Berliner Boersenzeitung - L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un éminent climatologue

EUR -
AED 3.852936
AFN 76.645887
ALL 98.853766
AMD 417.6861
ANG 1.883795
AOA 959.303556
ARS 1106.363929
AUD 1.647159
AWG 1.888188
AZN 1.784205
BAM 1.95293
BBD 2.110498
BDT 127.003335
BGN 1.952892
BHD 0.393914
BIF 3094.992087
BMD 1.048993
BND 1.402412
BOB 7.222385
BRL 6.003965
BSD 1.045244
BTN 90.618812
BWP 14.417535
BYN 3.420707
BYR 20560.267283
BZD 2.099614
CAD 1.486743
CDF 3006.414283
CHF 0.944619
CLF 0.025746
CLP 987.984008
CNY 7.60939
CNH 7.604981
COP 4327.264908
CRC 530.010905
CUC 1.048993
CUP 27.798321
CVE 110.103174
CZK 25.031088
DJF 186.136424
DKK 7.459543
DOP 64.973266
DZD 141.793893
EGP 53.117898
ERN 15.734898
ETB 133.881673
FJD 2.409853
FKP 0.843028
GBP 0.833267
GEL 2.963395
GGP 0.843028
GHS 16.149264
GIP 0.843028
GMD 75.003555
GNF 9036.546131
GTQ 8.06914
GYD 218.68858
HKD 8.162227
HNL 26.647327
HRK 7.579056
HTG 136.76768
HUF 402.121131
IDR 17005.229231
ILS 3.721865
IMP 0.843028
INR 91.003361
IQD 1369.287472
IRR 44149.502657
ISK 147.089683
JEP 0.843028
JMD 165.054262
JOD 0.744259
JPY 158.941358
KES 135.47752
KGS 91.734162
KHR 4184.849264
KMF 491.555806
KPW 944.188379
KRW 1512.186583
KWD 0.323426
KYD 0.87102
KZT 519.676199
LAK 22716.611968
LBP 93601.343631
LKR 308.915967
LRD 208.533505
LSL 19.206771
LTL 3.097404
LVL 0.634526
LYD 5.128462
MAD 10.435462
MDL 19.546272
MGA 4923.669499
MKD 61.439698
MMK 3407.089088
MNT 3630.724907
MOP 8.380083
MRU 41.611048
MUR 48.570019
MVR 16.148412
MWK 1812.301793
MXN 21.298552
MYR 4.646514
MZN 67.035777
NAD 19.206771
NGN 1583.780347
NIO 38.462736
NOK 11.658306
NPR 144.987139
NZD 1.828853
OMR 0.403337
PAB 1.045264
PEN 3.883492
PGK 4.203741
PHP 60.806939
PKR 291.768688
PLN 4.161574
PYG 8235.895187
QAR 3.810599
RON 4.976631
RSD 116.958099
RUB 95.498018
RWF 1466.516608
SAR 3.934355
SBD 8.845862
SCR 15.095216
SDG 630.445361
SEK 11.222057
SGD 1.404717
SHP 0.863937
SLE 23.865079
SLL 21996.869425
SOS 597.310707
SRD 36.94866
STD 21712.041926
SVC 9.145558
SYP 13640.075788
SZL 19.202594
THB 35.343201
TJS 11.409031
TMT 3.671476
TND 3.309536
TOP 2.456851
TRY 38.005214
TTD 7.093574
TWD 34.309382
TZS 2732.627731
UAH 43.494344
UGX 3846.346782
USD 1.048993
UYU 45.403268
UZS 13581.039094
VES 65.030103
VND 26689.010222
VUV 129.721908
WST 2.976381
XAF 654.981844
XAG 0.032737
XAU 0.000363
XCD 2.834957
XDR 0.800308
XOF 654.981844
XPF 119.331742
YER 260.150084
ZAR 19.24549
ZMK 9442.195535
ZMW 29.450714
ZWL 337.775392
  • AEX

    -0.2800

    946.29

    -0.03%

  • BEL20

    0.8800

    4397.28

    +0.02%

  • PX1

    -4.9100

    8173.49

    -0.06%

  • ISEQ

    16.5300

    10349.92

    +0.16%

  • OSEBX

    -1.4900

    1486.76

    -0.1%

  • PSI20

    29.2800

    6683.33

    +0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -55.9300

    3051.3

    -1.8%

  • N150

    -6.6100

    3470.08

    -0.19%

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un éminent climatologue
L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un éminent climatologue / Photo: Alberto PIZZOLI - AFP

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un éminent climatologue

L'objectif de maintien à long-terme du réchauffement climatique sous le seuil des +2°C par rapport à la période préindustrielle, la limite haute fixée par l'accord de Paris, "est mort", a estimé mardi un éminent climatologue américain.

Taille du texte:

James Hansen, ancien chef climatologue de la Nasa, publie cette semaine avec plusieurs scientifiques une étude concluant que certains phénomènes qui sous-tendent le changement climatique ont été sous-estimés.

Selon leur analyse de la situation actuelle et leurs projections, "l'objectif des 2°C est mort", a déclaré mardi M. Hansen lors d'une présentation.

L'un des scénarios ambitieux du Giec - le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU -, tablant sur une nette diminution des émissions de gaz à effets de serre permettant possiblement de contenir le réchauffement sous ce seuil, est "aujourd'hui impossible", a-t-il estimé.

En cause, explique-t-il, la consommation énergétique mondiale qui "augmente et continuera d'augmenter", avec une "majeure partie de l'énergie provenant encore des combustibles fossiles", principaux émetteurs de gaz à effets de serre.

En plus de cette transition énergétique trop lente, le scientifique et son équipe pointent dans leur étude "un manque de réalisme dans l'évaluation du climat", estimant que ce dernier est plus sensible aux émissions de gaz à effet de serre que ce qui est envisagé aujourd'hui.

- Emissions de soufre -

Dans leur analyse, M. Hansen et ses collègues se sont également penchés sur le rôle d'un changement de régulation dans le secteur maritime en 2020, dont les effets sur le climat auraient selon eux été minimisés.

Ce changement s'est traduit par une réduction des émissions de soufre, qui réfléchissaient la lumière du soleil vers l'espace et participaient ainsi à refroidir l'atmosphère.

Les chercheurs évaluent par ailleurs que la circulation méridienne de retournement de l'Atlantique (Amoc), un système de courants marins jouant un rôle majeur dans la régulation du climat, devrait cesser "au cours des 20 à 30 prochaines années" du fait notamment de la fonte des glaces.

Une telle disparition entraînerait "des problèmes majeurs, notamment une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres", préviennent-ils, parlant d'un "point de non-retour".

Selon leurs prévisions, les températures moyennes mondiales devraient rester égales ou supérieures à +1,5 °C par rapport à celles préindustrielles dans les années à venir, avant d'atteindre le seuil des +2°C d'ici à 2045.

Adopté il y a près de dix ans par la quasi-totalité des pays, l'accord de Paris dont Washington a récemment annoncé se retirer pour la deuxième fois, vise à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous de 2°C" par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

Cela dans l'objectif de limiter significativement les conséquences les plus catastrophiques du réchauffement climatique.

Le monde s'est déjà réchauffé de 1,3°C en moyenne et le seuil des 1,5°C a été dépassé pour la première fois ces deux dernières années selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

(Y.Yildiz--BBZ)