Berliner Boersenzeitung - Pakistan: Shehbaz Sharif aux portes du pouvoir après la chute d'Imran Khan

EUR -
AED 4.268901
AFN 82.53969
ALL 98.318932
AMD 448.249748
ANG 2.080279
AOA 1065.931638
ARS 1373.384221
AUD 1.78543
AWG 2.095248
AZN 1.970124
BAM 1.959132
BBD 2.34556
BDT 142.071664
BGN 1.956944
BHD 0.438397
BIF 3459.81909
BMD 1.162412
BND 1.488076
BOB 8.044823
BRL 6.384899
BSD 1.161711
BTN 99.90695
BWP 15.478595
BYN 3.801781
BYR 22783.280354
BZD 2.33346
CAD 1.592267
CDF 3344.260128
CHF 0.935004
CLF 0.02856
CLP 1095.945096
CNY 8.34554
CNH 8.332096
COP 4748.64008
CRC 588.017923
CUC 1.162412
CUP 30.803925
CVE 110.45288
CZK 24.778007
DJF 206.869894
DKK 7.460002
DOP 68.746346
DZD 150.956419
EGP 58.180361
ERN 17.436184
ETB 159.698229
FJD 2.612812
FKP 0.861751
GBP 0.853268
GEL 3.161921
GGP 0.861751
GHS 12.023659
GIP 0.861751
GMD 83.11376
GNF 10062.115656
GTQ 8.933195
GYD 243.042825
HKD 9.124884
HNL 30.343353
HRK 7.536728
HTG 152.468036
HUF 401.228092
IDR 18943.018961
ILS 3.950295
IMP 0.861751
INR 99.907703
IQD 1521.775448
IRR 48966.6169
ISK 141.791166
JEP 0.861751
JMD 185.755971
JOD 0.824143
JPY 168.165737
KES 150.187415
KGS 101.439885
KHR 4656.961553
KMF 496.928359
KPW 1046.160766
KRW 1578.079076
KWD 0.355292
KYD 0.968055
KZT 602.062236
LAK 25061.599974
LBP 104092.552378
LKR 349.019687
LRD 232.334195
LSL 20.59363
LTL 3.432301
LVL 0.703131
LYD 6.293706
MAD 10.573668
MDL 19.817881
MGA 5164.985589
MKD 61.732147
MMK 2440.453513
MNT 4164.176516
MOP 9.393141
MRU 45.896069
MUR 52.750144
MVR 17.906967
MWK 2014.404484
MXN 22.084679
MYR 4.933261
MZN 74.348179
NAD 20.593452
NGN 1800.251013
NIO 42.752538
NOK 11.750465
NPR 159.850719
NZD 1.928111
OMR 0.446932
PAB 1.161721
PEN 4.172097
PGK 4.788227
PHP 66.051777
PKR 331.018157
PLN 4.252743
PYG 9273.73473
QAR 4.235104
RON 5.048341
RSD 117.197835
RUB 91.104848
RWF 1677.467803
SAR 4.360516
SBD 9.695016
SCR 16.414963
SDG 698.026292
SEK 11.065839
SGD 1.486615
SHP 0.913474
SLE 26.096307
SLL 24375.208207
SOS 663.949369
SRD 44.520914
STD 24059.586942
SVC 10.164289
SYP 15113.603228
SZL 20.576798
THB 37.968451
TJS 11.448517
TMT 4.068443
TND 3.424525
TOP 2.722482
TRY 46.026178
TTD 7.894667
TWD 34.241529
TZS 3106.54811
UAH 48.502102
UGX 4180.236447
USD 1.162412
UYU 47.120151
UZS 14417.524205
VES 120.433838
VND 30420.328921
VUV 139.655759
WST 3.089585
XAF 657.080346
XAG 0.032705
XAU 0.000352
XCD 3.141478
XDR 0.817578
XOF 657.083177
XPF 119.331742
YER 282.058824
ZAR 20.638047
ZMK 10463.078521
ZMW 27.194726
ZWL 374.296274
  • AEX

    7.7900

    924.62

    +0.85%

  • BEL20

    49.7500

    4491.42

    +1.12%

  • PX1

    78.3900

    7615.99

    +1.04%

  • ISEQ

    210.5800

    11293.89

    +1.9%

  • OSEBX

    -27.4400

    1605.68

    -1.68%

  • PSI20

    42.2400

    7452.08

    +0.57%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    99.2400

    2537.55

    +4.07%

  • N150

    35.0800

    3578.73

    +0.99%

Pakistan: Shehbaz Sharif aux portes du pouvoir après la chute d'Imran Khan
Pakistan: Shehbaz Sharif aux portes du pouvoir après la chute d'Imran Khan

Pakistan: Shehbaz Sharif aux portes du pouvoir après la chute d'Imran Khan

Le chef de la Ligue musulmane du Pakistan Shehbaz Sharif s'apprête à devenir lundi le nouvel homme fort du pays après la chute du Premier ministre Imran Khan, mais il devra affronter les mêmes problèmes que ceux qui ont coûté son siège à son prédécesseur.

Taille du texte:

Après des semaines de crise, l'Assemblée nationale du Pakistan a destitué dans la nuit de samedi à dimanche Imran Khan, premier chef du gouvernement de l'histoire du pays à se voir renversé par une motion de censure.

Le départ de M. Khan ouvre la voie à la formation d'une improbable alliance parlementaire qui devrait, dès lundi, désigner Shehbaz Sharif, le chef de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), à la tête du pays de 220 millions d'habitants doté de l'arme nucléaire.

La première tâche de M. Sharif consistera à former un gouvernement de coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP, gauche) et la petite formation conservatrice Jamiatul Ulema-e-Islam-F (JUI-F).

Le PPP et le PML-N sont les deux partis dynastiques qui ont dominé la vie politique nationale pendant des décennies, et qui sont plus habituées à s'affronter qu'à s'entendre.

Leur alliance de circonstance, forgée pour chasser Imran Khan du pouvoir, a peu de chances de survivre à l'approche des prochaines élections, prévues au plus tard en octobre 2023.

Shehbaz Sharif, 70 ans, est le frère cadet de Nawaz Sharif, qui fut trois fois Premier ministre. Il a longtemps dirigé la province du Pendjab, la plus peuplée du pays.

Le PPP est pour sa part dirigé par Bilawal Bhutto Zardari, fils de l'ancien président Asif Ali Zardari et de l'ancienne Première ministre Benazir Bhutto assassinée en 2007.

- Pas de vengeance -

"Nous appliquerons un baume sur les plaies de cette nation", a affirmé M. Sharif au terme de l'interminable bataille parlementaire qui a abouti à la chute de M. Khan dimanche à l'aube.

Il a promis de ne pas se venger contre le camp de son prédécesseur, contrairement à une pratique bien établie au Pakistan.

Imran Khan, une ancienne star du cricket qui était au pouvoir depuis 2018, a appelé ses partisans à descendre dans la rue dimanche après l'iftar, le repas du soir rompant le jeûne du ramadan.

Il affirme être la victime d'un "changement de régime" orchestré selon lui par les Etats-Unis en raison de ses critiques à l'égard de la politique américaine dans les pays musulmans, notamment en Irak et en Afghanistan.

Il a tout tenté pour se maintenir au pouvoir, avant que l'Assemblée nationale ne vote la censure par 174 voix sur 342, et n'a certainement pas dit son dernier mot.

"La carrière politique de Khan ne s'arrêtera pas là, sa base de soutien est intacte", a prédit l'analyste politique Zahid Hussain.

"Ses assertions de ces derniers mois, selon lesquelles il a été victime d'un complot étranger, lui ont apporté un certain soutien", en jouant sur le sentiment anti-américain des électeurs, a-t-il ajouté.

"D'après ce qu'il dit, il semble vouloir créer des problèmes pour le gouvernement et poursuivre une espèce de politique de rébellion (...) plutôt que d'oeuvrer pour le bien du pays et de la société", a estimé pour sa part Talat Masood, un ancien général devenu politologue.

Une lourde tâche attend le prochain Premier ministre, qui devra affronter les mêmes défis que ceux qui ont abouti à la chute de M. Khan.

A commencer par une économie en berne - inflation galopante, roupie faible et dette écrasante - et la multiplication des attaques menées par le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), les talibans pakistanais.

L'armée, clé du pouvoir politique dans ce pays qui a passé plus de trois décennies sous un régime militaire, et qui avait été accusée de soutenir M. Khan en 2018, n'est pas publiquement intervenue ces derniers jours.

Au moment-même où les députés s'écharpaient dans l'hémicycle sur l'avenir de M. Khan, l'armée publiait une vidéo montrant le lancement d'un missile balistique Chaheen-III, quelques semaines après le tir accidentel d'un missile indien contre le Pakistan.

(T.Burkhard--BBZ)