Berliner Boersenzeitung - Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète

EUR -
AED 4.276911
AFN 77.00261
ALL 96.561039
AMD 444.455439
ANG 2.084659
AOA 1067.918724
ARS 1670.580382
AUD 1.753592
AWG 2.099152
AZN 1.98201
BAM 1.955612
BBD 2.346285
BDT 142.406334
BGN 1.956282
BHD 0.439022
BIF 3441.169761
BMD 1.164578
BND 1.510655
BOB 8.078225
BRL 6.329131
BSD 1.164893
BTN 104.857487
BWP 15.497513
BYN 3.368991
BYR 22825.733483
BZD 2.342885
CAD 1.612865
CDF 2599.338258
CHF 0.937992
CLF 0.027397
CLP 1074.765709
CNY 8.235549
CNH 8.227437
COP 4451.018029
CRC 568.84541
CUC 1.164578
CUP 30.861323
CVE 110.254419
CZK 24.274232
DJF 207.440983
DKK 7.469133
DOP 74.682833
DZD 151.520998
EGP 55.351124
ERN 17.468674
ETB 181.088421
FJD 2.645691
FKP 0.873468
GBP 0.872491
GEL 3.138508
GGP 0.873468
GHS 13.308723
GIP 0.873468
GMD 85.589934
GNF 10126.028236
GTQ 8.923105
GYD 243.716611
HKD 9.061671
HNL 30.593578
HRK 7.535056
HTG 152.525363
HUF 384.021425
IDR 19437.858928
ILS 3.744486
IMP 0.873468
INR 104.745194
IQD 1525.597493
IRR 49057.858566
ISK 148.82132
JEP 0.873468
JMD 186.752078
JOD 0.825704
JPY 181.933909
KES 150.521616
KGS 101.84268
KHR 4663.572474
KMF 493.780761
KPW 1048.120262
KRW 1709.965829
KWD 0.357554
KYD 0.970811
KZT 595.26543
LAK 25263.683987
LBP 104326.769319
LKR 359.467046
LRD 205.609386
LSL 19.780687
LTL 3.438697
LVL 0.704442
LYD 6.33042
MAD 10.786908
MDL 19.751189
MGA 5194.501499
MKD 61.63435
MMK 2445.6481
MNT 4131.893999
MOP 9.335644
MRU 46.347949
MUR 53.745547
MVR 17.946518
MWK 2022.292297
MXN 21.261125
MYR 4.789875
MZN 74.418489
NAD 19.780687
NGN 1691.082209
NIO 42.865886
NOK 11.795012
NPR 167.772899
NZD 2.012281
OMR 0.447779
PAB 1.164888
PEN 3.916481
PGK 4.947009
PHP 69.07816
PKR 326.778058
PLN 4.238873
PYG 8011.265579
QAR 4.240204
RON 5.090026
RSD 117.41628
RUB 89.031619
RWF 1694.937342
SAR 4.370562
SBD 9.577286
SCR 15.828219
SDG 700.501887
SEK 10.920955
SGD 1.510499
SHP 0.873735
SLE 27.823965
SLL 24420.621214
SOS 665.555232
SRD 45.021424
STD 24104.418272
STN 24.497649
SVC 10.193066
SYP 12876.544773
SZL 19.775187
THB 37.066776
TJS 10.688028
TMT 4.076024
TND 3.421757
TOP 2.804025
TRY 49.586224
TTD 7.892276
TWD 36.271887
TZS 2853.216319
UAH 49.109787
UGX 4121.604462
USD 1.164578
UYU 45.505438
UZS 13967.719529
VES 300.002576
VND 30704.105269
VUV 141.895799
WST 3.247554
XAF 655.894056
XAG 0.019829
XAU 0.000277
XCD 3.147331
XCG 2.099508
XDR 0.815722
XOF 655.896872
XPF 119.331742
YER 277.810358
ZAR 19.844134
ZMK 10482.599985
ZMW 26.93853
ZWL 374.993718
  • AEX

    0.4700

    945.58

    +0.05%

  • BEL20

    -11.0600

    5016.85

    -0.22%

  • PX1

    -25.9500

    8082.2

    -0.32%

  • ISEQ

    -68.9600

    12701.36

    -0.54%

  • OSEBX

    2.1300

    1642.34

    +0.13%

  • PSI20

    -100.8500

    8098.69

    -1.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    88.2500

    4351.43

    +2.07%

  • N150

    -0.7400

    3691.61

    -0.02%

Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète
Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète / Photo: COLIN SIMPENDORFER - SIMON FRASER UNIVERSITY/JAMES COOK UNIVERSITY/AFP

Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète

Comment passer de 8% d'aires marines protégées à 30% en moins de 10 ans? Cette question centrale est au cœur d'un forum mondial qui débute ce week-end au Canada pour sauver les écosystèmes marins confrontés à la surpêche, à la pollution et au changement climatique.

Taille du texte:

Quelques semaines après l'accord historique signé lors de la COP15 de Montréal sur la biodiversité, quelque 3.000 officiels, scientifiques, membres d'ONG et de groupes autochtones se retrouvent à Vancouver dans l'ouest du Canada pour le 5e congrès des aires marines protégées (Impac) jusqu'au 9 février.

Un rendez-vous "crucial" selon les scientifiques car si les pays du monde entier se sont mis d'accord en décembre pour protéger 30% de la planète d'ici 2030, le cadre doit encore être précisé.

Et la marche est immense pour les océans, qui devront voir leurs zones protégées, c'est-à-dire celles où l'activité humaine est restreinte, voire interdite, plus que tripler.

Avec pour objectif de préserver les espèces animales (poissons, cétacés, coraux...) et la faune présentes dans ces milieux, en raison de leur fragilité et de la richesse de leur biodiversité.

Le sommet, qui se tient normalement tous les quatre ans, a lieu avec deux années de retard en raison de la pandémie. Il doit se conclure jeudi par des rencontres de ministres de différentes régions du monde.

"Nous devons repenser nos politiques, nos économies, nos priorités pour mieux refléter le rôle important que joue la nature dans notre santé, notre bien-être et notre durabilité économique", clame le Canada, qui accueille le sommet.

Couvrant près des trois quarts de la surface terrestre, les océans, qui abritent un quart des espèces connues, sont cruciaux pour l'avenir de la planète et pour l'humanité car ils absorbent 30% des émissions de CO2 dues aux activités humaines et jouent un rôle important dans la régulation du climat.

"La COP15 a marqué un tournant historique dans les efforts de conservation de la nature" mais "la pression est maintenant forte, non seulement pour atteindre l'objectif numérique, mais aussi pour s'assurer que nous le faisons bien", explique à l'AFP Pepe Clarke de l'organisation WWF. Certains experts craignent en effet la "politique du chiffre".

- Réseau mondial -

Des hauts lieux de biodiversité ou des espaces particulièrement vulnérables qui méritent des mesures urgentes de conservation ont été identifiés, rappellent les scientifiques.

Et il est essentiel également d'avoir des discussions planétaires pour "établir un réseau mondial, écologiquement représentatif et qui protège de manière adéquate toute la gamme des types d'écosystèmes", ajoute Pepe Clarke.

D'autant plus qu'en protégeant et en gérant plus durablement nos océans, cela permettra de les rendre plus résistants aux changements climatiques.

Et même si "l'objectif ambitieux de protéger 30% de l'océan d'ici 2030 au sein d'aires protégées de haute qualité est atteint", il faut aussi mettre en place "une gestion appropriée des 70% restants de l'océan", rappelle l'ONG Pew Charitable Trusts.

Pour Sian Owen, directrice de la coalition pour la protection des eaux profondes (DSCC), il est notamment "crucial que les industries existantes et émergentes qui menacent notre océan profond soient rapidement et sans équivoque rejetées et que nous gérions durablement les 70% restants."

Dans ce dossier, les États membres de l'ONU se réunissent de nouveau fin février pour tenter d'aboutir à un traité pour la protection de la haute mer, une session qui doit en principe être la dernière.

Protéger ces eaux internationales, qui couvrent près de la moitié de la planète, est crucial pour la santé de l'océan tout entier, riche en biodiversité, et capital pour limiter le réchauffement de la planète.

(B.Hartmann--BBZ)