Berliner Boersenzeitung - Le Mali demande à la France de retirer ses soldats "sans délai"

EUR -
AED 4.177061
AFN 81.880746
ALL 99.252011
AMD 444.590879
ANG 2.049629
AOA 1037.158904
ARS 1294.140504
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.934273
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605289
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.827709
CHF 0.930816
CLF 0.028662
CLP 1099.8895
CNY 8.30054
CNH 8.306047
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.766012
CZK 25.063085
DJF 202.109303
DKK 7.466602
DOP 68.805429
DZD 150.758836
EGP 58.14335
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597108
FKP 0.857926
GBP 0.857288
GEL 3.11624
GGP 0.857926
GHS 17.695226
GIP 0.857926
GMD 81.308645
GNF 9843.34469
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.827976
HNL 29.46444
HRK 7.529411
HTG 148.317723
HUF 408.387093
IDR 19177.096068
ILS 4.180337
IMP 0.857926
INR 97.094362
IQD 1489.779092
IRR 47906.064943
ISK 145.100319
JEP 0.857926
JMD 179.644139
JOD 0.806641
JPY 161.853129
KES 147.269042
KGS 99.205075
KHR 4566.00226
KMF 493.004864
KPW 1023.518647
KRW 1613.043966
KWD 0.34871
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413673
LBP 101896.340892
LKR 339.937138
LRD 227.418736
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687903
LYD 6.220968
MAD 10.547909
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.530139
MNT 4022.532693
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277935
MVR 17.51173
MWK 1974.241931
MXN 22.425326
MYR 5.012366
MZN 72.675065
NAD 21.444738
NGN 1824.91419
NIO 41.821916
NOK 11.92757
NPR 155.236349
NZD 1.917428
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279431
PGK 4.700463
PHP 64.495497
PKR 319.106406
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140223
RON 4.978935
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.914226
SEK 10.940409
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900597
SLL 23847.250746
SOS 649.925676
SRD 42.24872
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.663141
SZL 21.402912
THB 37.923377
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398079
TOP 2.663519
TRY 43.420522
TTD 7.712041
TWD 36.987508
TZS 3056.319626
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 138.799625
WST 3.16989
XAF 656.312471
XAG 0.034867
XAU 0.000342
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.91086
XPF 119.331742
YER 278.907389
ZAR 21.42589
ZMK 10236.488002
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Le Mali demande à la France de retirer ses  soldats "sans délai"
Le Mali demande à la France de retirer ses soldats "sans délai"

Le Mali demande à la France de retirer ses soldats "sans délai"

La junte au pouvoir à Bamako a demandé vendredi à la France de "retirer sans délai" ses soldats du Mali, s'attirant une fin de non-recevoir du président Emmanuel Macron, au lendemain de l'annonce par ce dernier d'un retrait échelonné sur les prochains mois.

Taille du texte:

Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement installé par les militaires, le colonel Abdoulaye Maïga, qualifie l'annonce du désengagement français de "violation flagrante" des accords entre les deux pays. Il dit aussi que les résultats de neuf ans d'engagement français au Mali "n'ont pas été satisfaisants".

La France se retirera "en bon ordre" et ne transigera pas une seconde sur la sécurité de ses soldats, a répondu M. Macron.

La demande de retrait immédiat de la part des colonels arrivés au pouvoir par la force en août 2020 est un nouveau défi à l'ancien partenaire français, après des mois d'escalade des tensions.

Quelque 2.400 militaires français sont déployés au Mali, sur un total de 4.600 au Sahel. Le désengagement de ces hommes, le démantèlement de leurs bases, ainsi que l'évacuation des matériels, dont des centaines de véhicules blindés, représentait déjà en soi un chantier colossal et dangereux.

Le président français avait indiqué jeudi que la fermeture des trois bases de Gao, Ménaka et Gossi, s'étalerait sur quatre à six mois.

La junte n'a cessé de compliquer les opérations de la France, mais aussi de ses partenaires et des forces étrangères au Mali depuis des semaines, poussant vers la sortie le contingent danois du groupement de forces spéciales européennes Takuba initié par la France, ou bien instaurant des demandes d'autorisation préalables de vol.

Les militaires se réclament de la souveraineté nationale.

La France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du Mali, conduisant les autres acteurs étrangers présents dans le pays à s'interroger ouvertement sur leur engagement.

Ils ont invoqué les "multiples obstructions des autorités" maliennes.

- Crises multiples -

Paris et ses partenaires souhaitent toutefois "rester engagés dans la région" sahélienne et "étendre leur soutien aux pays voisins du Golfe de Guinée et d'Afrique de l'Ouest", où les jihadistes menacent de se disséminer, selon une déclaration conjointe signée par 25 pays européens, africains et le Canada.

La France et les Occidentaux dénoncent l'appel fait, selon eux, par les autorités maliennes au groupe de sécurité privée russe Wagner, aux agissements controversées. Les autorités maliennes assurent ne pas recourir à des mercenaires et parlent de coopération d'Etat à Etat avec la Russie.

La France, les Etats ouest-africains et une partie de la communauté internationale se sont émus par ailleurs que les militaires révoquent leur engagement initial à organiser en février 2022 des élections qui auraient ramené les civils au pouvoir, et qu'ils entendent à présent rester encore plusieurs années.

La junte invoque la nécessité de profondes réformes et s'arcboute sur la souveraineté nationale depuis que la communauté des Etats ouest-africains a infligé au Mali de lourdes sanctions économiques et diplomatiques le 9 janvier. Elle accuse la France d'instrumentaliser contre elle les organisations africaines.

"Le gouvernement rappelle que, par rapport aux résultats attendus, les résultats obtenus et annoncés officiellement par les autorités françaises n'ont pas été satisfaisants", qu'il s'agisse de l'opération Serval en 2013 ou de Barkhane qui lui a succédé, dit le communiqué lu vendredi midi.

Le Mali est en butte aux agissements des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique. Il est aussi en proie aux violences communautaires et crapuleuses, ainsi qu'à une crise politique, économique et humanitaire profonde.

La France est intervenue en 2013 pour enrayer la progression des groupes islamistes radicaux menaçant Bamako et a ensuite mis sur pied une vaste opération régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les franchises locales d'Al-Qaïda et de l'EI.

Malgré des victoires tactiques, le terrain n'a jamais été véritablement repris par l'Etat malien. Et un double coup d'Etat, en 2020 et en 2021, a consacré une junte qui attise un sentiment antifrançais croissant.

Le Mali accueille aussi 15.000 soldats de l'ONU dans la Minusma. Cette dernière a indiqué jeudi étudier l'impact du retrait de la France et ses partenaires.

(O.Joost--BBZ)