Berliner Boersenzeitung - La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

EUR -
AED 4.308166
AFN 77.493513
ALL 96.416224
AMD 447.045299
ANG 2.099893
AOA 1075.722267
ARS 1685.120948
AUD 1.758201
AWG 2.114493
AZN 2.015681
BAM 1.955123
BBD 2.358374
BDT 143.090483
BGN 1.954604
BHD 0.442184
BIF 3460.702414
BMD 1.173089
BND 1.514582
BOB 8.0912
BRL 6.345356
BSD 1.17089
BTN 105.690426
BWP 16.52821
BYN 3.435511
BYR 22992.545367
BZD 2.354975
CAD 1.614182
CDF 2621.853787
CHF 0.932647
CLF 0.027339
CLP 1072.497336
CNY 8.279721
CNH 8.273782
COP 4461.550927
CRC 583.100702
CUC 1.173089
CUP 31.08686
CVE 110.226856
CZK 24.227281
DJF 208.506957
DKK 7.469492
DOP 74.984371
DZD 152.147275
EGP 55.776628
ERN 17.596336
ETB 182.33418
FJD 2.665025
FKP 0.873747
GBP 0.876761
GEL 3.168098
GGP 0.873747
GHS 13.442348
GIP 0.873747
GMD 85.635638
GNF 10184.475634
GTQ 8.967897
GYD 244.935239
HKD 9.132281
HNL 30.827463
HRK 7.53299
HTG 153.345627
HUF 383.263446
IDR 19527.240315
ILS 3.753586
IMP 0.873747
INR 106.019684
IQD 1533.8692
IRR 49398.779765
ISK 148.207447
JEP 0.873747
JMD 187.594283
JOD 0.831683
JPY 182.756739
KES 150.999865
KGS 102.586892
KHR 4687.357948
KMF 492.697066
KPW 1055.775722
KRW 1731.561527
KWD 0.35981
KYD 0.975762
KZT 609.699012
LAK 25396.211572
LBP 104855.914324
LKR 362.104693
LRD 206.668482
LSL 19.829938
LTL 3.463827
LVL 0.70959
LYD 6.359772
MAD 10.770773
MDL 19.941099
MGA 5193.180751
MKD 61.566496
MMK 2463.801609
MNT 4161.388658
MOP 9.385052
MRU 46.416135
MUR 53.868474
MVR 18.077138
MWK 2030.388724
MXN 21.13483
MYR 4.797618
MZN 74.982217
NAD 19.829938
NGN 1700.592086
NIO 43.08509
NOK 11.824374
NPR 169.105201
NZD 2.016776
OMR 0.451054
PAB 1.170895
PEN 3.946434
PGK 4.96826
PHP 69.283242
PKR 329.319834
PLN 4.22776
PYG 8002.196711
QAR 4.267523
RON 5.090849
RSD 117.401581
RUB 93.700505
RWF 1704.302957
SAR 4.401882
SBD 9.655217
SCR 15.985985
SDG 705.628143
SEK 10.874453
SGD 1.514933
SHP 0.880121
SLE 28.255969
SLL 24599.088637
SOS 667.966001
SRD 45.26657
STD 24280.574864
STN 24.49142
SVC 10.245455
SYP 12972.465321
SZL 19.824055
THB 37.091875
TJS 10.795864
TMT 4.105812
TND 3.433212
TOP 2.824517
TRY 50.083471
TTD 7.94625
TWD 36.613871
TZS 2885.784946
UAH 49.424286
UGX 4163.559189
USD 1.173089
UYU 46.104046
UZS 14075.129263
VES 310.557571
VND 30859.280532
VUV 142.514088
WST 3.265817
XAF 655.727289
XAG 0.018305
XAU 0.000272
XCD 3.170332
XCG 2.11027
XDR 0.815514
XOF 655.727289
XPF 119.331742
YER 279.635057
ZAR 19.756169
ZMK 10559.204028
ZMW 26.843596
ZWL 377.734195
  • AEX

    1.2300

    948.23

    +0.13%

  • BEL20

    12.0000

    5012.42

    +0.24%

  • PX1

    43.6600

    8129.11

    +0.54%

  • ISEQ

    64.6000

    12984.67

    +0.5%

  • OSEBX

    3.6100

    1644.67

    +0.22%

  • PSI20

    11.9900

    8005.46

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8800

    4354.64

    -0.93%

  • N150

    18.8500

    3714.09

    +0.51%

La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE
La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE / Photo: Brandon Bell - GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

La soif d'énergies fossiles menace encore les objectifs climatiques, met en garde l'AIE

Le monde change sur fond de bond "phénoménal" des énergies propres, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon laquelle la demande de combustibles fossiles reste toutefois encore "trop élevée" pour respecter les objectifs climatiques mondiaux.

Taille du texte:

"Dans l’état actuel des choses, la demande de combustibles fossiles devrait rester bien trop élevée" pour contenir la hausse des températures à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, met en garde l'AIE dans son rapport annuel publié à un mois de la conférence climatique de l'ONU (COP28).

"Malgré la croissance impressionnante des énergies propres" portée par les politiques actuelles, les émissions de gaz à effet de serre resteraient "suffisamment importantes" pour faire grimper les températures moyennes d'environ 2,4°au cours de ce siècle.

Pour autant, "infléchir la courbe des émissions" pour limiter le réchauffement à 1,5°C reste "possible", même si le chemin s'annonce "très difficile", insiste l'Agence, à l'approche de la COP28 prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, où d'âpres débats sont attendus sur l'avenir des énergies fossiles.

- "Politiques plus fortes" -

"La transition vers une énergie propre est en cours dans le monde entier et elle est inévitable. Ce n’est pas une question de +si+, c’est juste une question de +quand+ — et le plus tôt sera le mieux pour tout le monde", a déclaré le directeur de l'AIE Fatih Birol, en commentant ce rapport, une projection du monde de l'énergie en 2030.

A cet horizon, l'AIE estime qu'il devrait y avoir dix fois plus de véhicules électriques sur la route qu'aujourd'hui et que la part des renouvelables dans le bouquet électrique mondial approchera 50% (contre 30% actuellement).

Depuis 2020, les investissements dans les énergies propres ont crû de 40%. Mais des "politiques plus fortes sont nécessaires", prévient l'AIE, qui préconise de tripler d'ici à 2030 la capacité d'énergies renouvelables, de réduire de 75% les émissions de méthane des activités pétro-gazières ou encore de mettre un terme aux projets de centrales électriques à base de charbon.

"Compte tenu des tensions et de la volatilité qui caractérisent aujourd'hui les marchés énergétiques traditionnels, les affirmations selon lesquelles le pétrole et le gaz représentent des choix sûrs pour le monde entier ne sont pas fondées", avertit Fatih Birol.

L'Opep, le cartel des exportateurs de pétrole, a déclaré récemment que le monde aurait encore besoin d'énergies fossiles pendant de nombreuses années.

"Ce n'est seulement le secrétariat de l'Opep mais des compagnies pétrolières, notamment nord-américaines, qui ont les mêmes attentes", a souligné mardi le patron de l'AIE lors d'une conférence de presse.

"Je suggère humblement que les patrons du pétrole ne parlent pas seulement entre eux, mais à d'autres secteurs liés à l'énergie, aux constructeurs automobiles, aux fabricants de panneaux solaires, aux consommateurs, aux investisseurs... Cela pourrait conduire à une meilleure vision, plus équilibrée, du marché", a-t-il estimé.

Pour l'AIE, les besoins imposeront d'investir encore dans les infrastructures pétrolières en activité; le monde n'a en revanche pas besoin de nouveaux projets.

- "Redoubler de coopération" -

De fait, l'Agence, émanation de l'OCDE, s'attend à ce que la demande de gaz, pétrole et charbon connaisse un pic dans la décennie. En l'état des politiques actuelles, leur part dans l’approvisionnement énergétique mondial, depuis des décennies à environ 80%, diminuerait à 73% d’ici 2030, et les émissions de CO2 liées à l’énergie culmineront d’ici 2025.

L'évolution de l'économie chinoise, son ralentissement, mais aussi ses changements structurels, ses moindres besoins d'équipement, devraient aussi aller dans ce sens, a souligné Laura Cozzi, une des auteurs du rapport.

Mais ce mouvement de moindre demande fossile ne s'annonce pas égal d'un pays à l'autre.

"Le défi urgent est d'accélérer le rythme des nouveaux projets d'énergie propre en particulier dans de nombreux pays émergents et en développement", selon l'AIE qui préconise d'y multiplier par cinq d'ici à 2030 les investissements dans la transition énergétique (hors Chine). Et pour cela, il faudra, souligne-t-elle, "redoubler de coopération" internationale.

"La vitesse à laquelle les émissions diminueront dépendra en grande partie de notre capacité à financer des solutions durables pour répondre à la demande énergétique en augmentation des économies à croissance rapide", a souligné M. Birol.

(O.Joost--BBZ)