Berliner Boersenzeitung - Coup d'envoi apaisé des négociations entre industriels et supermarchés

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Coup d'envoi apaisé des négociations entre industriels et supermarchés
Coup d'envoi apaisé des négociations entre industriels et supermarchés / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - AFP/Archives

Coup d'envoi apaisé des négociations entre industriels et supermarchés

Pâtes, poulet et calumet de la paix: source d'habituelles tensions sur fond de guerre des prix, les négociations commerciales annuelles entre la grande distribution et l'industrie agroalimentaire démarrent lundi dans un contexte apaisé après la signature d'une charte censée ramener le calme autour de la table.

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D'ici au 1er mars, trois mois de négociations intenses fixeront les prix et les conditions (modalités de livraison, calendrier promotionnel...) auxquelles les grandes surfaces s'approvisionnent auprès des fabricants.

Ces tractations opposent des distributeurs en quête de prix compétitifs pour attirer les clients, et des industriels invoquant coûts de production et besoins d'investissements.

Opaques et sources de tensions, elles sont accusées de tirer vers le bas les revenus des agriculteurs malgré leur encadrement par la loi Egalim.

Elles déterminent in fine les tarifs en rayon, uniquement pour les produits de grandes marques (par exemple Nutella de Ferrero, Actimel de Danone, bonbons Haribo...), et non ceux des marques des supermarchés (Carrefour, Marque Repère, U...), qui pèsent plus du tiers des ventes.

Mais cette année, les discussions ont commencé avant l'heure, début novembre, pour élaborer une charte commune inédite engageant toutes les parties prenantes, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) et cinq organisations d'industriels (Ania, Ilec, Feef, Pact'Alim, et la Coopération agricole).

- Des PME mieux considérées -

Au terme d'un dialogue "constructif", aux dires de plusieurs participants, la fumée blanche est sortie dimanche, avec la signature d'un document construit autour de trois thèmes: le respect mutuel lors des échanges, une attention particulière portée aux PME et la valorisation des produits frais et de l'origine des produits.

"C'est un signal positif après des années d'hyperinflation. N'oublions pas que l'enjeu de ces négociations est le tarif payé par le consommateur", a commenté sur LinkedIn Thierry Cotillard, patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché.

Cette charte "constitue une avancée vers des négociations commerciales plus apaisées et de bonne foi", s'est félicitée Karima Kaci, directrice générale de Pact'Alim, qui représente 3.000 PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) de l'industrie alimentaire.

Le traitement différencié pour les PME, dont les négociations avec la grande distribution devront être bouclées avant le 15 janvier, a été particulièrement salué par les participants.

"Ça veut dire des négociations plus rapides, plus courtes et ça permet de se concentrer sur le développement de l'activité, sur les investissements, sur le développement de produits", résume auprès de l'AFP Léonard Prunier, de la Feef, qui représente 22.000 PME et ETI.

- "Volonté collective" -

Mais ce document, non contraignant, résistera-t-il à la guerre des prix?

Dominique Schelcher, le patron de Coopérative U, a dit redouter "des exigences très fortes des multinationales" face aux "postures beaucoup plus raisonnables des PME", comme ce fut le cas dernièrement, selon lui, pour la négociation sur les chocolats de Pâques 2026.

"L'enjeu principal pour les PME et ETI sera que la hausse des tarifs ne puisse être inférieure à la hausse de la matière première agricole. Il en va de notre souveraineté alimentaire", prévient Karima Kaci.

Le lancement prochain, par le Sénat, d'une commission d'enquête sur les marges de la grande distribution, à l'initiative des Ecologistes, pourraient aussi parasiter le processus.

En 2025, les industriels de l'agroalimentaire ont obtenu 1,5% de hausse moyenne des prix alors qu'ils demandaient une augmentation moyenne de 5,7%.

"Ce n'est pas juste un acte politique, c'est une volonté collective de progresser", assure Judith Jiguet, déléguée générale de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). "On va se donner des clauses de revoyure tout au long de ces trois mois à venir et on fera un bilan ensemble."

"Pas de géant", selon ses mots, ou simple vœu pieu? Le climat des prochains jours apportera de premières réponses.

(Y.Yildiz--BBZ)