Berliner Boersenzeitung - Au dernier jour du "conclave" des retraites, le patronat accusé de "torpiller" les négociations

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Au dernier jour du "conclave" des retraites, le patronat accusé de "torpiller" les négociations
Au dernier jour du "conclave" des retraites, le patronat accusé de "torpiller" les négociations / Photo: JOEL SAGET - AFP/Archives

Au dernier jour du "conclave" des retraites, le patronat accusé de "torpiller" les négociations

Avant même le début de la dernière réunion des partenaires sociaux du "conclave" sur les retraites, les syndicats ont accusé le patronat, représenté par le Medef et la CPME, de "ne pas jouer le jeu" et de "torpiller" la négociation avec de nouvelles propositions.

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Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises), ont convoqué une conférence de presse de dernière minute, avant la reprise du conclave à 15H.

Sur le trottoir, devant le bâtiment abritant ces discussions, ils se sont dits confiants dans la possibilité d'un accord grâce à une "proposition commune" sur "les différents éléments qui sont attendus par les syndicats de salariés", notamment l'âge de la décote, les carrières des femmes, la pénibilité.

Dans ses nouvelles propositions, le patronat a notamment semblé ouvrir une petite porte vers un départ anticipé à la retraite en cas d'usure mais seulement sur avis médical. Insuffisant pour les syndicats, qui fustigent autant le fond que la forme.

"C’est la der des der", "on demande que la négociation se fasse sur le texte paritaire", déjà sur la table et non sur les nouvelles propositions du Medef, a déclaré Yvan Ricordeau, en charge de la négociation pour la CFDT. "Ce que le Medef veut mettre sur la table c’est du réchauffé".

Même réaction pour Christelle Thieffinne, secrétaire nationale à la CFE-CGC, pour qui "la partie patronale n’a pas joué le jeu", et qui juge désormais les chances de réussite de la négociation proche de "zéro". "Ils torpillent cette négociation. Et ils veulent ne pas porter la responsabilité d'un non-dialogue social", a commenté la syndicaliste.

Pour rappel, ce processus de discussions a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l'U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l'éponge mi-mars.

La dernière réunion, le 17 juin, s'est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l'échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s'arrêter à l'origine le 28 mai.

"Le patronat, la balle est totalement dans leur camp", a résumé Marylise Léon, à la tête de la CFDT, lundi matin sur France Inter.

- Départs anticipés ou non -

Le principal point d'achoppement tourne autour de la finalité d'une reconnaissance de l'usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d'autres pistes, telle la reconversion.

"Si le Medef refuse des départs anticipés sur la pénibilité, il n'y aura pas la CFDT", a réaffirmé Marylise Léon lundi.

Pour le reste, il est acquis que l'âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s'est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu'il arrive à l'issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.

Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d'enfants qu'elles ont eus.

La fin du "conclave" est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s'était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement.

"A partir du moment où ce conclave n'aboutit pas sur l'abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure", a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin du soutien d'autres groupes à gauche. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.

od-pgr-lby-bat-ic/ito/de

(L.Kaufmann--BBZ)