Berliner Boersenzeitung - Le principal hôpital de Gaza évacué par la majorité de ses occupants

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Le principal hôpital de Gaza évacué par la majorité de ses occupants
Le principal hôpital de Gaza évacué par la majorité de ses occupants / Photo: KENZO TRIBOUILLARD - AFP

Le principal hôpital de Gaza évacué par la majorité de ses occupants

Des centaines de personnes ont évacué samedi le plus grand hôpital de Gaza où s'entassaient selon l'ONU au moins 2.300 malades, médecins et déplacés pris au piège par la guerre entre le Hamas et Israël dans le territoire palestinien où une frappe aérienne a fait 26 morts dans la nuit.

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Au 43e jour du conflit, ils sont sortis à pied de l'hôpital, un immense complexe situé dans l'ouest de la ville de Gaza, a indiqué un journaliste de l'AFP sur place. Mais le personnel médical a précisé que 120 malades, dont des bébés prématurés, étaient encore dans l'établissement.

"De nombreux patients ne peuvent pas quitter l'hôpital car ils sont en soins intensifs ou dans des incubateurs", a expliqué sur X le Dr Ahmed el-Mokhallalati, qui va rester "avec cinq autres médecins (et) 120 patients".

Sur le chemin, le journaliste de l'AFP a vu au moins une quinzaine de corps, certains en état de décomposition avancée. Alentour, les routes sont défoncées, les magasins détruits, des voitures retournées ou écrasées.

- Fouille minutieuse -

L'armée israélienne, qui mène pour le quatrième jour consécutif un raid sur l'hôpital al-Chifa et dont les chars encerclent l'hôpital, fouille "bâtiment par bâtiment" le complexe. Il abrite, selon elle, un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels souterrains. Le mouvement islamiste palestinien dément catégoriquement ces allégations.

L'électricité a cessé d'y fonctionner il y a plusieurs jours et ses chefs de service rapportent que plusieurs dizaines de patients sont décédés "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant".

Les bombardements de représailles sur la bande de Gaza sont incessants depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites sur le sol israélien qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, et enlevé avec d'autres groupes armés environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes israéliennes ont tué au moins 12.000 civils palestiniens, dont 5.000 enfants.

Des négociations sur la libération des otages se tiennent via une médiation du Qatar, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.

En Israël, un cortège de 25.000 personnes, selon ses organisateurs, pour réclamer leur libération doit arriver samedi après-midi à Jérusalem et se rassembler devant les bureaux de M. Netanyahu.

Les corps de deux femmes otages, dont une jeune soldate de 19 ans, Noa Marciano, ont été retrouvés cette semaine dans des bâtiments près de l'hôpital al-Chifa. L'armée a également perdu 51 soldats, morts au combat à Gaza.

Dans la nuit de vendredi à samedi, une frappe contre trois immeubles de Khan Younès a encore fait 26 morts et 23 blessés graves, selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du sud de la bande de Gaza.

"Je dormais et on a été surpris par la frappe, au moins 20 bombes ont été larguées", a affirmé à l'AFP Imed al-Moubacher, 45 ans.

"D'un coup, la maison a pris feu, je me suis retrouvée avec du gravier dans la bouche, j'ai aussitôt cherché mon mari et mes filles", a ajouté son épouse, Sabrine Moussa.

"J'ai vu des restes humains partout, j’ai crié à l’aide", a-t-elle dit, précisant que son frère avait été tué lors d'une frappe sur la maison familiale début novembre.

- "Injustifiable" -

Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, mène en parallèle aux bombardements des opérations terrestres depuis le 27 octobre. Elles se concentrent dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux. L'armée accuse le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".

Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments passant par le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte dans le sud de Gaza. Selon le Hamas, 24 des 35 hôpitaux de Gaza ont cessé fonctionner.

Face aux pénuries, la population est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

A New York, le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a critiqué "l'échelle de la réponse d'Israël de plus en plus injustifiable".

Selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre. La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.

- Le carburant rentre -

A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé vendredi l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans la bande de Gaza. Une première livraison de 17.000 litres de carburant est arrivée en soirée au terminal de Rafah afin de redémarrer les générateurs électriques des hôpitaux et des réseaux de télécommunications, selon l'autorité de la partie palestinienne du terminal.

Israël refusait jusqu'ici de laisser passer l'essence, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Mais ces livraisons ne représentent qu'une petite partie des quantités, soit 50 camions, qui pénétraient quotidiennement à Gaza avant le début de la guerre, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Cette agence avait annoncé vendredi qu'elle ne serait bientôt plus en mesure de coordonner la distribution de l'aide humanitaire à Gaza en raison de la coupure des communications.

Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues, les stations d'épuration ayant cessé de fonctionner faute de carburant.

Samedi matin, huit enfants palestiniens blessés ou malades ont été transférés vers Abou Dhabi pour y être soignés dans le cadre d'une mission humanitaire des Emirats arabes unis pour un millier d'enfants. "La semaine prochaine nous aurons évacué tous ceux que nous pouvons car le temps presse et nous perdons des vies", a expliqué à l'AFP Mohammed Al Kaabi, du Croissant-rouge émirati.

- Tensions en Cisjordanie -

Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, où environ 200 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.

Cinq combattants du Fatah, mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ont été tués samedi dans frappe dans le camp de Balata, près de Naplouse, connu pour héberger différents groupes armés, selon le Croissant-Rouge palestinien et des sources au sein du Fatah.

A Jénine, autre bastion des mouvements armés palestiniens, l'armée israélienne a tué vendredi "cinq terroristes". Et à Hébron, deux Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne, selon le ministère palestinien de la Santé.

(K.Müller--BBZ)