Berliner Boersenzeitung - La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme

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La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme
La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme / Photo: TORSTEN BLACKWOOD - AFP/Archives

La banquise au plus bas dans un monde qui connaît toujours une chaleur hors norme

Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut: après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l'hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d'observations de chaleurs à des niveaux historiques.

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En février, la surface cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique, et les trois mois correspondant à l'hiver de l'hémisphère nord (décembre-février) ont été presque aussi chauds que le record de l'an dernier, selon le bulletin mensuel publié jeudi par l'observatoire européen Copernicus.

"Février 2025 s'inscrit dans la lignée des températures records ou quasi records observées au cours des deux dernières années" sous l'effet du réchauffement climatique, souligne dans un communiqué Samantha Burgess, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

- Fonte record de l'Arctique -

"L'une des conséquences d'un monde plus chaud est la fonte de la glace de mer" conduisant "l'étendue mondiale de la banquise à un minimum historique", ajoute-t-elle.

La banquise fond naturellement l'été (en Antarctique en ce moment) et se reforme l'hiver (Arctique), mais en des proportions désormais déclinantes.

Le 7 février, "un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée" autour de l'Arctique et l'Antarctique, indique Copernicus.

Cette fonte des glaces est particulièrement marquée dans l'Arctique.

La banquise de l'Antarctique, sans battre le record absolu, est néanmoins 26% moins importante que sa moyenne saisonnière au coeur de l'été austral. Le minimum annuel pourrait avoir été atteint à la fin février, indique Copernicus, et "si cela se confirme, il s'agirait du deuxième minimum le plus bas enregistré par les satellites".

La planète entame une troisième année d'affilée avec des températures historiquement élevées, après que 2024 est devenue l'année la plus chaude jamais mesurée, battant le record de 2023.

Les climatologues s'attendaient à ce que les températures mondiales exceptionnelles depuis deux ans s'atténuent après la fin du cycle du phénomène El Nino, synonyme de réchauffement supplémentaire, qui avait atteint son apogée en janvier 2024.

- Contrastes régionaux -

Mais le thermomètre continue de battre ou de frôler les records.

Même si février 2025 n'est que le troisième mois de février le plus chaud des annales, il reste toutefois hors normes, plus chaud de 1,5°C par rapport au niveau préindustriel, souligne Copernicus.

Ce niveau figure dans l'accord de Paris pour éviter la multiplication des catastrophes climatiques mondiales.

Selon l'ONU, le monde est en route pour franchir durablement ce seuil au début des années 2030. Mais des études récentes suggèrent que cette étape pourrait être dépassée avant la fin de cette décennie.

Février a été marqué notamment par d'importants incendies en Argentine et plusieurs cyclones dans le sud-est de l'Afrique et le Pacifique Sud.

Les moyennes mondiales, élevées, cachent de forts contrastes.

Une grande partie de l'Arctique, les Alpes et l'Himalaya, ainsi que la Scandinavie, le nord du Chili et de l'Argentine, le Mexique, l'Inde ou la Floride ont connu des températures très chaudes pour un mois de février.

En revanche, une vague glaciale a été observée dans l'ouest des Etats-Unis, et il a également fait froid en Turquie, Europe de l'Est et au Moyen-Orient, ainsi que dans une vaste part de l'Asie orientale.

Les océans restent anormalement chauds aussi. La température à la surface des mers a été la deuxième plus élevée jamais enregistrée en février, avec 20,88°C de moyenne mondiale. Les océans, régulateurs cruciaux du climat et puits de carbone, stockent plus de 90 % de l'excès de chaleur causé par les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité.

(H.Schneide--BBZ)