Berliner Boersenzeitung - "L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise

EUR -
AED 4.24886
AFN 76.755988
ALL 96.705015
AMD 442.955826
ANG 2.070898
AOA 1060.912737
ARS 1625.564282
AUD 1.782648
AWG 2.088273
AZN 1.971388
BAM 1.956939
BBD 2.329306
BDT 141.154573
BGN 1.95614
BHD 0.432708
BIF 3405.840612
BMD 1.156938
BND 1.506102
BOB 8.002553
BRL 6.169262
BSD 1.156493
BTN 102.503415
BWP 15.526833
BYN 3.941462
BYR 22675.988338
BZD 2.325823
CAD 1.625325
CDF 2487.417507
CHF 0.931775
CLF 0.027843
CLP 1092.288933
CNY 8.236648
CNH 8.243359
COP 4373.226322
CRC 580.647896
CUC 1.156938
CUP 30.658862
CVE 110.329197
CZK 24.306697
DJF 205.611509
DKK 7.470586
DOP 74.302913
DZD 149.721294
EGP 54.319055
ERN 17.354073
ETB 178.522661
FJD 2.642737
FKP 0.878859
GBP 0.879199
GEL 3.129564
GGP 0.878859
GHS 12.646194
GIP 0.878859
GMD 84.456898
GNF 10038.841239
GTQ 8.862042
GYD 241.954968
HKD 9.001269
HNL 30.407693
HRK 7.537498
HTG 153.9289
HUF 384.867503
IDR 19304.092011
ILS 3.773991
IMP 0.878859
INR 102.550427
IQD 1514.981513
IRR 48707.097807
ISK 146.445681
JEP 0.878859
JMD 185.618004
JOD 0.820315
JPY 177.514855
KES 149.480811
KGS 101.174688
KHR 4654.668151
KMF 487.071379
KPW 1041.242842
KRW 1684.490865
KWD 0.355069
KYD 0.963752
KZT 607.123759
LAK 25109.284637
LBP 103560.815603
LKR 352.501201
LRD 211.171961
LSL 20.032989
LTL 3.416138
LVL 0.699821
LYD 6.314674
MAD 10.720138
MDL 19.717217
MGA 5197.957111
MKD 61.557148
MMK 2428.95031
MNT 4145.120637
MOP 9.26415
MRU 45.809655
MUR 53.11547
MVR 17.822678
MWK 2005.401538
MXN 21.347365
MYR 4.831419
MZN 73.986633
NAD 20.032556
NGN 1661.363625
NIO 42.555497
NOK 11.754927
NPR 164.005264
NZD 2.055318
OMR 0.44128
PAB 1.156558
PEN 3.902838
PGK 4.882841
PHP 68.034333
PKR 327.015732
PLN 4.24089
PYG 8182.761253
QAR 4.214953
RON 5.089144
RSD 118.204806
RUB 93.56087
RWF 1680.363218
SAR 4.339343
SBD 9.522286
SCR 15.794975
SDG 694.74563
SEK 11.025394
SGD 1.505221
SHP 0.868003
SLE 26.845208
SLL 24260.414632
SOS 660.875971
SRD 44.656701
STD 23946.284488
STN 24.514688
SVC 10.118888
SYP 12792.126056
SZL 20.040007
THB 37.479056
TJS 10.674072
TMT 4.060853
TND 3.418489
TOP 2.709669
TRY 48.833247
TTD 7.83946
TWD 35.844032
TZS 2840.283621
UAH 48.493817
UGX 4047.442521
USD 1.156938
UYU 46.056799
UZS 13947.115322
VES 264.006395
VND 30439.043529
VUV 141.365386
WST 3.263611
XAF 656.333224
XAG 0.023931
XAU 0.000289
XCD 3.126684
XCG 2.084249
XDR 0.817973
XOF 656.3389
XPF 119.331742
YER 275.933908
ZAR 20.019316
ZMK 10413.836097
ZMW 26.164885
ZWL 372.533622
  • AEX

    -10.2800

    950.77

    -1.07%

  • BEL20

    -11.8200

    4914.46

    -0.24%

  • PX1

    -14.3400

    7950.18

    -0.18%

  • ISEQ

    -113.9900

    12012.45

    -0.94%

  • OSEBX

    -4.4900

    1599.21

    -0.28%

  • PSI20

    -190.1600

    8186.96

    -2.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    -19.2800

    3618.83

    -0.53%

"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise
"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise / Photo: Sebastien Salom-Gomis - AFP/Archives

"L'avenir d'ArcelorMittal France incertain", plan social "ou non", selon un rapport d'expertise

L'avenir d'ArcelorMittal en France est "incertain" et les suppressions de postes ne permettront pas de résoudre ses "problèmes de fond", ont estimé des experts mandatés par le CSEC du groupe dans un rapport consulté mardi par l'AFP et contesté par l'entreprise.

Taille du texte:

Auteur de ce rapport, le cabinet d'expertise Secafi avait été mandaté par le comité social et économique central (CSEC) d'ArcelorMittal France Nord après l'annonce en avril d'un plan social qui touche sept usines et le siège français du groupe, selon la synthèse du rapport consultée par l'AFP.

Les problèmes rendant l'avenir du sidérurgiste en France "incertain" sont "multifactoriels" et "découlent en partie de décisions de gestion" passées, notamment le sous-investissement dans l'outil de production, d'après ce texte, daté du 20 octobre.

Le groupe a fait le "choix stratégique assumé de privilégier la distribution" de liquidités "aux actionnaires, au détriment de l'anticipation" et de l'investissement, estime Secafi.

Le cabinet d'expertise relève ainsi que la liquidité distribuée par le groupe aux actionnaires entre 2020 et 2024 (13 milliards d'euros) a été à peine inférieure à celle consacrée aux investissements industriels (15,5 milliards d'euros dans le monde).

- "Précipitation" -

Interrogée par l'AFP, la direction a répondu qu'"ArcelorMittal n'est pas en accord avec les conclusions de ce rapport".

Elle oppose que le groupe a investi 1,7 milliard d'euros en France ces cinq dernières années (2020-2024), dont plus d'un milliard d'euros sur les sites d'ArcelorMittal France Nord, et ceci alors que le marché français de l'acier est "frappé par une crise grave et profonde, avec une demande en baisse et des importations massives en Europe d'acier à bas prix".

Dans ce contexte, ArcelorMittal France Nord a mis en œuvre des mesures d'adaptation et annoncé au printemps des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d'emplois, évaluées à 270 emplois à ce jour.

En France, "la dégradation des performances industrielles (et par conséquent des performances économiques) provient surtout d'une fragilité de l'amont, résultant de coupes trop importantes dans les budgets de maintenance au cours des dernières années et des investissements notoirement insuffisants au moins jusqu'en 2021", juge Secafi.

Le cabinet dénonce aussi "une forme de précipitation" dans la décision de procéder à des licenciements, "pour lequel la démonstration économique est de ce fait nettement insuffisante au regard" de leur impact.

Les suppressions de postes "permettront tout au plus de faire environ 37 millions d'euros d'économies", tandis que, "avec une durée de vie de hauts-fourneaux limitée et des investissements de décarbonation qui tardent à être confirmés, l'avenir d'ArcelorMittal France reste incertain, PSE ou non".

- La gauche pousse pour nationaliser -

Les syndicats d'ArcelorMittal sont censés se prononcer vendredi sur le projet de plan social, mais la CFE-CGC a appelé à repousser cette échéance, "parce qu'il y a encore trop de sujets à travailler", a indiqué mardi à l'AFP Pascal Deshayes, DSC CFE-CGC pour ArcelorMittal France.

"On attend que la direction revienne, mais le planning qui était prévu ne va plus tenir", a-t-il indiqué.

Mardi soir, lors d'un meeting à Dunkerque (Nord) organisé par la CGT, plusieurs personnalités politiques de gauche sont venues soutenir les salariés d'ArcelorMittal et une proposition de loi pour nationaliser l'entreprise.

Les salariés d'ArcelorMittal sont invités à venir à Paris pour "mettre la pression" le 27 novembre, jour de l'examen de la proposition de loi à l'Assemblée nationale, a affirmé à l'AFP la députée insoumise Aurélie Trouvé, qui a déposé le texte.

"Arcelor a laissé se détériorer l'outil de production" et "veut délocaliser en Inde pour faire plus de profit", a de son côté accusé la députée du groupe écologiste et social Clémentine Autain, également présente à Dunkerque aux côtés de François Ruffin.

La probabilité que cette proposition de loi aboutisse paraît cependant mince. Un texte similaire, porté par des sénateurs communistes, a été rejeté fin octobre au Sénat, dominé par la droite et le centre.

Le gouvernement s'oppose aussi à cette option. Nationaliser ArcelorMittal "reviendrait à placer l'entreprise sous perfusion publique sans pour autant régler ce qui mine la filière, la concurrence mondiale faussée, la faiblesse de la demande européenne et le déficit de compétitivité", selon le ministre délégué à l'Industrie Sébastien Martin.

(A.Berg--BBZ)