Berliner Boersenzeitung - Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide

EUR -
AED 4.298532
AFN 80.751725
ALL 98.013615
AMD 448.886144
ANG 2.094611
AOA 1073.180331
ARS 1537.482956
AUD 1.789367
AWG 2.108324
AZN 1.991184
BAM 1.954766
BBD 2.364379
BDT 142.284741
BGN 1.954317
BHD 0.44127
BIF 3458.283725
BMD 1.170316
BND 1.498862
BOB 8.091789
BRL 6.316894
BSD 1.171046
BTN 102.40371
BWP 15.6284
BYN 3.872036
BYR 22938.193234
BZD 2.352276
CAD 1.611502
CDF 3382.212864
CHF 0.942578
CLF 0.028434
CLP 1115.4293
CNY 8.39649
CNH 8.40449
COP 4708.848273
CRC 592.269017
CUC 1.170316
CUP 31.013374
CVE 110.6532
CZK 24.453753
DJF 207.988316
DKK 7.463679
DOP 72.150088
DZD 151.88696
EGP 56.547452
ERN 17.55474
ETB 163.697914
FJD 2.631748
FKP 0.866425
GBP 0.862417
GEL 3.154024
GGP 0.866425
GHS 12.317607
GIP 0.866425
GMD 84.849855
GNF 10152.491197
GTQ 8.981981
GYD 244.992042
HKD 9.186933
HNL 30.837882
HRK 7.532389
HTG 153.284339
HUF 395.270125
IDR 18846.944111
ILS 3.961315
IMP 0.866425
INR 102.346241
IQD 1533.113936
IRR 49299.56083
ISK 143.200436
JEP 0.866425
JMD 187.670735
JOD 0.829787
JPY 172.59117
KES 151.539555
KGS 102.226371
KHR 4689.456395
KMF 492.122522
KPW 1053.211278
KRW 1614.450968
KWD 0.357509
KYD 0.975863
KZT 630.182061
LAK 25278.825269
LBP 104801.796089
LKR 352.333639
LRD 235.816295
LSL 20.573929
LTL 3.455639
LVL 0.707913
LYD 6.348951
MAD 10.571487
MDL 19.550242
MGA 5196.20254
MKD 61.505628
MMK 2456.768579
MNT 4208.912788
MOP 9.468107
MRU 46.742411
MUR 53.41358
MVR 18.027089
MWK 2032.251524
MXN 21.82074
MYR 4.924108
MZN 74.853274
NAD 20.574457
NGN 1794.567277
NIO 43.009359
NOK 11.939377
NPR 163.845737
NZD 1.959836
OMR 0.449986
PAB 1.170991
PEN 4.126827
PGK 4.853772
PHP 66.31771
PKR 330.555538
PLN 4.250997
PYG 8771.360539
QAR 4.260538
RON 5.060799
RSD 117.13227
RUB 92.982067
RWF 1689.936277
SAR 4.391415
SBD 9.632393
SCR 17.255347
SDG 702.775855
SEK 11.171702
SGD 1.498572
SHP 0.919685
SLE 27.160965
SLL 24540.938595
SOS 668.843205
SRD 43.944167
STD 24223.177955
STN 24.986246
SVC 10.24658
SYP 15216.389898
SZL 20.574762
THB 37.844487
TJS 10.919451
TMT 4.107809
TND 3.36875
TOP 2.740993
TRY 47.717288
TTD 7.952556
TWD 35.055664
TZS 3048.672852
UAH 48.621283
UGX 4166.6715
USD 1.170316
UYU 46.895196
UZS 14672.835937
VES 155.362431
VND 30767.607149
VUV 139.911374
WST 3.110847
XAF 655.621424
XAG 0.030406
XAU 0.000349
XCD 3.162838
XCG 2.110502
XDR 0.821957
XOF 659.469611
XPF 119.331742
YER 281.197679
ZAR 20.501832
ZMK 10534.249696
ZMW 26.962969
ZWL 376.841269
  • AEX

    5.1000

    900.11

    +0.57%

  • BEL20

    21.7300

    4746.15

    +0.46%

  • PX1

    51.1800

    7804.97

    +0.66%

  • ISEQ

    103.4800

    11601.09

    +0.9%

  • OSEBX

    2.9200

    1626.56

    +0.18%

  • PSI20

    4.6500

    7759.56

    +0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.8500

    3080.93

    +0.06%

  • N150

    10.7600

    3719.42

    +0.29%

Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide
Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide / Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP/Archives

Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide

Le Parlement a définitivement adopté mardi la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde.

Taille du texte:

Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi, adoptée par 316 voix contre 223 lors d'une dernière séance tendue à l'Assemblée, est présentée comme l'une des réponses à la colère des agriculteurs de l'hiver 2024.

Réclamée par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs qui ont salué tous deux après le vote "un premier pas pour relancer notre appareil de production agricole", la loi est critiquée par la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français.

Ce texte "entérine qu'une majorité d'élus continue à promouvoir un modèle agro-industriel qui ne répond en rien aux attentes du monde paysan. Toute la colère qui nous a fait descendre dans la rue l'an dernier, c'était pour demander un revenu digne", a réagi Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne.

La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.

- Les filières fixées à l'automne ? -

L'acétamipride est interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu'en 2033. Ses effets sur l'humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur.

Le produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre "un tueur d'abeilles".

Le texte prévoit une réintroduction sans délai, avec toutefois une clause de réexamen par un conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d'autorisation sont toujours remplis.

La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard (LR), a salué sur X "un grand pas pour la reconquête de notre souveraineté alimentaire".

Le rapporteur LR Julien Dive a lui souligné dans l'hémicycle les garde-fous du texte et estimé que les terres concernées par la mesure sur l'acétamipride atteindraient au maximum 500.000 hectares, soit "1,7% des surfaces agricoles".

L'ONG Greenpeace a dénoncé dans un communiqué "un jour noir pour la santé publique et l'environnement". L'association Agir pour l'Environnement estime elle "qu'en renonçant à écouter les alertes de la communauté scientifique, une majorité parlementaire de circonstance verse dans un +trumpisme en marche+"

- "Bataille de l'opinion" -

La gauche et les écologistes se sont frontalement opposés au texte. C'est un "recul majeur", a jugé la députée socialiste Mélanie Thomin.

Il "légalise des pesticides mortifères, organise la privatisation des ressources en eau, exonère de toutes les garanties écologiques ordinaires", a tancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques. La députée a critiqué "un traité de soumission à l'agrochimie".

"Le gouvernement a perdu la bataille de l'opinion. Vous avez perdu les scientifiques, les malades des pesticides, les apiculteurs", a lancé la députée écologiste et ancienne ministre Delphine Batho.

A l'inverse, la grande majorité de la coalition gouvernementale et l'alliance RN-UDR (extrême droite) ont voté pour. Le groupe macroniste Ensemble pour la République a voté aux deux tiers pour (14 contre, 10 abstentions). Neuf députés MoDem et trois Horizons ont voté contre.

"Ce texte est certes une victoire, mais une victoire partielle", a estimé Hervé de Lépinau (RN), renvoyant à "2027" une revue en profondeur des conditions d'exercice des agriculteurs.

La loi "n'est au final ni une caricature qu'on voudrait en faire d'un côté, ni une réponse miracle", a estimé Eric Martineau (MoDem).

"À l'heure de l'effondrement de la biodiversité, réautoriser des néonicotinoïdes et fragiliser nos ressources en eau est une faute politique et sociétale grave", a jugé au contraire Sandrine Le Feur, présidente macroniste de la commission du Développement durable.

Le texte prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l'eau pour l'irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique.

Mais la gauche critique une "maladaptation". Tout comme elle proteste contre les mesures prévoyant de faciliter l'agrandissement ou la création de bâtiments d'élevage intensif.

Les parlementaires insoumis, écologistes et socialistes ont annoncé qu'ils déposeraient des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.

(O.Joost--BBZ)