Berliner Boersenzeitung - Invasion de l'Ukraine: Biden promet des sanctions "dévastatrices" contre la Russie

EUR -
AED 4.293743
AFN 80.911162
ALL 97.783064
AMD 448.784581
ANG 2.092139
AOA 1071.963126
ARS 1468.362845
AUD 1.77632
AWG 2.107102
AZN 1.987413
BAM 1.954862
BBD 2.359767
BDT 142.111786
BGN 1.954862
BHD 0.440589
BIF 3482.228512
BMD 1.168989
BND 1.495482
BOB 8.093115
BRL 6.509626
BSD 1.168739
BTN 100.189908
BWP 15.60351
BYN 3.824664
BYR 22912.182033
BZD 2.347573
CAD 1.599603
CDF 3373.701668
CHF 0.930825
CLF 0.028933
CLP 1110.277061
CNY 8.379955
CNH 8.383708
COP 4691.643348
CRC 589.417077
CUC 1.168989
CUP 30.978205
CVE 110.212098
CZK 24.663208
DJF 208.120101
DKK 7.461891
DOP 70.376219
DZD 151.699184
EGP 57.882959
ERN 17.534833
ETB 161.015012
FJD 2.621165
FKP 0.865556
GBP 0.865806
GEL 3.167949
GGP 0.865556
GHS 12.154166
GIP 0.865556
GMD 83.583861
GNF 10140.132683
GTQ 8.977691
GYD 244.512633
HKD 9.176393
HNL 30.572325
HRK 7.54056
HTG 153.396369
HUF 400.094038
IDR 18971.520521
ILS 3.893322
IMP 0.865556
INR 100.329058
IQD 1530.965129
IRR 49229.041804
ISK 142.394872
JEP 0.865556
JMD 186.890292
JOD 0.828888
JPY 171.996813
KES 150.998626
KGS 102.228303
KHR 4685.750815
KMF 492.319316
KPW 1052.089992
KRW 1608.983375
KWD 0.357465
KYD 0.973933
KZT 610.636891
LAK 25186.910152
LBP 104715.635948
LKR 351.461297
LRD 234.327522
LSL 20.840197
LTL 3.45172
LVL 0.70711
LYD 6.313969
MAD 10.526647
MDL 19.786502
MGA 5177.514766
MKD 61.505477
MMK 2454.33277
MNT 4192.162352
MOP 9.449864
MRU 46.490684
MUR 53.141857
MVR 17.997683
MWK 2026.527256
MXN 21.809595
MYR 4.969362
MZN 74.768303
NAD 20.840197
NGN 1788.891847
NIO 43.009355
NOK 11.84101
NPR 160.304053
NZD 1.944502
OMR 0.449474
PAB 1.168739
PEN 4.144211
PGK 4.831681
PHP 66.026824
PKR 332.349471
PLN 4.264877
PYG 9057.65228
QAR 4.260655
RON 5.077849
RSD 117.093794
RUB 91.26865
RWF 1688.789372
SAR 4.384296
SBD 9.733571
SCR 16.480089
SDG 701.971099
SEK 11.17973
SGD 1.496323
SHP 0.918642
SLE 26.297188
SLL 24513.116917
SOS 667.879414
SRD 43.495148
STD 24195.709621
SVC 10.226091
SYP 15199.024107
SZL 20.846993
THB 37.852156
TJS 11.295478
TMT 4.103151
TND 3.419359
TOP 2.737893
TRY 46.99955
TTD 7.940189
TWD 34.167149
TZS 3029.846208
UAH 48.828962
UGX 4188.989263
USD 1.168989
UYU 47.257316
UZS 14765.912285
VES 133.578629
VND 30527.560087
VUV 139.867093
WST 3.045814
XAF 655.642288
XAG 0.030335
XAU 0.000347
XCD 3.159251
XDR 0.815409
XOF 655.642288
XPF 119.331742
YER 282.719428
ZAR 20.971543
ZMK 10522.306496
ZMW 27.055013
ZWL 376.413942
  • AEX

    -5.8400

    921.49

    -0.63%

  • BEL20

    -28.1900

    4518.99

    -0.62%

  • PX1

    -72.7000

    7829.29

    -0.92%

  • ISEQ

    -113.6800

    11368.69

    -0.99%

  • OSEBX

    -5.2200

    1627.14

    -0.32%

  • PSI20

    -20.9200

    7727.02

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -22.5600

    2512.76

    -0.89%

  • N150

    -18.3600

    3654.38

    -0.5%

Invasion de l'Ukraine: Biden promet des sanctions "dévastatrices" contre la Russie
Invasion de l'Ukraine: Biden promet des sanctions "dévastatrices" contre la Russie

Invasion de l'Ukraine: Biden promet des sanctions "dévastatrices" contre la Russie

Rarement l'allocution d'un président américain n'aura été aussi attendue: Joe Biden doit s'adresser aux Américains jeudi, quelques heures après que Vladimir Poutine a lancé l'invasion de l'Ukraine, et annoncer des sanctions qu'il promet "dévastatrices" contre l'économie russe.

Taille du texte:

Son allocution aura lieu à 18H30 GMT (13H30 locale), a fait savoir la Maison Blanche.

Joe Biden, qui a exclu toute intervention militaire américaine, a réuni jeudi matin en urgence ses conseillers à la sécurité nationale dans la célèbre "Situation Room" de la Maison Blanche.

Puis il a tenu, de 09h17 à 10h27 locale (14h17 à 15h27 GMT) une réunion virtuelle avec les chefs d'Etat et de gouvernement du G7, afin de coordonner la riposte des grandes démocraties occidentales.

Le président américain et ses homologues du Canada, de France, d'Allemagne, d'Italie, du Japon et du Royaume-Uni, ainsi que des représentants de l'Union européenne et de l'Otan, ont dénoncé, dans un communiqué, "une menace sérieuse pour l'ordre international".

Et ils se sont mis d'accord pour infliger à la Russie des sanctions "dévastatrices", a assuré Joe Biden sur Twitter.

- Sanctions à court et long terme -

Les Etats-Unis avaient déjà dévoilé mardi, puis mercredi, des premières salves de représailles économiques, en réponse à la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des territoires sécessionnistes dans l'est de l'Ukraine.

Les Américains entendent à la fois ébranler à court terme la Russie en tarissant ses flux financiers, et saper à long terme les projets de diversification industrielle d'un pays ultra-dépendant de ses ventes d'hydrocarbures.

Le tout en tapant au portefeuille des oligarques russes, qui ont investi leurs immenses fortunes à l'étranger et qui dépensent sans compter dans les lieux de villégiature du monde entier.

Sont d'ores et déjà sanctionnés par Washington: l'entreprise chargée d'exploiter le gazoduc Nord Stream 2 - soit 11 milliards de dollars d'investissement qui gisent désormais "au fond de la mer", pour reprendre une terminologie chère à l'administration américaine.

Mais aussi deux banques publiques russes (Vnesheconombank, VEB, et Promsvyazbank, PSB), et cinq oligarques proches du président russe, qui voient leurs avoirs gelés et se retrouvent interdits de toute transaction avec des entités américaines.

Les Américains ont par ailleurs d'ores et déjà décidé de couper l'accès du gouvernement russe au marché international de la dette souveraine.

- Cartouches au sec -

Mais Joe Biden a assuré que la première puissance économique mondiale avait encore des cartouches au sec.

Et sa porte-parole Jen Psaki a dévoilé une piste mercredi: "Il existe d'autres institutions financières, par exemple les deux plus grandes banques russes, qui ne font pas partie" des sanctions déjà annoncées.

En l’occurrence Sberbank et VTB Bank, deux établissements qui ensemble détiennent "750 milliards de dollars d'actifs, la moitié du système bancaire russe", avait rappelé mercredi le porte-parole du département d'Etat, Ned Price.

Le président américain a, de plus, déjà fait savoir qu'il n'excluait pas de sanctionner financièrement Vladimir Poutine lui-même, et qu'il envisageait aussi d'interdire l'exportation vers la Russie de technologies américaines.

Les Etats-Unis ont aussi laissé entendre qu'ils pourraient couper l’accès de la Russie aux transactions en dollars, la devise reine des échanges mondiaux.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs réclamé jeudi une sanction massive: interdire aux banques russes d'utiliser le système de messagerie SWIFT, un rouage essentiel de la finance mondiale.

Cela reviendrait à isoler la Russie sur le plan bancaire, non sans conséquences pour les établissements financiers d'autres pays.

Une telle décision - déjà mise en oeuvre à l'initiative des Etats-Unis contre l'Iran - ne peut toutefois être prise par les seuls Américains.

Au-delà des détails techniques des sanctions, ce discours sera aussi pour Joe Biden un moment crucial à la fois sur le plan national, et sur la scène internationale.

Loin de proclamer l'union sacrée face à l'offensive militaire russe, certains adversaires républicains ont choisi d'étriller la gestion de la crise autour de l'Ukraine par Joe Biden, l'accusant d'avoir été trop timoré face à Vladimir Poutine.

Les alliés des Etats-Unis jaugeront eux aussi la détermination d'un président américain qui, après le tumultueux mandat Trump, a promis que les Etats-Unis mèneraient le grand combat des démocraties contre les autocrates du monde entier.

(A.Lehmann--BBZ)