Berliner Boersenzeitung - La dette a continué de gonfler à fin juin dans une France en quête de budget

EUR -
AED 4.272323
AFN 76.901107
ALL 96.34399
AMD 443.867208
ANG 2.08242
AOA 1066.771894
ARS 1668.20484
AUD 1.756258
AWG 2.09399
AZN 1.976567
BAM 1.953034
BBD 2.343182
BDT 142.218617
BGN 1.952761
BHD 0.438569
BIF 3436.648432
BMD 1.163328
BND 1.50867
BOB 8.067611
BRL 6.323501
BSD 1.163353
BTN 104.720165
BWP 15.477151
BYN 3.36455
BYR 22801.223172
BZD 2.339797
CAD 1.608062
CDF 2596.547997
CHF 0.938672
CLF 0.02742
CLP 1075.670733
CNY 8.224839
CNH 8.22457
COP 4457.231965
CRC 568.095569
CUC 1.163328
CUP 30.828184
CVE 110.109084
CZK 24.283648
DJF 207.167538
DKK 7.468866
DOP 74.584388
DZD 151.309343
EGP 55.258182
ERN 17.449916
ETB 180.850491
FJD 2.626099
FKP 0.87253
GBP 0.87349
GEL 3.135191
GGP 0.87253
GHS 13.291237
GIP 0.87253
GMD 84.92322
GNF 10112.680313
GTQ 8.911381
GYD 243.396394
HKD 9.050992
HNL 30.640612
HRK 7.528124
HTG 152.324307
HUF 383.718951
IDR 19418.266183
ILS 3.747236
IMP 0.87253
INR 104.815303
IQD 1524.041937
IRR 48990.628525
ISK 148.78808
JEP 0.87253
JMD 186.505905
JOD 0.824836
JPY 181.307536
KES 150.3603
KGS 101.733296
KHR 4657.425043
KMF 490.924645
KPW 1046.994789
KRW 1708.078917
KWD 0.357293
KYD 0.969531
KZT 594.478211
LAK 25230.381892
LBP 104180.926226
LKR 358.991663
LRD 205.340118
LSL 19.754527
LTL 3.435004
LVL 0.703685
LYD 6.322048
MAD 10.747082
MDL 19.725154
MGA 5187.676479
MKD 61.55284
MMK 2443.021959
MNT 4127.457164
MOP 9.323298
MRU 46.395304
MUR 53.652889
MVR 17.913837
MWK 2017.352074
MXN 21.202066
MYR 4.784783
MZN 74.34859
NAD 19.754527
NGN 1688.476823
NIO 42.809381
NOK 11.789849
NPR 167.552464
NZD 2.016495
OMR 0.447293
PAB 1.163358
PEN 3.913259
PGK 4.937009
PHP 68.818402
PKR 328.799615
PLN 4.234408
PYG 8000.670946
QAR 4.240495
RON 5.088162
RSD 117.389042
RUB 89.045059
RWF 1692.70311
SAR 4.366162
SBD 9.574876
SCR 17.313484
SDG 699.740757
SEK 10.956657
SGD 1.509627
SHP 0.872797
SLE 27.567156
SLL 24394.39831
SOS 663.663097
SRD 44.973043
STD 24078.534907
STN 24.465357
SVC 10.179586
SYP 12862.717918
SZL 19.749035
THB 37.12993
TJS 10.673985
TMT 4.08328
TND 3.417261
TOP 2.801014
TRY 49.504016
TTD 7.881873
TWD 36.263833
TZS 2850.153307
UAH 49.045052
UGX 4116.171448
USD 1.163328
UYU 45.445648
UZS 13949.247684
VES 296.12732
VND 30665.318511
VUV 141.743431
WST 3.244067
XAF 655.032281
XAG 0.020154
XAU 0.000278
XCD 3.143951
XCG 2.096731
XDR 0.814514
XOF 655.02947
XPF 119.331742
YER 277.511843
ZAR 19.815368
ZMK 10471.343142
ZMW 26.903021
ZWL 374.591049
  • AEX

    -2.3700

    945.12

    -0.25%

  • BEL20

    -1.5100

    5028.12

    -0.03%

  • PX1

    -6.4900

    8108.43

    -0.08%

  • ISEQ

    28.0300

    12770.34

    +0.22%

  • OSEBX

    7.8400

    1640.22

    +0.48%

  • PSI20

    1.6400

    8199.9

    +0.02%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    88.2500

    4351.43

    +2.07%

  • N150

    7.0000

    3692.37

    +0.19%

La dette a continué de gonfler à fin juin dans une France en quête de budget
La dette a continué de gonfler à fin juin dans une France en quête de budget / Photo: Ludovic Marin - AFP

La dette a continué de gonfler à fin juin dans une France en quête de budget

La dette publique de la France a encore gonflé au deuxième trimestre, atteignant 115,6% du PIB et un record en valeur absolue à plus de 3.400 milliards d'euros, alors que le Premier ministre tente toujours de trouver la martingale pour boucler un budget 2026 dans un climat social tendu.

Taille du texte:

A fin juin, la dette atteignait 115,6% du produit intérieur brut (PIB) et 3.416,3 milliards d'euros en valeur absolue, un record dû à une hausse de 70,9 milliards par rapport au premier trimestre, a indiqué l'Institut national de la statistique.

L'endettement s'établissait à 113,9% du PIB à fin mars et 112,1% au deuxième trimestre 2024. Au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, il était de 101,2% ou 2.281,3 milliards d'euros.

Alimentée par l'accumulation ininterrompue des déficits depuis 1975, la dette n'en finit plus de monter depuis la fin des années 1990, mais elle "augmente plus vite que celle de ses voisins européens", surtout depuis 2019, constate Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, auprès de l'AFP.

Outre les très coûteuses mesures de soutien face aux crises sanitaire et inflationniste, il y voit le résultat d'une baisse de prélèvements obligatoires non financée, et d'une croissance plus molle qu'espéré par le gouvernement, et donc moins génératrice de recettes.

Différence entre des dépenses chroniquement plus élevées que les recettes, "le déficit n'est pas seulement un déficit de crise, il est aussi structurel", note l'économiste, qui situe "le tournant" au moment de la crise des gilets jaunes.

- Dette instable -

Toujours sans gouvernement et en quête d'un compromis pour éviter une censure, le Premier ministre a jusqu'à la mi-octobre pour transmettre un projet de budget à l'Assemblée nationale qui puisse être adopté avant la fin de l'année.

 

En 2026, le niveau du déficit public dépendra du montant de l'effort budgétaire qui sera consenti. Le curseur sera-t-il autour de 35 milliards d'euros, comme l'accepterait la droite? Ou vers 22 milliards comme le souhaitent les socialistes, moitié moins que les 44 milliards ambitionnés par l'ex-Premier ministre François Bayrou afin de ramener le déficit à 4,6% du PIB?

Davantage que le niveau de la dette, c'est toutefois son évolution qui inquiète. "Aujourd'hui, on n'est pas capable de stabiliser la dette", souligne l'expert en finances publiques François Ecalle, président du site spécialisé Fipeco, interrogé par l'AFP.

La France est troisième sur le podium des pays de la zone euro les plus endettés, derrière la Grèce et l'Italie, et première concernant l'ampleur de son déficit, espéré à 5,4% du PIB cette année, loin du seuil maximal européen de 3% qui permettrait de stabiliser la dette.

L'agence de notation Fitch, qui a dégradé en septembre la note souveraine de la France en citant son instabilité politique et sa fragilité budgétaire, voit même l'endettement grimper jusqu'à 121% du PIB en 2027.

- "Flottement politique" -

Cette dette qui gonfle devient de plus en plus coûteuse avec la remontée des taux auxquels la France emprunte sur les marchés, une hausse accentuée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, compliquant l'équation budgétaire.

Au vu de l'effort requis pour parvenir à la stabiliser, François Ecalle juge nécessaire de réaliser essentiellement des économies sur les dépenses, mais aussi d'augmenter les prélèvements obligatoires.

Alors que la taxe Zucman visant le patrimoine des plus aisés occupe le terrain du débat politique, "il est nécessaire, au moins pour des raisons politiques et sociales, de prélever un peu plus sur les riches."

Surtout, pour éviter une perte de confiance des investisseurs et un emballement des taux souverains, il faut "de la crédibilité" et "une stratégie claire de redressement des finances publiques sur plusieurs années", sans nuire à l'économie, estime Mathieu Plane.

Or, actuellement "on ne voit pas émerger de réelle stratégie: il y a un flottement politique tel qu'arriver à faire passer un budget pour une année, c'est déjà extraordinaire".

(A.Lehmann--BBZ)