Berliner Boersenzeitung - Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP

EUR -
AED 4.249839
AFN 76.690527
ALL 96.625466
AMD 442.587621
ANG 2.071378
AOA 1061.157827
ARS 1639.782469
AUD 1.771133
AWG 2.088757
AZN 1.968816
BAM 1.955304
BBD 2.327309
BDT 141.03419
BGN 1.956592
BHD 0.43621
BIF 3402.935951
BMD 1.157206
BND 1.504818
BOB 7.99597
BRL 6.188964
BSD 1.155507
BTN 102.415995
BWP 15.514061
BYN 3.9381
BYR 22681.240944
BZD 2.32391
CAD 1.621269
CDF 2487.993167
CHF 0.93248
CLF 0.02779
CLP 1090.192506
CNY 8.238556
CNH 8.241298
COP 4374.586487
CRC 580.152692
CUC 1.157206
CUP 30.665964
CVE 110.237009
CZK 24.293461
DJF 205.767753
DKK 7.467677
DOP 74.241149
DZD 150.95809
EGP 54.643969
ERN 17.358093
ETB 178.375808
FJD 2.637283
FKP 0.879595
GBP 0.878395
GEL 3.130232
GGP 0.879595
GHS 12.635792
GIP 0.879595
GMD 84.476126
GNF 10030.45314
GTQ 8.854752
GYD 241.748617
HKD 8.994813
HNL 30.382286
HRK 7.530867
HTG 153.800948
HUF 383.181629
IDR 19284.840834
ILS 3.744557
IMP 0.879595
INR 102.628739
IQD 1513.715648
IRR 48718.379796
ISK 146.409892
JEP 0.879595
JMD 185.462909
JOD 0.820441
JPY 178.404159
KES 149.513543
KGS 101.1973
KHR 4650.819098
KMF 487.183627
KPW 1041.487823
KRW 1681.697942
KWD 0.355344
KYD 0.962955
KZT 606.605975
LAK 25088.629678
LBP 103475.626222
LKR 352.200572
LRD 210.996425
LSL 20.015818
LTL 3.416928
LVL 0.699983
LYD 6.309398
MAD 10.71118
MDL 19.700998
MGA 5193.681258
MKD 61.624645
MMK 2429.772074
MNT 4143.49162
MOP 9.25645
MRU 45.771378
MUR 53.069759
MVR 17.826748
MWK 2003.691237
MXN 21.279519
MYR 4.81628
MZN 74.003683
NAD 20.015818
NGN 1661.771269
NIO 42.519204
NOK 11.671576
NPR 163.865392
NZD 2.048932
OMR 0.444938
PAB 1.155607
PEN 3.89951
PGK 4.878761
PHP 68.250824
PKR 326.736837
PLN 4.236196
PYG 8175.924029
QAR 4.211431
RON 5.084998
RSD 117.178264
RUB 93.729219
RWF 1678.973687
SAR 4.340191
SBD 9.524492
SCR 16.065363
SDG 694.905242
SEK 10.988719
SGD 1.50729
SHP 0.868204
SLE 26.845335
SLL 24266.03425
SOS 660.332333
SRD 44.667013
STD 23951.831342
STN 24.493781
SVC 10.110433
SYP 12795.042972
SZL 20.022916
THB 37.439049
TJS 10.665292
TMT 4.061794
TND 3.415633
TOP 2.710297
TRY 48.869745
TTD 7.833011
TWD 35.843534
TZS 2841.759271
UAH 48.453297
UGX 4043.973184
USD 1.157206
UYU 46.018315
UZS 13935.461609
VES 264.067513
VND 30437.415303
VUV 141.779261
WST 3.26435
XAF 655.790486
XAG 0.023188
XAU 0.000284
XCD 3.127407
XCG 2.082471
XDR 0.815593
XOF 655.790486
XPF 119.331742
YER 275.972532
ZAR 19.908291
ZMK 10416.24477
ZMW 26.143362
ZWL 372.619915
  • AEX

    12.9300

    963.73

    +1.36%

  • BEL20

    55.0300

    4968.85

    +1.12%

  • PX1

    96.2000

    8046.22

    +1.21%

  • ISEQ

    235.4400

    12247.45

    +1.96%

  • OSEBX

    11.3500

    1610.6

    +0.71%

  • PSI20

    110.5200

    8297.37

    +1.35%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    61.1600

    3679.88

    +1.69%

Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP
Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP / Photo: Nicolas TUCAT - AFP/Archives

Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP

Des heures et des heures de négociations sans fumée blanche. Les Européens n'ont pas encore scellé de compromis sur leur trajectoire climatique et une nouvelle réunion est prévue mercredi matin pour tenter d'arracher un accord avant la COP au Brésil.

Taille du texte:

"Les négociations se poursuivront toute la nuit. Les ministres se réuniront à nouveau demain (mercredi) matin vers 9 heures", a indiqué à la presse un porte-parole du Conseil de l'Union européenne.

Les ministres de l'Environnement des Vingt-sept doivent s'accorder à l'unanimité sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035 - un chiffre que l'ONU leur réclame depuis des mois - et à la majorité qualifiée sur leur loi climat en 2040.

La pression monte encore alors que des dirigeants du monde entier sont attendus au Brésil jeudi et vendredi, en prélude à la COP30 qui démarre le 10 novembre à Belem.

Ne pas s'accorder sur 2035 avant Belem serait un "désastre" diplomatique pour l'Europe, a averti la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut.

"Les discussions sont très difficiles", reconnaissait un diplomate mardi soir. Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne, s'efforce notamment de convaincre l'Italie, l'un des pays réticents.

A ce stade, les Vingt-Sept n'ont pas endossé l'objectif proposé par la Commission européenne de baisser de 90% les émissions en 2040 par rapport à 1990 - l'UE en était à -37% en 2023 - , avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie et le quotidien des Européens.

La décision "doit être prise", a martelé de son côté le ministre allemand Carsten Schneider. "Je souhaite que nos chefs d'État et de gouvernement se rendent au Brésil avec un mandat très fort, un rôle de leader clair pour l'Europe".

Le bras de fer est tendu dans une Europe qui a relégué les questions climatiques derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois.

L'Espagne, les pays scandinaves et l'Allemagne soutiennent l'objectif de la Commission.

Mais pas la Hongrie, ni la Pologne, la République Tchèque ou l'Italie, qui y voient une menace pour leur industrie.

La France a quant à elle entretenu le suspense jusqu'au bout, s'attirant les foudres des organisations environnementales.

Paris a successivement réclamé des garanties sur le nucléaire, le financement des industries propres, puis un "frein d'urgence" pour prendre en compte les incertitudes sur la capacité des puits de carbone (forêts, sols...) à absorber du CO2, au moment où l'état des forêts se dégrade en Europe.

- "Echappatoires inutiles" -

Pour rassurer les plus réticents, les négociations portent sur ces "flexibilités" accordées aux Etats, dont la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.

La Commission européenne a fait un geste début juillet en proposant d'intégrer jusqu'à 3% de ces crédits carbone dans la baisse des émissions de 90%.

Insuffisant pour une série de pays, dont l'Italie ou la France, qui fixe désormais comme condition une part de 5% de crédits internationaux pour adopter l'objectif 2040.

Des Etats ont aussi poussé pour inscrire dans cette loi climat une clause de révision tous les deux ans, qui permettrait d'ajuster l'objectif s'il s'avérait trop difficile à atteindre.

Autant de concessions qui hérissent les organisations environnementales. "Les Etats membres ne devraient pas affaiblir" davantage les ambitions européennes avec "des échappatoires inutiles tels que les crédits carbones internationaux", critique Sven Harmeling, du réseau d'ONG CAN Europe.

Un diplomate relativise. Le compromis que l'UE pourrait adopter mercredi "ne sera pas forcément très joli", mais "nous essayons de faire quelque chose de bien" dans le "monde réel et désordonné tel qu'il est".

Le leadership de l'Europe en matière climatique est "reconnu" par le reste du monde, a aussi assuré le commissaire européen Wopke Hoekstra, alors que l'UE vise la neutralité climatique en 2050.

Sur l'échéance 2035, les pays européens avaient tenté de déminer le terrain au mois de septembre en mettant en avant une fourchette de réduction des émissions comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990.

Il leur appartient désormais de formaliser cette dernière pour qu'elle devienne l'objectif contraignant qu'attend l'ONU, la "NDC" dans le jargon onusien.

Très loin derrière la Chine, l'Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l'Inde.

(P.Werner--BBZ)