Berliner Boersenzeitung - Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou

EUR -
AED 4.302379
AFN 77.630569
ALL 96.538014
AMD 446.976007
ANG 2.097477
AOA 1074.275501
ARS 1697.812677
AUD 1.7715
AWG 2.111649
AZN 1.988399
BAM 1.95657
BBD 2.359729
BDT 143.286422
BGN 1.95657
BHD 0.441674
BIF 3464.164096
BMD 1.171511
BND 1.514596
BOB 8.096188
BRL 6.491695
BSD 1.171561
BTN 104.976337
BWP 16.479489
BYN 3.443356
BYR 22961.621678
BZD 2.356328
CAD 1.615778
CDF 2997.309068
CHF 0.931329
CLF 0.027194
CLP 1066.824736
CNY 8.248552
CNH 8.240211
COP 4522.280754
CRC 585.130409
CUC 1.171511
CUP 31.04505
CVE 110.308437
CZK 24.328951
DJF 208.632154
DKK 7.469457
DOP 73.388899
DZD 152.378002
EGP 55.864539
ERN 17.57267
ETB 182.00927
FJD 2.675378
FKP 0.875597
GBP 0.875271
GEL 3.145526
GGP 0.875597
GHS 13.456299
GIP 0.875597
GMD 85.520537
GNF 10241.032647
GTQ 8.977535
GYD 245.11652
HKD 9.115606
HNL 30.865154
HRK 7.537036
HTG 153.610488
HUF 386.592292
IDR 19560.724345
ILS 3.757095
IMP 0.875597
INR 104.941054
IQD 1534.804365
IRR 49320.626361
ISK 147.176814
JEP 0.875597
JMD 187.463818
JOD 0.830623
JPY 184.597964
KES 151.019467
KGS 102.44844
KHR 4701.851464
KMF 492.034348
KPW 1054.359906
KRW 1728.822826
KWD 0.359923
KYD 0.976384
KZT 606.298744
LAK 25374.991999
LBP 104916.71342
LKR 362.742839
LRD 207.371657
LSL 19.654239
LTL 3.459169
LVL 0.708636
LYD 6.350501
MAD 10.739129
MDL 19.83481
MGA 5328.098064
MKD 61.574246
MMK 2460.509788
MNT 4160.172387
MOP 9.390298
MRU 46.887463
MUR 54.065043
MVR 18.100085
MWK 2031.59999
MXN 21.112051
MYR 4.77627
MZN 74.866593
NAD 19.654239
NGN 1710.59357
NIO 43.116978
NOK 11.867632
NPR 167.962139
NZD 2.034347
OMR 0.451528
PAB 1.171561
PEN 3.945454
PGK 4.983963
PHP 68.61665
PKR 328.252757
PLN 4.204513
PYG 7860.095097
QAR 4.271282
RON 5.078971
RSD 117.426239
RUB 94.25453
RWF 1705.871727
SAR 4.394365
SBD 9.544009
SCR 17.761994
SDG 704.665134
SEK 10.855317
SGD 1.5146
SHP 0.878937
SLE 28.175218
SLL 24566.01071
SOS 668.363184
SRD 45.034656
STD 24247.918847
STN 24.509651
SVC 10.251037
SYP 12955.112643
SZL 19.651738
THB 36.814765
TJS 10.796251
TMT 4.10029
TND 3.42935
TOP 2.820719
TRY 50.15797
TTD 7.952131
TWD 36.92475
TZS 2923.151059
UAH 49.537807
UGX 4190.650167
USD 1.171511
UYU 45.998113
UZS 14084.546121
VES 330.553221
VND 30825.391347
VUV 141.78771
WST 3.265972
XAF 656.2154
XAG 0.017352
XAU 0.000269
XCD 3.166068
XCG 2.111531
XDR 0.816121
XOF 656.2154
XPF 119.331742
YER 279.283144
ZAR 19.644956
ZMK 10545.005839
ZMW 26.507438
ZWL 377.226164
  • AEX

    4.5100

    944.59

    +0.48%

  • BEL20

    19.7100

    5074.52

    +0.39%

  • PX1

    0.8200

    8151.38

    +0.01%

  • ISEQ

    28.7700

    13105.03

    +0.22%

  • OSEBX

    10.3900

    1660.14

    +0.63%

  • PSI20

    83.7200

    8211.61

    +1.03%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    46.5400

    4164.85

    +1.13%

  • N150

    9.6800

    3734.28

    +0.26%

Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou
Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Budget 2026: les pistes d'économies sur la table avant les annonces de Bayrou

Comment trouver 40 milliards d'euros en 2026? Les contributions ont foisonné ces dernières semaines mais le flou persiste sur les pistes que retiendra mardi le Premier ministre François Bayrou. Voici les principales pistes sur la table.

Taille du texte:

- Décréter une "année blanche" -

L'hypothèse, qui revient avec insistance, consisterait à reconduire à l'identique certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans augmentation. Mais les ressources espérées de ce gisement d'économies varient significativement selon le périmètre retenu.

D'après la commission des Finances du Sénat, le gel entre 2025 et 2026 des dépenses de l'Etat sur ses missions budgétaires (hormis la défense, la contribution au budget de l'UE et la charge de la dette) pourrait rapporter 10 milliards d'euros.

Pour l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et l'Institut des politiques publiques (IPP), une année blanche pourrait permettre d'économiser entre 5,7 et 6 milliards d'euros.

- Désindexer les retraites -

La piste d'une désindexation des pensions de retraites par rapport à l'inflation gagne du terrain, renforcée par une proposition en ce sens du Comité de suivi des retraites (CSR), et appuyée par plusieurs parlementaires du camp gouvernemental.

Dans le cadre d'une "année blanche", s'abstenir d'indexer les pensions de retraites sur l'inflation rapporterait 3,7 milliards d'euros, selon les chiffres de l'OFCE.

Dans cette équation en 2026, près de 10 millions de ménages dont "la personne de référence est retraitée" verraient leur revenu disponible réduit de plusieurs centaines d'euros, toujours d'après l'OFCE.

- Réduire la protection sociale -

Plusieurs pistes ont été avancées ces derniers mois pour réduire le déficit de la protection sociale (Sécurité sociale, assurance chômage, retraites complémentaires), notamment par l'Assurance maladie qui devrait connaître un trou de 16 milliards d'euros en 2025.

Elle a proposé fin juin d'économiser 3,9 milliards d'euros en 2026 en améliorant la pertinence des soins, luttant contre les fraudes, régulant les prix, renforçant la prévention et réformant les indemnités journalières.

Côté assurance vieillesse, dont le déficit est plus faible (environ 6 milliards d'euros en 2025), de nombreux acteurs ont appelé à une mise à contribution des retraités, soit par la désindexation des pensions, soit par une hausse de la CSG, qui pourrait le cas échéant épargner les retraités les plus modestes.

Selon Les Echos, le gouvernement envisage également un nouveau durcissement des règles de l'assurance chômage.

- Geler le barème de l'impôt sur le revenu -

Cela consisterait à ne pas réévaluer les seuils des différentes tranches qui habituellement sont ajustés automatiquement chaque année pour neutraliser les effets de l'inflation.

Sans ajustement, des ménages jusque-là non imposables seront soumis à l'impôt et d'autres verront leur niveau d'imposition augmenter, un chiffon rouge agité par plusieurs partis politiques.

Début 2025, les seuils des différentes tranches avaient été réévalués, ce qui avait permis à 600.000 contribuables de ne pas devenir imposables.

En 2026, l'OFCE calcule qu'un gel du barème de l'IR pourrait rapporter 1,2 milliard d'euros, avec une hypothèse d'inflation à 1,1%.

- Réformer agences et opérateurs -

Le Sénat a estimé que réformer le fonctionnement de "l'archipel" d'opérateurs et d'agences de l'Etat, soit 434 opérateurs, 317 organismes consultatifs et 1.153 organismes publics nationaux (comme l'Ademe - pour la transition écologique -, l'Agence Bio, l'Agence nationale du sport, etc.), permettrait d'économiser 540 millions d'euros sur plusieurs années.

Mais le gouvernement voit plus grand, visant 2 à 3 milliards d'euros d'économies. Certaines agences pourraient être fusionnées et certaines missions rognées.

- Limiter les dépenses de la fonction publique -

Matignon a exhorté fin avril à maitriser l'augmentation des dépenses concernant la masse salariale de la fonction publique. Une circulaire soulignait que la rémunération des 5,8 millions d'agents publics coûtait 107 milliards d'euros en 2024, en hausse de 6,7%.

Certaines mesures dites "catégorielles" (concernant certaines catégories de fonctionnaires) ont à elles seules contribué à gonfler la masse salariale de 3,7 milliards d'euros en 2024.

Le gouvernement pourrait aussi actionner le levier des réductions d'emploi. Le ministre de l'Economie Eric Lombard disait début juin vouloir engager la "baisse du nombre de fonctionnaires", tout en se gardant d'en préciser le nombre.

Le Sénat préconise de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d'Etat (l'une des trois branches, à côté de l'hospitalière et de la territoriale, NDLR), avec 500 millions espérés à la clé.

En 2025, après l'abandon de la suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale, le projet de budget amendé par le Sénat prévoyait la création de 3.076 emplois pour l'Etat et la suppression de 812 postes au sein des opérateurs.

- Et aussi... -

D'autres pistes sont évoquées pour améliorer les finances publiques.

Parmi elles, celle de "rationaliser" les aides publiques aux entreprises, prônée par la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. Selon une commission d'enquête sénatoriale, ces aides étaient de 211 milliards d'euros en 2023.

Ou encore taxer davantage les plus riches: ceux gagnant plus de 250.000 euros par an doivent actuellement payer une contribution qui garantit un niveau minimum d'imposition de 20% (CRDH). Mais la gauche rêve d'obtenir une "taxe Zucman" (inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman) sur les 1.800 contribuables "ultra-riches" ayant plus de 100 millions d'euros de patrimoine, en prélevant 2% par an de celui-ci, pour un rendement annuel de 20 milliards d'euros.

L'idée d'augmenter la TVA pour compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail, soit une "TVA sociale", est elle fortement rejetée par la gauche et le Rassemblement national, ce dernier menaçant le gouvernement de censure si elle venait à être retenue.

(A.Lehmann--BBZ)