Berliner Boersenzeitung - A la frontière russe, les évacués des zones séparatistes craignent le pire

EUR -
AED 4.245394
AFN 80.329445
ALL 97.449679
AMD 443.65358
ANG 2.068586
AOA 1059.894889
ARS 1492.707957
AUD 1.777528
AWG 2.083382
AZN 1.966864
BAM 1.954809
BBD 2.335766
BDT 142.125321
BGN 1.955744
BHD 0.435713
BIF 3401.026826
BMD 1.155829
BND 1.489361
BOB 7.994569
BRL 6.44352
BSD 1.156839
BTN 100.365457
BWP 15.660144
BYN 3.785543
BYR 22654.248355
BZD 2.323903
CAD 1.592051
CDF 3340.345734
CHF 0.929611
CLF 0.028306
CLP 1110.450976
CNY 8.295267
CNH 8.303447
COP 4781.086649
CRC 584.616246
CUC 1.155829
CUP 30.629468
CVE 110.901646
CZK 24.568337
DJF 205.41379
DKK 7.46194
DOP 70.505639
DZD 150.554847
EGP 56.32343
ERN 17.337435
ETB 159.742762
FJD 2.608016
FKP 0.866547
GBP 0.864254
GEL 3.119761
GGP 0.866547
GHS 12.134042
GIP 0.866547
GMD 83.219921
GNF 10004.856068
GTQ 8.87696
GYD 242.033572
HKD 9.073199
HNL 30.456018
HRK 7.535202
HTG 151.715706
HUF 398.938429
IDR 18967.673976
ILS 3.888567
IMP 0.866547
INR 101.059678
IQD 1514.135987
IRR 48674.849531
ISK 142.213338
JEP 0.866547
JMD 185.336035
JOD 0.819498
JPY 170.956935
KES 149.33295
KGS 100.922822
KHR 4646.4327
KMF 492.960546
KPW 1040.149652
KRW 1596.980023
KWD 0.352993
KYD 0.964065
KZT 628.378597
LAK 24937.010767
LBP 103490.94708
LKR 349.510359
LRD 232.322178
LSL 20.677382
LTL 3.412863
LVL 0.699149
LYD 6.253154
MAD 10.505907
MDL 19.742101
MGA 5120.322168
MKD 61.613253
MMK 2425.972694
MNT 4149.985937
MOP 9.354383
MRU 46.025141
MUR 52.913954
MVR 17.803917
MWK 2007.093144
MXN 21.621064
MYR 4.897828
MZN 73.926719
NAD 20.677801
NGN 1769.909217
NIO 42.476783
NOK 11.774187
NPR 160.588697
NZD 1.939492
OMR 0.444436
PAB 1.156904
PEN 4.106079
PGK 4.79897
PHP 66.566527
PKR 327.156879
PLN 4.271891
PYG 8665.056649
QAR 4.208084
RON 5.075621
RSD 117.159479
RUB 94.634696
RWF 1664.393757
SAR 4.33549
SBD 9.528843
SCR 16.971793
SDG 694.072855
SEK 11.149359
SGD 1.487569
SHP 0.9083
SLE 26.583647
SLL 24237.160729
SOS 660.550277
SRD 42.41635
STD 23923.326643
STN 24.792532
SVC 10.122306
SYP 15028.030086
SZL 20.677202
THB 37.529681
TJS 11.019671
TMT 4.05696
TND 3.346109
TOP 2.707061
TRY 46.884704
TTD 7.852189
TWD 34.337333
TZS 2964.701315
UAH 48.363572
UGX 4147.076841
USD 1.155829
UYU 46.288935
UZS 14563.444904
VES 141.805481
VND 30293.700116
VUV 138.093696
WST 3.186753
XAF 655.675629
XAG 0.030329
XAU 0.000347
XCD 3.123686
XCG 2.084933
XDR 0.801463
XOF 646.108442
XPF 119.331742
YER 278.15007
ZAR 20.627918
ZMK 10403.831161
ZMW 26.580593
ZWL 372.176466
  • AEX

    -1.3700

    908.66

    -0.15%

  • BEL20

    6.0100

    4626.9

    +0.13%

  • PX1

    25.9300

    7883.05

    +0.33%

  • ISEQ

    -81.3900

    11545.77

    -0.7%

  • OSEBX

    -14.2100

    1619.23

    -0.87%

  • PSI20

    11.5300

    7699.53

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    31.3800

    2937.39

    +1.08%

  • N150

    -14.0800

    3691.38

    -0.38%

A la frontière russe, les évacués des zones séparatistes craignent le pire
A la frontière russe, les évacués des zones séparatistes craignent le pire

A la frontière russe, les évacués des zones séparatistes craignent le pire

Comme un cauchemar qui recommence: à la frontière russe, des civils quittent les zones séparatistes dans l'est de l'Ukraine qui ont appelé à l'évacuation générale, au moment où les tensions sont à leur comble, faisant craindre une reprise active des combats.

Taille du texte:

Elena Sokela, une travailleuse sociale de 40 ans, vient de franchir la frontière russe au point de passage clé d'Avilo-Uspenka près de la ville russe de Matvéïev Kourgan avec son fils de 16 ans. Elle arrive de la "république" séparatiste de Donetsk, en guerre contre Kiev depuis 2014.

"On a entendu des +boums+, des explosions...", raconte-t-elle à l'AFP, alors que les tirs et incidents sur la ligne de front ont connu une aggravation sérieuse ces dernières heures.

"On reviendra", assure cette habitante de Chakhtiorsk, une ville à l'est de la capitale séparatiste de Donetsk.

Vendredi soir, les "républiques" séparatistes auto-proclamées de Donetsk et Lougansk ont appelé à l'évacuation des civils, disant craindre une attaque de Kiev.

Des accusations rejetées par l'Ukraine et les Occidentaux qui accusent la Russie, soutien des séparatistes et qui a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières orientales ukrainiennes, de chercher un prétexte pour déclencher une opération militaire contre Kiev.

Samedi matin, au point de passage d'Avilo-Uspenka, des files de voitures de civils en provenance de la "république" de Donetsk étaient visibles, ainsi qu'une vingtaine d'autobus vides faisant la queue pour entrer en zone séparatiste, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Les services d'urgence russes locaux, qui ont décrété l'état d'urgence dans la région, ont ouvert près de ce point de passage un camp avec plus de 15 grandes tentes pour accueillir les évacués. Elles restent vides pour l'instant.

- "Mobilisation générale" -

Alexandre Romanov, un retraité de 68 ans, a franchi la frontière russe avec son épouse en voiture, en provenance de la ville de Iénakïévo: "Il y a des bouchons sur cinq kilomètres" avant la frontière, raconte-t-il.

Selon les autorités séparatistes de Donetsk, plus de 6.600 personnes ont été évacuées depuis vendredi. Leurs homologues de la "république" de Lougansk ont, eux, annoncé plus de 13.500 civils évacués.

En 2014, au moment du début des combats avec les forces ukrainiennes, les séparatistes avaient déjà procédé à une évacuation massive des femmes, enfants et personnes âgés vers la Russie, alors que de nombreuses localités s'étaient retrouvées sous les bombes.

Selon Moscou, plus de 600.000 personnes des zones sécessionnistes ont depuis reçu un passeport russe, ce qui devrait encore faciliter les évacuations.

Samedi, les "républiques" de Donetsk et Lougansk ont aussi appelé à la "mobilisation générale" des hommes de 18 à 55 ans en vue d'une possible "agression" de Kiev.

Lioubov Rodoman confirme que son mari, officier dans la réserve séparatiste, a reçu des autorités la demande de rester sur place.

Cette infirmière de 57 ans vient de franchir à pied la frontière en provenance de la zone séparatiste pour "régler des affaires" en Russie, mais prévoit de revenir chez elle dès aujourd'hui.

"Je suis soignante, je ne peux pas abandonner les enfants, je ne l'ai pas fait en 2014 et je ne le ferai pas maintenant", jure-t-elle.

Les gardes-frontières russes, samedi matin, ont toutefois affirmé qu'ils ne laisseraient passer personne en sens inverse.

(O.Joost--BBZ)