Berliner Boersenzeitung - Ressources halieutiques: nette amélioration en 20 ans

EUR -
AED 4.124524
AFN 78.824439
ALL 97.637394
AMD 433.682605
ANG 2.009701
AOA 1029.735921
ARS 1278.506563
AUD 1.740882
AWG 2.024099
AZN 1.916975
BAM 1.947509
BBD 2.267547
BDT 136.449127
BGN 1.953348
BHD 0.423411
BIF 3341.977143
BMD 1.12294
BND 1.45306
BOB 7.777066
BRL 6.340003
BSD 1.123119
BTN 95.897757
BWP 15.196967
BYN 3.675354
BYR 22009.615595
BZD 2.255896
CAD 1.567865
CDF 3223.959222
CHF 0.937727
CLF 0.027535
CLP 1056.686228
CNY 8.095831
CNH 8.102745
COP 4684.903891
CRC 568.280791
CUC 1.12294
CUP 29.757899
CVE 109.797584
CZK 24.876493
DJF 199.569046
DKK 7.459519
DOP 66.178275
DZD 149.396678
EGP 56.200317
ERN 16.844094
ETB 151.245371
FJD 2.542392
FKP 0.845882
GBP 0.841284
GEL 3.077198
GGP 0.845882
GHS 13.814621
GIP 0.845882
GMD 81.415882
GNF 9725.597481
GTQ 8.62329
GYD 234.967053
HKD 8.78324
HNL 29.222597
HRK 7.534253
HTG 146.954405
HUF 401.958456
IDR 18465.95519
ILS 3.976498
IMP 0.845882
INR 95.901117
IQD 1471.236846
IRR 47289.797012
ISK 145.880971
JEP 0.845882
JMD 178.968121
JOD 0.796184
JPY 162.862732
KES 145.106559
KGS 98.201154
KHR 4501.935187
KMF 495.780805
KPW 1010.645614
KRW 1561.273444
KWD 0.345102
KYD 0.935895
KZT 573.598154
LAK 24287.364061
LBP 100629.254843
LKR 336.806194
LRD 224.620775
LSL 20.280266
LTL 3.315748
LVL 0.679255
LYD 6.196621
MAD 10.372444
MDL 19.574235
MGA 5053.643813
MKD 61.55142
MMK 2357.827111
MNT 4013.363114
MOP 9.047168
MRU 44.50255
MUR 51.90237
MVR 17.360528
MWK 1947.470188
MXN 21.733151
MYR 4.818547
MZN 71.759848
NAD 20.280266
NGN 1799.083842
NIO 41.324081
NOK 11.585805
NPR 153.436809
NZD 1.89701
OMR 0.432314
PAB 1.123054
PEN 4.140474
PGK 4.668127
PHP 62.664537
PKR 317.323134
PLN 4.246789
PYG 8970.810659
QAR 4.093474
RON 5.03885
RSD 116.743017
RUB 90.676594
RWF 1608.303473
SAR 4.212024
SBD 9.365797
SCR 16.283384
SDG 674.327323
SEK 10.890167
SGD 1.454403
SHP 0.882454
SLE 25.492158
SLL 23547.481578
SOS 641.887449
SRD 40.929462
STD 23242.581917
SVC 9.827165
SYP 14600.305154
SZL 20.274689
THB 37.199554
TJS 11.596096
TMT 3.935903
TND 3.38021
TOP 2.630036
TRY 43.617782
TTD 7.623546
TWD 33.853825
TZS 3015.092782
UAH 46.73873
UGX 4107.514038
USD 1.12294
UYU 46.850554
UZS 14507.241702
VES 105.787898
VND 29140.843342
VUV 136.012747
WST 3.120115
XAF 653.196657
XAG 0.034735
XAU 0.000348
XCD 3.034801
XDR 0.818998
XOF 653.176384
XPF 119.331742
YER 274.11014
ZAR 20.310722
ZMK 10107.804508
ZMW 30.298343
ZWL 361.586084
  • AEX

    -1.4000

    929.52

    -0.15%

  • BEL20

    15.1200

    4462.46

    +0.34%

  • PX1

    -3.1500

    7883.63

    -0.04%

  • ISEQ

    126.2700

    11202.26

    +1.14%

  • OSEBX

    -6.8900

    1558.73

    -0.44%

  • PSI20

    13.7500

    7249.88

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    9.3900

    2617.46

    +0.36%

  • N150

    -24.3600

    3558.16

    -0.68%

Ressources halieutiques: nette amélioration en 20 ans
Ressources halieutiques: nette amélioration en 20 ans

Ressources halieutiques: nette amélioration en 20 ans

Les scientifiques observent une nette amélioration de l'état de la ressource halieutique parmi les espèces débarquées par les pêcheurs français depuis 20 ans mais la marge de progrès reste importante, a annoncé mardi l'Ifremer.

Taille du texte:

"Il y a une grosse amélioration. En 2000, seules 15% (des espèces débarquées) n'étaient pas en surpêche. En 2020, 56% (des débarquements de poissons) proviennent d'espèces qui ne sont pas en surpêche et sont conformes à un objectif de durabilité (...). Mais l'objectif est de parvenir à 100% de pêche durable", a résumé Alain Biseau, coordonnateur des expertises halieutiques à Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), lors d'une conférence de presse consacrée à l'état des ressources halieutiques débarquées en France.

Parmi les espèces en bon état, le scientifique a énuméré la lotte, la coquille Saint-Jacques, le merlu de l'Atlantique, merlan et églefin. Parmi celles "pas encore en bon état mais en voie de reconstitution", le thon rouge et le bar. Au nombre des espèces surpêchées, la sole dans le golfe de Gascogne, et parmi les populations "effondrées", le merlu de Méditerranée ou le cabillaud en mer du Nord ou mer Celtique.

Pour M. Biseau, cette amélioration est due à plusieurs facteurs, parmi lesquels des "décisions de gestion plus conformes aux recommandations des scientifiques" avec l'imposition de quotas pour certaines espèces en mauvais état, mais aussi "les professionnels de la pêche qui ont probablement amélioré leurs pratiques notamment en respectant mieux les quotas".

"Tout ça joue pour expliquer cette amélioration très notable", a-t-il relevé, tout en observant des disparités entre Atlantique, Manche, mer du Nord et Méditerranée où, dans ce dernier cas, "on n'a pas vraiment de population en bon état".

En Méditerranée, on constate une "population effondrée" pour "le merlu ou le rouget barbet". De plus, "presque les deux tiers des débarquements proviennent d'espèces pour lesquelles on n'a pas assez d'informations", a noté M. Biseau.

En revanche, toujours en Méditerranée, la biomasse pour le thon rouge, qui "représente un tiers des débarquements" sur ces côtes, a "considérablement augmenté". "La situation est plutôt bonne, on est revenu à ce que c'était il y a 20 ou 30 ans" car "la surpêche a été maîtrisée" et les quotas "mieux respectés".

Outre la surpêche, l'environnement joue également un rôle dans la durabilité des espèces. M. Biseau a pris l'exemple de la sole dans le golfe de Gascogne. "L'évaluation 2021 montre une (...) reproduction en très forte baisse (...) liée en partie à une légère surpêche mais surtout à l'environnement". Car, a-t-il expliqué, "la petite sole se développe dans les estuaires, dans des milieux sensibles à des pollutions venues de la terre" et pouvant être également affectés par le débit des fleuves. Les scientifiques préconisent une baisse de plus d'un tiers des quotas pour cette population, a-t-il dit.

Autre espèce en mauvais état, le cabillaud, à l'exception de la mer de Barents: "C'est clair qu'il y a une combinaison de surpêche sur une population très fragilisée par l'élévation de la température. Les deux conjugués entraînent une situation dramatique pour cette espèce".

Mais il y a aussi de "vraies success stories", comme celle du merlu du golfe de Gascogne. Cette espèce, "dans une situation catastrophique dans les années 1990", a fait l'objet d'un plan d'urgence au niveau européen. "Ces efforts ont contribué à une très forte amélioration pour cette population", s'est réjoui M. Biseau.

Plus de 300 espèces sont débarquées chaque année dans les ports français mais une cinquantaine représentent 95% des volumes débarqués, selon l'Ifremer.

(O.Joost--BBZ)