Berliner Boersenzeitung - Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?

EUR -
AED 4.307894
AFN 77.610364
ALL 96.395929
AMD 446.675811
ANG 2.100167
AOA 1075.653347
ARS 1701.748364
AUD 1.774833
AWG 2.114357
AZN 1.997
BAM 1.954382
BBD 2.356589
BDT 142.986223
BGN 1.954346
BHD 0.442247
BIF 3458.956857
BMD 1.173014
BND 1.512045
BOB 8.085132
BRL 6.488638
BSD 1.170001
BTN 105.821197
BWP 15.453126
BYN 3.454945
BYR 22991.067501
BZD 2.353192
CAD 1.616084
CDF 2656.875338
CHF 0.933461
CLF 0.027447
CLP 1076.732788
CNY 8.261828
CNH 8.250579
COP 4534.284256
CRC 582.952056
CUC 1.173014
CUP 31.084862
CVE 110.18503
CZK 24.402379
DJF 208.349902
DKK 7.472009
DOP 73.643412
DZD 152.173931
EGP 55.823843
ERN 17.595205
ETB 181.894506
FJD 2.679457
FKP 0.873784
GBP 0.878312
GEL 3.161248
GGP 0.873784
GHS 13.479217
GIP 0.873784
GMD 86.211009
GNF 10229.139857
GTQ 8.961496
GYD 244.802327
HKD 9.128134
HNL 30.826444
HRK 7.536961
HTG 153.252893
HUF 390.174879
IDR 19616.307236
ILS 3.79192
IMP 0.873784
INR 105.884535
IQD 1532.728774
IRR 49395.605335
ISK 147.999354
JEP 0.873784
JMD 187.216142
JOD 0.83161
JPY 182.804821
KES 151.259668
KGS 102.579754
KHR 4686.418899
KMF 491.492021
KPW 1055.72567
KRW 1731.87294
KWD 0.360069
KYD 0.975059
KZT 601.812693
LAK 25343.6338
LBP 104776.23581
LKR 362.363102
LRD 207.099691
LSL 19.595526
LTL 3.463604
LVL 0.709544
LYD 6.344125
MAD 10.721718
MDL 19.743913
MGA 5285.938248
MKD 61.561489
MMK 2463.586034
MNT 4162.350576
MOP 9.375036
MRU 46.520254
MUR 54.006147
MVR 18.123202
MWK 2028.841024
MXN 21.115595
MYR 4.794121
MZN 74.959749
NAD 19.59561
NGN 1705.362186
NIO 43.056915
NOK 11.964625
NPR 169.307625
NZD 2.03502
OMR 0.451017
PAB 1.170051
PEN 3.941622
PGK 4.975177
PHP 68.782014
PKR 327.841284
PLN 4.208861
PYG 7858.961119
QAR 4.265504
RON 5.091469
RSD 117.36822
RUB 93.723802
RWF 1703.590949
SAR 4.399901
SBD 9.536854
SCR 15.950254
SDG 705.571209
SEK 10.904593
SGD 1.514284
SHP 0.880064
SLE 28.270224
SLL 24597.51399
SOS 667.487098
SRD 45.369782
STD 24279.014209
STN 24.481188
SVC 10.238177
SYP 12970.195291
SZL 19.590946
THB 36.914421
TJS 10.799762
TMT 4.105548
TND 3.414822
TOP 2.824336
TRY 50.127272
TTD 7.936969
TWD 36.955211
TZS 2899.045764
UAH 49.661839
UGX 4170.972784
USD 1.173014
UYU 45.586914
UZS 14164.176522
VES 324.022967
VND 30891.31442
VUV 142.319077
WST 3.273915
XAF 655.453345
XAG 0.017744
XAU 0.000271
XCD 3.170128
XCG 2.108689
XDR 0.815174
XOF 655.453345
XPF 119.331742
YER 279.58749
ZAR 19.675656
ZMK 10558.480449
ZMW 26.822389
ZWL 377.709916
  • AEX

    2.7000

    932.28

    +0.29%

  • BEL20

    4.0400

    5049.81

    +0.08%

  • PX1

    21.8300

    8107.79

    +0.27%

  • ISEQ

    -15.5900

    12973.24

    -0.12%

  • OSEBX

    -1.1500

    1648.34

    -0.07%

  • PSI20

    2.4200

    8073.06

    +0.03%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.6400

    4173.57

    +2.12%

  • N150

    12.5400

    3702.09

    +0.34%

Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?
Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques? / Photo: Emmanuel DUNAND - AFP/Archives

Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?

Faut-il que les grandes entreprises électrifient leurs voitures aussi vite que les particuliers? Une proposition de loi du député Renaissance Damien Adam, très contestée, est examinée mardi à l'Assemblée nationale.

Taille du texte:

Les 3.500 entreprises qui gèrent un parc de plus de 100 véhicules sont tenues depuis 2019 de commander des quotas de véhicules à faibles émissions quand elles renouvellent leurs flottes. Elles doivent ainsi devancer l'interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs en 2035.

Mais cette obligation (10% de véhicules à faibles émissions début 2022) n'a été respectée que par un tiers de ces grandes entreprises, faute de sanctions, et avec des voitures électriques encore chères à l'achat.

La proposition de loi du député Damien Adam (Renaissance) vise à "accélérer et contrôler le verdissement" de ces flottes, essentielles parce qu'elles irriguent ensuite le marché de l'occasion.

"Les Français veulent que ceux qui ont le plus fassent plus", a-t-il souligné à l'AFP. Il faut selon lui "arrêter le +stop and go+" sur l'électrification des véhicules et "offrir une trajectoire sanctuarisée".

En raison du nombre d'amendements (326), les députés ne pourront sans doute pas terminer l'examen mardi soir et le texte devrait être réinscrit à l'ordre du jour ultérieurement, peut-être après les élections européennes du 9 juin.

La proposition de loi a provoqué une levée de boucliers de la part de plusieurs professions, comme les loueurs de courte durée. Ils estiment qu'ils ne peuvent pas s'électrifier aussi vite que les particuliers et que ce saut électrique mettrait leur trésorerie en danger.

Lors de son passage en commission, le texte a déjà été légèrement assoupli. La trajectoire de verdissement a notamment été décalée d'un an (20% de véhicules à très faibles émissions en 2025 plutôt qu'en 2024, puis 30% en 2026 et 90% en 2032), et les sanctions atténuées (de 5.000 à 2.000 euros par véhicule manquant en 2025, avant d'augmenter).

Les entreprises de location de courte durée ont également eu droit à une trajectoire plus souple, tandis que les plateformes de VTC et de taxis doivent être traitées dans un décret à part.

- Majorité divisée -

L'enjeu de ce texte est désormais plus de "faire appliquer la loi telle qu'elle est" que d'avancer davantage sur l'électrification, a commenté Léo Larivière, de Transport & Environment. L'ONG, alliée à la CFDT, au Réseau Action Climat ou encore à l'UFC-Que choisir, a exhorté fin avril le Premier ministre à soutenir cette réforme.

"Si la loi venait à ne pas être votée ou si son ambition venait à être trop réduite, nous risquerions de condamner les objectifs nationaux et européens de décarbonation du secteur des transports", ont lancé les organisations dans une lettre ouverte.

Le texte a été soutenu par Renaissance et par la gauche, et combattu par LR et le RN, qui y voit une "écologie punitive". La majorité est quant à elle divisée.

Le MoDem est contre: "je me refuse à légiférer au doigt mouillé", dénonce le député centriste Bruno Millienne auprès de l’AFP. "La trajectoire n'est pas respectée, ça ne marche pas, et on dit que ce qu'on va faire, c’est durcir la trajectoire".

"Je ne peux pas croire qu'il y ait 2.000 entreprises voyous sur les 3.500 concernées. Il faut comprendre les raisons objectives qui font qu'elles n'y arrivent pas", a souligné M. Millienne.

A Horizons, autre allié du camp présidentiel, Vincent Thiébaut est "très mitigé" et souligne le manque de bornes de recharge. "Il faut prendre un peu de recul", avec une "mission parlementaire", suggère-t-il. Vincent Thiébaut ne croit pas à la "capacité et à la volonté du Sénat" de reprendre un tel texte ensuite pour le valider.

Parmi les amendements qui doivent être examinés, certains demandent d'aller plus loin dans l'assouplissement de la loi ou d'intégrer d'autres technologies plus polluantes que l'électrique, comme les hybrides rechargeables ou les agrocarburants.

D'autres, du côté de Renaissance et de la gauche, veulent pousser au verdissement des flottes publiques pour des raisons d'exemplarité.

Selon une source au sein de Renaissance, le gouvernement est "totalement favorable" à la PPL. "Si des gens de la majorité ont envie de dire qu'ils sont contre l'électrification des voitures, bon courage".

(T.Renner--BBZ)