Berliner Boersenzeitung - A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole

EUR -
AED 4.171565
AFN 80.473825
ALL 98.472412
AMD 441.923202
ANG 2.046918
AOA 1040.329678
ARS 1331.917537
AUD 1.757935
AWG 2.047156
AZN 1.988376
BAM 1.960749
BBD 2.293689
BDT 138.01836
BGN 1.957581
BHD 0.428101
BIF 3379.058536
BMD 1.135732
BND 1.474033
BOB 7.849952
BRL 6.400758
BSD 1.135967
BTN 96.006011
BWP 15.467176
BYN 3.717716
BYR 22260.339362
BZD 2.281859
CAD 1.56497
CDF 3262.957115
CHF 0.936541
CLF 0.027925
CLP 1071.607769
CNY 8.258302
CNH 8.198125
COP 4822.645736
CRC 574.454989
CUC 1.135732
CUP 30.096887
CVE 110.544014
CZK 24.905499
DJF 202.29237
DKK 7.462461
DOP 66.719576
DZD 150.470341
EGP 57.666227
ERN 17.035974
ETB 148.950794
FJD 2.555735
FKP 0.855655
GBP 0.852696
GEL 3.117547
GGP 0.855655
GHS 15.960566
GIP 0.855655
GMD 81.198406
GNF 9839.835863
GTQ 8.74916
GYD 238.365836
HKD 8.801971
HNL 29.501722
HRK 7.527288
HTG 148.265529
HUF 404.235291
IDR 18672.790384
ILS 4.075993
IMP 0.855655
INR 95.961253
IQD 1488.16926
IRR 47828.500293
ISK 145.89598
JEP 0.855655
JMD 180.184789
JOD 0.805464
JPY 163.778195
KES 146.793534
KGS 99.319439
KHR 4551.528187
KMF 493.476661
KPW 1022.156952
KRW 1583.857109
KWD 0.348226
KYD 0.946698
KZT 586.876451
LAK 24565.219201
LBP 101785.8048
LKR 340.16859
LRD 227.207475
LSL 20.911866
LTL 3.35352
LVL 0.686993
LYD 6.202656
MAD 10.53358
MDL 19.539662
MGA 5110.792397
MKD 61.480412
MMK 2384.380785
MNT 4058.227677
MOP 9.069712
MRU 45.247604
MUR 51.663984
MVR 17.501399
MWK 1969.806503
MXN 22.303889
MYR 4.839921
MZN 72.687119
NAD 20.911866
NGN 1821.316507
NIO 41.738471
NOK 11.757491
NPR 153.609417
NZD 1.903163
OMR 0.437245
PAB 1.135967
PEN 4.164849
PGK 4.609082
PHP 63.131855
PKR 319.219435
PLN 4.278455
PYG 9088.940595
QAR 4.145463
RON 4.974163
RSD 117.496563
RUB 93.97807
RWF 1603.375173
SAR 4.259087
SBD 9.49619
SCR 16.133916
SDG 682.007594
SEK 10.904562
SGD 1.468666
SHP 0.892507
SLE 25.883482
SLL 23815.705346
SOS 649.250148
SRD 41.848265
STD 23507.351089
SVC 9.940089
SYP 14766.628432
SZL 20.902943
THB 37.483114
TJS 11.75758
TMT 3.975061
TND 3.408162
TOP 2.659995
TRY 43.807734
TTD 7.703512
TWD 34.923757
TZS 3061.457684
UAH 47.430332
UGX 4161.54042
USD 1.135732
UYU 47.67032
UZS 14653.986838
VES 98.511053
VND 29534.700261
VUV 137.509714
WST 3.146972
XAF 657.622638
XAG 0.035278
XAU 0.000348
XCD 3.069372
XDR 0.821148
XOF 653.611743
XPF 119.331742
YER 277.856337
ZAR 20.889557
ZMK 10222.935368
ZMW 31.529859
ZWL 365.705112
  • AEX

    19.7500

    897.63

    +2.25%

  • BEL20

    63.7900

    4493.31

    +1.44%

  • PX1

    176.9300

    7770.48

    +2.33%

  • ISEQ

    304.9700

    10678.12

    +2.94%

  • OSEBX

    23.0500

    1510.15

    +1.55%

  • PSI20

    -26.5700

    6965.57

    -0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    38.5300

    2914.04

    +1.34%

  • N150

    53.1500

    3460.15

    +1.56%

A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole
A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole / Photo: Alexander NEMENOV - AFP

A la COP29, l'Azerbaïdjan défend le pétrole

L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.

Taille du texte:

Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.

Les pays en développement ne peuvent pas repartir "les mains vides", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Ces pays réclament le décuplement ou plus de l'aide financière annuelle versée par les pays développés aux pays du Sud, actuellement d'environ 116 milliards de dollars par an (en 2022). Des montants jugés irréalistes par des Occidentaux plutôt enclins à réduire en ce moment leurs dépenses publiques.

Une semaine après le séisme de la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, quelque 75 dirigeants sont attendus en Azerbaïdjan, avec comme ordre du jour officieux de tracer la route de la diplomatie climatique sans la première puissance mondiale.

Cette COP29, organisée un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump deviennent, l'an prochain, l'unique pays à sortir deux fois de l'accord de Paris.

"Notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", veut croire Simon Stiell, le chef de l'ONU climat, qui coorganise la conférence avec l'Azerbaïdjan.

Mardi, Ilham Aliev, le président du pays, berceau historique du pétrole, a assumé son expression de "cadeau de Dieu", pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de l'Azerbaïdjan. Il a rappelé que l'Union européenne lui avait demandé de fournir plus de gaz, après la crise énergétique de 2022.

"Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin", a dit Ilham Aliev. Les "media fake news" des Etats-Unis, "premier producteur mondial" d'énergies fossiles, "feraient mieux de se regarder dans le miroir".

- Annonce britannique -

L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, est présent pour rassurer ses partenaires. Mais la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs sur la permanence des engagements américains.

Les Européens ont certes permis de persévérer, mais ils ne se bousculent pas à Bakou.

Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).

Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.

"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".

Quelque 52.000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.

Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est pas la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.

Mardi, des pays en développement ont rejeté un premier projet d'accord financier.

"Nous ne pouvons pas l'accepter", dit à l'AFP le négociateur ougandais Adonia Ayebare, qui préside le groupe G77+Chine, représentant plus d'une centaine de pays.

ico-dep-jmi-sah/bl/bow

(Y.Berger--BBZ)