013
JPY 165.188349
KES 147.600153
KGS 99.667092
KHR 4584.390624
KMF 490.64034
KPW 1025.734961
KRW 1549.452397
KWD 0.348781
KYD 0.949846
KZT 579.855513
LAK 24600.542833
LBP 102117.61393
LKR 340.800337
LRD 226.234886
LSL 20.195804
LTL 3.365254
LVL 0.689396
LYD 6.199765
MAD 10.44541
MDL 19.671605
MGA 5113.858932
MKD 61.539617
MMK 2393.005587
MNT 4080.03899
MOP 9.213417
MRU 45.183618
MUR 52.141757
MVR 17.557111
MWK 1978.529084
MXN 21.72096
MYR 4.825541
MZN 72.883935
NAD 20.196019
NGN 1775.353404
NIO 41.9186
NOK 11.490849
NPR 156.311852
NZD 1.886321
OMR 0.438218
PAB 1.13976
PEN 4.141721
PGK 4.680791
PHP 63.539768
PKR 321.620654
PLN 4.270903
PYG 9095.128338
QAR 4.149382
RON 5.043315
RSD 117.170822
RUB 90.03756
RWF 1618.381827
SAR 4.274521
SBD 9.521515
SCR 16.603585
SDG 684.390415
SEK 10.955015
SGD 1.467217
SHP 0.89563
SLE 25.472384
SLL 23899.054975
SOS 651.375243
SRD 42.422688
STD 23589.60304
SVC 9.972405
SYP 14818.304388
SZL 20.195684
THB 37.295158
TJS 11.294855
TMT 4.000366
TND 3.360707
TOP 2.669308
TRY 44.784274
TTD 7.729743
TWD 34.115914
TZS 3008.822789
UAH 47.355248
UGX 4125.892741
USD 1.139706
UYU 47.346965
UZS 14517.003584
VES 112.794221
VND 29677.93153
VUV 136.229867
WST 3.131886
XAF 654.670591
XAG 0.03119
XAU 0.000344
XCD 3.080111
XDR 0.815339
XOF 652.476625
XPF 119.331742
YER 277.318869
ZAR 20.208518
ZMK 10258.721699
ZMW 28.350665
ZWL 366.98471
  • AEX

    2.1400

    932.11

    +0.23%

  • BEL20

    9.5200

    4540.61

    +0.21%

  • PX1

    -13.2700

    7791.47

    -0.17%

  • ISEQ

    30.2200

    11651.99

    +0.26%

  • OSEBX

    1.5800

    1584.61

    +0.1%

  • PSI20

    -28.3300

    7425.75

    -0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7600

    2656.11

    -0.59%

  • N150

    9.7100

    3606.58

    +0.27%

Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs
Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs / Photo: Justin TALLIS - AFP

Au Royaume-Uni, un printemps exceptionnellement sec suscite les angoisses des agriculteurs

Sans elle, ses betteraves à sucre et ses pommes de terre ne pousseront pas: Luke Abblitt, agriculteur de l'est de l'Angleterre, "prie pour que la pluie" tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu'ici son printemps le plus sec depuis plus d'un siècle et demi.

Taille du texte:

Sur sa ferme de 400 hectares près de Peterborough, pas une goutte de pluie n'est tombée depuis la fin mars.

"Je ne sais pas très bien comment je vais m'en sortir", reconnaît l'agriculteur de 36 ans, qui n'a pas de système d'irrigation sur ses terres où il cultive également de l'orge et du blé.

Alignées dans son champ, les petites tiges vertes des betteraves à sucre, plantées en avril, devraient "faire au moins le double de taille" et avoir une racine, constate-t-il en grattant la terre poussiéreuse.

Dans le champ voisin, aidé de son père Clive, il vient de finir de planter à grand-peine ses pommes de terre dans un sol dur comme de la pierre.

Selon l'agence de météorologie Met office, il est tombé 80,6 millimètres de pluie au Royaume-Uni depuis le début du printemps en mars, bien moins que le plus bas niveau historique de la saison qui remonte à 1852 avec 100,7 mm.

Il s'agit "jusqu'à présent (du) printemps le plus sec depuis plus d'un siècle", a indiqué l'agence à l'AFP, tout en précisant qu'il fallait encore attendre la fin mai pour confirmer ce record.

Dans ce pays connu pour son climat océanique, l'absence de pluie et un ensoleillement record touchent notamment l'Écosse et le nord de l'Angleterre, où les niveaux des réservoirs d'eau "sont particulièrement, voire exceptionnellement bas", selon l'Agence de l'Environnement.

Cette dernière a convoqué une réunion de son groupe de travail sécheresse il y a deux semaines et a exhorté les compagnies d'eau à "faire davantage pour préserver les réserves" britanniques.

Le souvenir de l'été 2022, qui a vu le Royaume-Uni dépasser les 40 degrés pour la première fois, est dans toutes les têtes.

- "D'un extrême à l'autre" -

Dans la grange, Luke et Clive Abblitt manipulent une bruyante machine jaune qui emballe les pommes de terre récoltées l'an passé dans des sacs de 25 kilos.

"Les patates, très gourmandes en eau (...) sont celles qui me rapportent le plus", explique Luke, mais sans pluie, elles vont bientôt "cesser de grandir".

Si celles de cette année ne grossissent pas suffisamment pour atteindre le calibre de 45 millimètres, l'agriculteur ne pourra pas les vendre à ses clients, des restaurants britanniques qui en font des frites pour le célèbre "fish and chips".

"Nous passons d'un extrême à l'autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été", constate l'agriculteur, qui doit "adapter (ses) méthodes de culture ou explorer de nouvelles variétés" résistantes.

Avec le changement climatique, "la probabilité des sécheresses augmente", affectant la quantité d'eau dans les réservoirs ou les rivières, indique à l'AFP Liz Bentley, directrice de la Royal Meteorological Society.

Cette probabilité est passée, selon elle, d'un épisode de sécheresse grave tous les 16 ans à un tous les cinq ans dans les années 2020, avant de monter à un épisode tous les trois ans dans les prochaines décennies.

Côté agricole, la faible humidité du sol entraîne "une baisse des récoltes et une hausse du prix des denrées alimentaires dans les supermarchés", ajoute Liz Bentley.

Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, rapporte le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.

"Les conditions météorologiques extrêmes impactent notre capacité à nourrir le pays (...) et le gouvernement doit reconnaître l'importance de l'eau pour la production alimentaire" en période de pénurie, a plaidé sa vice-présidente Rachel Hallos dans un communiqué.

Luke Abblitt, lui, a demandé il y a deux ans une licence pour installer un système d'irrigation sur ces terres qu'il loue aux autorités locales.

Il ne l'a pas encore obtenue. Sans elle, "je ne peux compter que sur l'eau qui tombe du ciel", résume l'agriculteur.

(G.Gruner--BBZ)