Berliner Boersenzeitung - COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres

EUR -
AED 4.232438
AFN 81.7399
ALL 97.895927
AMD 444.690649
ANG 2.06248
AOA 1056.812299
ARS 1342.051944
AUD 1.776305
AWG 2.07444
AZN 1.963769
BAM 1.955319
BBD 2.326228
BDT 140.905351
BGN 1.956255
BHD 0.434593
BIF 3431.056288
BMD 1.152467
BND 1.480136
BOB 7.961042
BRL 6.353668
BSD 1.152117
BTN 99.741473
BWP 15.528182
BYN 3.770473
BYR 22588.345428
BZD 2.314331
CAD 1.581934
CDF 3315.646835
CHF 0.942631
CLF 0.028263
CLP 1084.563727
CNY 8.284511
CNH 8.272986
COP 4705.142985
CRC 581.656968
CUC 1.152467
CUP 30.540365
CVE 110.237892
CZK 24.820447
DJF 205.169548
DKK 7.460613
DOP 68.323199
DZD 150.345929
EGP 58.324658
ERN 17.286999
ETB 158.433541
FJD 2.603941
FKP 0.85594
GBP 0.85647
GEL 3.135159
GGP 0.85594
GHS 11.867082
GIP 0.85594
GMD 82.4058
GNF 9982.545249
GTQ 8.854823
GYD 241.040727
HKD 9.046752
HNL 30.090601
HRK 7.536214
HTG 151.212816
HUF 402.706852
IDR 18944.591768
ILS 4.021003
IMP 0.85594
INR 99.807354
IQD 1509.328849
IRR 48547.656077
ISK 143.033075
JEP 0.85594
JMD 183.664836
JOD 0.817144
JPY 168.33969
KES 148.913382
KGS 100.783647
KHR 4617.864447
KMF 492.683845
KPW 1037.226262
KRW 1582.533008
KWD 0.35307
KYD 0.960164
KZT 602.06195
LAK 24856.887583
LBP 103230.815094
LKR 346.214864
LRD 230.423338
LSL 20.801885
LTL 3.402935
LVL 0.697116
LYD 6.280456
MAD 10.515714
MDL 19.811128
MGA 5148.733904
MKD 61.519872
MMK 2419.50369
MNT 4130.366588
MOP 9.315509
MRU 45.542801
MUR 52.575963
MVR 17.753793
MWK 1997.80873
MXN 22.09786
MYR 4.900869
MZN 73.712199
NAD 20.801885
NGN 1786.450441
NIO 42.399574
NOK 11.64654
NPR 159.586757
NZD 1.930754
OMR 0.443128
PAB 1.152117
PEN 4.137283
PGK 4.816816
PHP 65.888865
PKR 326.91661
PLN 4.268679
PYG 9195.738728
QAR 4.202067
RON 5.030175
RSD 117.20118
RUB 90.368278
RWF 1663.690891
SAR 4.323762
SBD 9.612065
SCR 16.999311
SDG 692.060432
SEK 11.137887
SGD 1.482116
SHP 0.905658
SLE 25.873303
SLL 24166.652664
SOS 658.438087
SRD 44.773754
STD 23853.731871
SVC 10.081521
SYP 14984.415101
SZL 20.797886
THB 37.818235
TJS 11.377302
TMT 4.033633
TND 3.410561
TOP 2.699196
TRY 45.655315
TTD 7.830075
TWD 34.101261
TZS 3058.947791
UAH 48.287326
UGX 4152.978764
USD 1.152467
UYU 47.108416
UZS 14469.441901
VES 118.193176
VND 30112.223648
VUV 138.533142
WST 3.179258
XAF 655.795737
XAG 0.032012
XAU 0.000342
XCD 3.114599
XDR 0.815599
XOF 655.795737
XPF 119.331742
YER 279.707783
ZAR 21.404421
ZMK 10373.586524
ZMW 26.643448
ZWL 371.093776
  • AEX

    -0.8200

    908.52

    -0.09%

  • BEL20

    27.7900

    4439.53

    +0.63%

  • PX1

    36.2600

    7589.66

    +0.48%

  • ISEQ

    8.9400

    11181.35

    +0.08%

  • OSEBX

    -1.3200

    1643.85

    -0.08%

  • PSI20

    52.4900

    7444.96

    +0.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.9000

    2466.07

    -0.44%

  • N150

    16.3100

    3562.51

    +0.46%

COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres / Photo: Alexander NEMENOV - AFP

COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres

A mi-chemin de la COP29, les négociations entre pays riches et plus pauvres sont bloquées, compliquant le travail des ministres de près de 200 Etats attendus en deuxième semaine, en même temps qu'un sommet du G20 à Rio.

Taille du texte:

A ce stade des COP, au bout de six jours, les négociateurs techniques sont censés remettre aux ministres une copie relativement propre.

Mais après six jours de tractations intenses à Bakou sous l'égide de l'ONU, ils leur laissent un projet d'accord truffé d'options totalement incompatibles sur la manière de mobiliser les 1.000 milliards de dollars, voire plus, jugés nécessaires pour aider les pays en développement à réduire leur dépendance au pétrole et à s'adapter aux catastrophes climatiques.

"Il reste beaucoup, beaucoup à faire", a admis samedi Samir Bejanov, l'un des négociateurs de la présidence azerbaïdjanaise de la conférence de l'ONU, qui va désormais reprendre la main.

C'est dans cette atmosphère lourde que quelque 200 militants ont manifesté samedi, comme à chaque mi-COP, et en silence selon les règles de l'ONU pour ne pas déranger les réunions en cours.

"Nous exigeons des pays développés (...) qu'ils paient leur dette climatique", résume Joira, une manifestante qui préfère taire son patronyme.

- Réunions discrètes -

Samedi soir, malgré une nuit de tractations nocturnes, le dernier texte de compromis est quasiment inchangé par rapport à la version de 25 pages de la veille.

Il reste une semaine avant le terme de la COP29, le 22 novembre.

"Clairement on est bloqué et on n'est pas là où on devrait être pour avoir un accord", regrette une source diplomatique française.

"Vu les divisions entre le Nord et le Sud, aucune avancée majeure n'était attendue" et les négociateurs "ont laissé les problèmes plus épineux aux ministres", relativise l'observateur Iskander Erzini Vernoit, de l'institut marocain IMAL.

“Ce n'est pas aussi terrible qu'il paraît de l'extérieur”, rassure encore le ministre irlandais Eamon Ryan.

Un négociateur européen modère aussi l'inquiétude, décrivant des réunions politiques "très constructives" entre pays et en toute discrétion.

- 1.300 milliards par an -

Cette année, la COP29, accueillie par l'Azerbaïdjan, doit se conclure par un "Nouvel objectif collectif quantifié".

Cet objectif remplacera à partir de 2025 celui de 100 milliards de dollars par an de financements fournis par les pays développés à ceux en développement pour affronter le changement climatique.

Mais de nombreuses questions restent débattues: qui doit payer, quels types de financements compter dans le total, sur quelle échelle de temps... et surtout combien?

Le chiffre de 1.300 milliards par an réclamé par les pays en développement est déjà repris par certains Occidentaux. Mais ils avertissent que leurs fonds publics ne pourront en couvrir qu'une fraction. Ils comptent sur le secteur privé, les banques multilatérales et de nouveaux contributeurs, comme la Chine.

Sur ce thème névralgique, l'émissaire chinois pour le climat, Liu Zhenmin, et le vice-ministre de l'Environnement Zhao Yingmin ont rencontré samedi à huis clos la Commission européenne, l'Allemagne, la France, le Danemark et les Pays-Bas, selon des sources proches des négociations.

Les Européens se gardent bien d'avancer un chiffre. 200 milliards de dollars par an? 400?

Les milliers de participants testent leurs hypothèses entre les canapés et les stands de nourriture qui parsèment les allées du stade "olympique" de Bakou, qui n'a certes jamais accueilli de JO.

La concomitance du sommet du G20 à Rio, lundi et mardi, pourrait donner une impulsion à distance, ou non.

Car le Brésil de Lula est soucieux de trouver une solution à la question financière avant la COP30 qu'il accueillera l'an prochain à Belem, estiment des négociateurs et observateurs.

Mais les couloirs de la COP29 bruissent aussi de la crainte d'un retrait de l'accord de Paris par les Etats-Unis de Donald Trump ou l'Argentine de Javier Milei.

Quoiqu'il arrive, "des pays prendront la tête de l'action climatique et la Chine est très impliquée", déclare à l'AFP Susana Muhamad, la ministre colombienne de l'Environnement, confiante dans la force des COP, "un forum où nous pouvons débattre mondialement de la situation climatique de manière pacifique et fondée sur la science"

(H.Schneide--BBZ)