Berliner Boersenzeitung - Ukraine: un sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d'aider Moscou

EUR -
AED 4.306397
AFN 82.673063
ALL 98.499197
AMD 449.654837
ANG 2.098522
AOA 1075.279399
ARS 1393.65379
AUD 1.787168
AWG 2.113622
AZN 1.991467
BAM 1.954776
BBD 2.364192
BDT 143.194979
BGN 1.956376
BHD 0.44231
BIF 3487.487757
BMD 1.172606
BND 1.492325
BOB 8.090451
BRL 6.446749
BSD 1.170936
BTN 100.295316
BWP 15.550185
BYN 3.831841
BYR 22983.071042
BZD 2.351998
CAD 1.597388
CDF 3373.58618
CHF 0.937035
CLF 0.028477
CLP 1092.798213
CNY 8.405061
CNH 8.396343
COP 4745.675841
CRC 591.29274
CUC 1.172606
CUP 31.07405
CVE 111.338311
CZK 24.752418
DJF 208.395483
DKK 7.461032
DOP 69.711597
DZD 151.722609
EGP 58.505049
ERN 17.589085
ETB 158.648363
FJD 2.623352
FKP 0.860748
GBP 0.852214
GEL 3.189003
GGP 0.860748
GHS 12.079616
GIP 0.860748
GMD 83.846242
GNF 10148.901842
GTQ 9.00509
GYD 244.962707
HKD 9.204825
HNL 30.675603
HRK 7.534815
HTG 153.446152
HUF 399.460136
IDR 18973.111448
ILS 3.969077
IMP 0.860748
INR 100.378206
IQD 1533.82912
IRR 49396.014233
ISK 142.014036
JEP 0.860748
JMD 187.585722
JOD 0.831418
JPY 169.050452
KES 151.851226
KGS 102.357685
KHR 4693.741065
KMF 494.251966
KPW 1055.377759
KRW 1587.465021
KWD 0.358231
KYD 0.975785
KZT 607.239275
LAK 25281.378106
LBP 105065.467462
LKR 351.17452
LRD 234.170578
LSL 20.69955
LTL 3.462399
LVL 0.709298
LYD 6.361341
MAD 10.638172
MDL 19.817209
MGA 5200.505872
MKD 61.540255
MMK 2461.402139
MNT 4202.879155
MOP 9.466858
MRU 46.447864
MUR 52.943203
MVR 18.064021
MWK 2030.362254
MXN 22.139722
MYR 4.95892
MZN 75.000181
NAD 20.698668
NGN 1809.717783
NIO 43.093128
NOK 11.796577
NPR 160.479345
NZD 1.931042
OMR 0.450862
PAB 1.170842
PEN 4.1897
PGK 4.828205
PHP 66.401726
PKR 332.638952
PLN 4.24152
PYG 9348.500889
QAR 4.268988
RON 5.07351
RSD 117.18551
RUB 92.335571
RWF 1685.034341
SAR 4.398059
SBD 9.788198
SCR 16.707574
SDG 704.160545
SEK 11.11785
SGD 1.493096
SHP 0.921484
SLE 26.389498
SLL 24588.958798
SOS 669.163688
SRD 44.097029
STD 24270.569792
SVC 10.245589
SYP 15245.925907
SZL 20.682605
THB 38.095645
TJS 11.579686
TMT 4.10412
TND 3.364851
TOP 2.746362
TRY 46.62833
TTD 7.955798
TWD 34.247083
TZS 3101.05768
UAH 48.703907
UGX 4206.813965
USD 1.172606
UYU 47.084328
UZS 14716.201152
VES 123.499895
VND 30628.45998
VUV 141.118417
WST 3.225827
XAF 655.641462
XAG 0.031994
XAU 0.000352
XCD 3.169025
XDR 0.81539
XOF 655.641462
XPF 119.331742
YER 284.532957
ZAR 20.901438
ZMK 10554.866956
ZMW 27.603891
ZWL 377.578546
  • AEX

    -7.1600

    910.69

    -0.78%

  • BEL20

    13.8200

    4470.9

    +0.31%

  • PX1

    -0.7600

    7557.31

    -0.01%

  • ISEQ

    54.9200

    11262.99

    +0.49%

  • OSEBX

    -3.0400

    1597.57

    -0.19%

  • PSI20

    36.2400

    7431.19

    +0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -19.5600

    2488.72

    -0.78%

  • N150

    19.9300

    3578.29

    +0.56%

Ukraine: un sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d'aider Moscou
Ukraine: un sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d'aider Moscou

Ukraine: un sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d'aider Moscou

L'UE veut persuader la Chine de renoncer à aider Moscou pour contrer les sanctions occidentales, vendredi, lors d'un sommet virtuel où Pékin entend relancer sa relation économique avec une Europe fragilisée par la guerre en Ukraine.

Taille du texte:

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel, s'exprimant au nom des Etats membres, s'entretiendront en visioconférence avec le Premier ministre chinois Li Keqiang puis le président Xi Jinping.

"La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l'influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n'était pas l'objet initial du sommet, ça le devient nécessairement", a indiqué mardi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune.

"Concrètement, il est essentiel de savoir si la Chine utilise son influence pour établir un cessez-le-feu, des corridors humanitaires" ou "si elle aide Moscou à contourner" les sanctions, en augmentant ses achats d'hydrocarbures ou par une aide financière, explique un responsable européen.

Pékin se refuse à condamner l'invasion de l'Ukraine, et a salué début mars une amitié "solide comme un roc" avec Moscou, défendant les préoccupations "raisonnables" de la Russie pour sa sécurité.

- "Calcul stratégique" -

"Les Européens vont chercher à influencer le calcul stratégique des dirigeants chinois, en mettant en exergue le coût économique qu'ils subiraient en cas d'appui concret à la Russie", estime Grzegorz Stec, de l'institut allemand Merics.

"Les réactions alambiquées de la Chine sont une façon d'être du côté russe sans en payer le prix. Sans pression accrue, elle apportera davantage d'aide à Poutine", redoute l'eurodéputé vert allemand Reinhard Bütikofer.

Mais l'UE est prisonnière de sa forte interdépendance avec Pékin: elle absorbe 15% des exportations du géant asiatique, qui lui fournit biens manufacturés et composants cruciaux. La Chine représente 10% des exportations des Vingt-Sept, un marché-clé, en particulier pour les industriels allemands.

L'UE et la Chine avaient signé fin 2020, sous l'impulsion de Berlin, un ambitieux d'accord d'investissements.

Mais sa ratification est aujourd'hui gelée par les sanctions de l'UE pour punir le recours au travail forcé dans la région chinoise du Xinjiang et les contre-sanctions de Pékin contre des parlementaires et chercheurs européens. S'y ajoute le conflit dû au blocage par la Chine des importations de Lituanie après l'ouverture d'une représentation taïwanaise dans ce pays.

"Le danger est que la Chine +survende+ sa neutralité pour obtenir des concessions, comme la reprise des négociations sur l'accord d'investissements", avertit Valérie Niquet de la Fondation pour la recherche stratégique.

- "Illusoire" -

Mercredi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite à Pékin, a obtenu une réaffirmation de l'amitié "sans limite" des deux pays face aux Etats-Unis, au nom d'un nouvel "ordre mondial multipolaire": une vision qui avive l'inquiétude sur l'émergence d'un bloc "autoritaire" contre l'Occident.

"L'idée de détacher la Chine de la Russie est illusoire: quand la guerre en Ukraine sera terminée, l'attention des Etats-Unis se tournera prioritairement, et pas dans un esprit amical, vers la Chine, qui a donc intérêt à maintenir sa coopération" avec son voisin, juge Sylvie Bermann, ex-ambassadrice française à Moscou et à Pékin.

Et de rappeler que la Chine n'est pas isolée, de nombreux pays (Inde, Pakistan, Afrique du Sud, Brésil...) refusant également de critiquer Moscou.

Pour Pékin, les Européens se sont laissés entraînés dans un conflit dont Washington serait l'instigateur et qui a révélé les vulnérabilités de l'Occident.

Ultra-dépendante du gaz russe, "l'Europe s'est peut-être tiré une balle dans le pied en se joignant aux sanctions américaines", avertit le quotidien nationaliste Global Times. Il rejette tout lien entre les relations UE-Chine et la crise entre les Européens et Moscou née de la guerre en Ukraine, deux questions en revanche "inextricablement liées", selon le responsable européen.

Interrogé mercredi sur le sommet, le porte-parole de la diplomatie chinoise Wang Wenbin a souhaité "un développement soutenu et sain des relations Chine-UE, afin d'injecter stabilité et énergie positive dans une situation mondiale complexe et turbulente", sans faire aucune référence à l'Ukraine.

(K.Lüdke--BBZ)