Berliner Boersenzeitung - Biden "convaincu" que Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine

EUR -
AED 4.100273
AFN 78.60757
ALL 98.166966
AMD 432.286638
ANG 1.997847
AOA 1023.661719
ARS 1274.492205
AUD 1.739351
AWG 2.012159
AZN 1.902168
BAM 1.95574
BBD 2.26123
BDT 136.075794
BGN 1.958829
BHD 0.422187
BIF 3332.496993
BMD 1.116315
BND 1.454255
BOB 7.738761
BRL 6.322034
BSD 1.119965
BTN 95.745041
BWP 15.144532
BYN 3.665087
BYR 21879.783696
BZD 2.24963
CAD 1.559549
CDF 3204.942189
CHF 0.935299
CLF 0.027413
CLP 1051.967484
CNY 8.048081
CNH 8.048713
COP 4704.554582
CRC 567.282465
CUC 1.116315
CUP 29.582361
CVE 110.261592
CZK 24.899757
DJF 199.433835
DKK 7.461011
DOP 65.907963
DZD 148.865399
EGP 55.928271
ERN 16.744732
ETB 151.194627
FJD 2.537725
FKP 0.842071
GBP 0.840567
GEL 3.05914
GGP 0.842071
GHS 13.887571
GIP 0.842071
GMD 80.937172
GNF 9698.700213
GTQ 8.598734
GYD 234.312757
HKD 8.722499
HNL 29.141099
HRK 7.532941
HTG 146.54547
HUF 402.867531
IDR 18412.786848
ILS 3.96752
IMP 0.842071
INR 95.543378
IQD 1467.15465
IRR 47010.84053
ISK 145.891703
JEP 0.842071
JMD 178.534481
JOD 0.791807
JPY 162.594147
KES 144.755526
KGS 97.622219
KHR 4481.861466
KMF 492.857526
KPW 1004.660245
KRW 1561.859763
KWD 0.343145
KYD 0.933371
KZT 571.02235
LAK 24221.251321
LBP 100346.698283
LKR 335.109642
LRD 223.983077
LSL 20.217275
LTL 3.29619
LVL 0.675249
LYD 6.178809
MAD 10.389879
MDL 19.509397
MGA 5019.844837
MKD 61.528098
MMK 2343.870677
MNT 4001.744803
MOP 9.015121
MRU 44.32763
MUR 51.47373
MVR 17.25866
MWK 1941.939975
MXN 21.73009
MYR 4.795735
MZN 71.336723
NAD 20.217275
NGN 1788.71739
NIO 41.208726
NOK 11.593835
NPR 153.192265
NZD 1.897963
OMR 0.429497
PAB 1.119965
PEN 4.129072
PGK 4.654856
PHP 62.294316
PKR 315.375252
PLN 4.268489
PYG 8941.723611
QAR 4.081974
RON 5.106255
RSD 117.226377
RUB 90.497203
RWF 1603.750428
SAR 4.186446
SBD 9.31055
SCR 15.922308
SDG 670.351558
SEK 10.907859
SGD 1.452108
SHP 0.877249
SLE 25.344455
SLL 23408.578004
SOS 640.080215
SRD 40.8365
STD 23105.476908
SVC 9.799697
SYP 14514.229131
SZL 20.222375
THB 37.223582
TJS 11.546543
TMT 3.912686
TND 3.376696
TOP 2.614527
TRY 43.377235
TTD 7.596765
TWD 33.732379
TZS 3021.006621
UAH 46.488763
UGX 4097.873335
USD 1.116315
UYU 46.59856
UZS 14520.55117
VES 105.163869
VND 28936.572095
VUV 135.253884
WST 3.10171
XAF 655.936725
XAG 0.034565
XAU 0.000349
XCD 3.016899
XDR 0.815775
XOF 655.936725
XPF 119.331742
YER 272.496621
ZAR 20.143411
ZMK 10048.183034
ZMW 30.104069
ZWL 359.453134
  • AEX

    1.8600

    930.9

    +0.2%

  • BEL20

    44.9000

    4447.35

    +1.02%

  • PX1

    32.9900

    7886.69

    +0.42%

  • ISEQ

    -48.9500

    11075.49

    -0.44%

  • OSEBX

    18.4100

    1565.56

    +1.19%

  • PSI20

    43.8700

    7235.99

    +0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    82.3400

    2608.08

    +3.26%

  • N150

    16.4000

    3582.54

    +0.46%

Biden "convaincu" que Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine

Biden "convaincu" que Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine

Joe Biden s'est pour la première fois dit "convaincu" vendredi que Vladimir Poutine avait pris "la décision" d'envahir l'Ukraine et que la multiplication des heurts visait à créer une "fausse justification" pour lancer l'offensive dans "la semaine" ou même "les jours" qui viennent.

Taille du texte:

"Nous pensons qu'ils prendront Kiev pour cible, une ville de 2,8 millions d'innocents", a ajouté le président américain dans une allocution depuis la Maison Blanche.

Mais il a laissé la porte ouverte au dialogue. Tant qu'une invasion ne s'est pas produite, "la diplomatie est toujours une possibilité", a-t-il estimé, annonçant une rencontre entre son secrétaire d'Etat Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov jeudi "en Europe".

Pour "éviter le pire", Paris a fait savoir de son côté que le président français Emmanuel Macron allait s'entretenir dimanche au téléphone avec Vladimir Poutine, au lendemain d'un appel avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

- "Cynique et cruel" -

Les craintes d'une intervention militaire russe en Ukraine sont à leur comble en raison de la multiplication, depuis jeudi, des violations du cessez-le-feu entre séparatistes prorusses et forces ukrainiennes qui se battent depuis 2014 dans l'est de l'Ukraine, dans un conflit qui a déjà fait plus de 14.000 morts.

L'agence d'Etat russe Ria Novosti a rapporté deux explosions, dont celle d'un oléoduc, à Lougansk, ville de cette région tenue par les séparatistes.

Et les autorités des territoires sécessionnistes prorusses ont ordonné l'évacuation des civils vers la Russie.

"Tout cela correspond à la stratégie déjà utilisée par les Russes par le passé, qui consiste à créer une fausse justification pour intervenir contre l'Ukraine", a affirmé le président Biden après une nouvelle réunion virtuelle avec ses alliés européens et de l'Otan.

"Il est cynique et cruel d'utiliser des êtres humains comme pions en vue de détourner l'attention du monde du fait que la Russie renforce ses troupes en vue d'une attaque", avait déclaré juste avant un porte-parole du département d'Etat américain.

Un responsable américain a estimé vendredi que la Russie disposait de 190.000 hommes aux abords de l'Ukraine et sur son territoire, en comptant les forces séparatistes. Jusqu'ici, Washington parlait de plus de 150.000 soldats aux frontières du pays.

- Poutine accuse Kiev -

Le président russe a lui accusé Kiev de nourrir le conflit et constaté une "aggravation de la situation dans le Donbass", région où l'armée ukrainienne affronte depuis huit ans les forces prorusses soutenues par Moscou.

"Tout ce que Kiev a à faire, c'est de se mettre à la table des négociations avec les représentants (des séparatistes) du Donbass et de s'entendre", a-t-il dit, recevant son homologue du Bélarus et allié, Alexandre Loukachenko.

Le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a assuré que la Russie allait "défendre" les "citoyens russes" qui vivent dans les territoires séparatistes en Ukraine si leurs vies étaient "menacées". "Si la guerre commence, c'est l'Europe qui deviendra le théâtre des hostilités", a-t-il prévenu.

L'Occident unanime a promis à Moscou des sanctions économiques dévastatrices en cas d'invasion de l'Ukraine. Elles feraient de la Russie un "paria", a encore martelé vendredi un responsable américain.

Mais Vladimir Poutine a de nouveau balayé la menace: "les sanctions seront introduites quoi qu'il arrive. Qu'il y ait une raison ou pas, ils en trouveront une car leur but est de freiner le développement de la Russie".

- Retrait ou pas? -

Toute la journée, les belligérants dans l'est de l'Ukraine se sont accusés de violer la trêve et d'user d'armes lourdes.

Dans l'après-midi, des bombardements se sont encore fait entendre à Stanitsa Louganska, ville sous contrôle ukrainien, selon des journalistes de l'AFP. Elle avait déjà été visée la veille par des tirs qui ont notamment touché une école maternelle.

Les dirigeants séparatistes de la région de Donetsk et de la "république" voisine de Lougansk ont de leur côté annoncé une évacuation des civils vers la Russie -- mais pas des "hommes capables de tenir une arme".

Et le président russe a ordonné le versement de 10.000 roubles (environ 114 euros) à chaque personne partant de ces zones. Les chaînes de télévision russes montraient des images d'évacuations d'enfants rassemblés dans la cour de leur orphelinat.

Alors que les tensions montent sur le terrain, la Russie a encore affirmé vendredi procéder au retrait d'unités militaires des abords de l'Ukraine, sans toutefois convaincre ses adversaires.

"Cela n'a pas lieu", a répliqué le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a même affirmé que l'armée russe envoyait "davantage de forces" et se préparait à une intervention "en se rapprochant de la frontière, en positionnant des troupes, en augmentant leurs capacités logistiques".

La Russie nie tout projet d'invasion mais réclame des garanties pour sa sécurité, comme le retrait de l'Otan d'Europe de l'Est, autant d'exigences rejetées par l'Occident.

Parallèlement, Washington et Londres ont accusé Moscou d'être "responsable" des dernières cyberattaques ayant visé cette semaine des sites internet officiels ukrainiens, malgré les dénégations du Kremlin.

burs-fff/iba/rle

(T.Burkhard--BBZ)