Berliner Boersenzeitung - Burkina: la junte rétablit la Constitution, visite d'une délégation conjointe Afrique de l'Ouest-ONU

EUR -
AED 4.159103
AFN 80.960889
ALL 98.457646
AMD 441.54612
ANG 2.04081
AOA 1037.225602
ARS 1328.424966
AUD 1.766664
AWG 2.038217
AZN 1.927699
BAM 1.94862
BBD 2.285718
BDT 137.54318
BGN 1.954291
BHD 0.426792
BIF 3323.425336
BMD 1.132343
BND 1.479076
BOB 7.822314
BRL 6.425363
BSD 1.132049
BTN 95.671005
BWP 15.49717
BYN 3.704714
BYR 22193.913659
BZD 2.273961
CAD 1.561896
CDF 3253.220228
CHF 0.934918
CLF 0.028069
CLP 1077.118614
CNY 8.233659
CNH 8.233234
COP 4804.642604
CRC 571.803114
CUC 1.132343
CUP 30.007077
CVE 110.544947
CZK 24.944943
DJF 201.239535
DKK 7.464066
DOP 66.638642
DZD 150.207485
EGP 57.566484
ERN 16.985138
ETB 149.299416
FJD 2.558471
FKP 0.845181
GBP 0.850106
GEL 3.108291
GGP 0.845181
GHS 15.994334
GIP 0.845181
GMD 80.965765
GNF 9800.424367
GTQ 8.71803
GYD 237.558837
HKD 8.782279
HNL 29.242717
HRK 7.533926
HTG 147.897638
HUF 404.6477
IDR 18744.854919
ILS 4.121636
IMP 0.845181
INR 95.752247
IQD 1483.368719
IRR 47685.774053
ISK 145.698703
JEP 0.845181
JMD 179.209647
JOD 0.803058
JPY 161.944207
KES 146.641263
KGS 99.023214
KHR 4531.634303
KMF 492.001086
KPW 1019.065575
KRW 1613.3052
KWD 0.347061
KYD 0.94344
KZT 580.944721
LAK 24475.583912
LBP 101457.891282
LKR 338.877287
LRD 226.021795
LSL 21.095312
LTL 3.343513
LVL 0.684943
LYD 6.176921
MAD 10.4954
MDL 19.431741
MGA 5106.864791
MKD 61.504992
MMK 2377.230588
MNT 4046.176058
MOP 9.044931
MRU 45.010851
MUR 51.136699
MVR 17.449107
MWK 1965.746956
MXN 22.20984
MYR 4.885493
MZN 72.470107
NAD 21.095327
NGN 1814.61302
NIO 41.556832
NOK 11.783032
NPR 153.078721
NZD 1.907691
OMR 0.435887
PAB 1.132049
PEN 4.146071
PGK 4.563908
PHP 63.161484
PKR 318.071832
PLN 4.281078
PYG 9066.830672
QAR 4.122871
RON 4.978228
RSD 117.119367
RUB 92.888599
RWF 1602.264685
SAR 4.247667
SBD 9.467853
SCR 16.12188
SDG 679.968882
SEK 10.941149
SGD 1.478596
SHP 0.889843
SLE 25.806397
SLL 23744.638372
SOS 647.699871
SRD 41.723393
STD 23437.204255
SVC 9.905152
SYP 14722.0492
SZL 21.095768
THB 37.853866
TJS 11.931745
TMT 3.963199
TND 3.35598
TOP 2.652059
TRY 43.630109
TTD 7.667881
TWD 36.288218
TZS 3046.001551
UAH 46.961216
UGX 4146.866077
USD 1.132343
UYU 47.6328
UZS 14658.173883
VES 98.217092
VND 29446.567587
VUV 136.344695
WST 3.134776
XAF 653.560298
XAG 0.034694
XAU 0.000346
XCD 3.060212
XDR 0.811584
XOF 652.229648
XPF 119.331742
YER 277.367276
ZAR 21.067776
ZMK 10192.439789
ZMW 31.499487
ZWL 364.613834
  • AEX

    3.1500

    877.89

    +0.36%

  • BEL20

    52.9600

    4429.51

    +1.21%

  • PX1

    37.7800

    7593.87

    +0.5%

  • ISEQ

    -4.1500

    10373.46

    -0.04%

  • OSEBX

    14.7200

    1487.07

    +1%

  • PSI20

    25.0800

    6992.34

    +0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.1300

    2875.5

    +2.5%

  • N150

    13.2400

    3407

    +0.39%

Burkina: la junte rétablit la Constitution, visite d'une délégation conjointe Afrique de l'Ouest-ONU
Burkina: la junte rétablit la Constitution, visite d'une délégation conjointe Afrique de l'Ouest-ONU

Burkina: la junte rétablit la Constitution, visite d'une délégation conjointe Afrique de l'Ouest-ONU

La junte qui a pris le pouvoir il y a une semaine au Burkina Faso a rétabli lundi la Constitution qu'elle avait suspendue, le jour d'une rencontre avec une délégation conjointe de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'ONU.

Taille du texte:

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR, junte) "assure la continuité de l'Etat en attendant la mise en place des organes de transition", indique un "acte fondamental" de 37 articles, lu à la télévision nationale par un de ses membres, le lieutenant-colonel Cyprien Kaboré.

Il précise que "l'acte fondamental lève la suspension de la Constitution", qu'il complète jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel à une date qui n'est pas précisée.

"Le MPSR est l'organe central de définition et d'orientation de la politique sécuritaire, économique, sociale, de développement et de la restauration de l'intégrité territoriale", poursuit le texte.

Il précise que le président du MPSR est le "président du Faso, chef de l'Etat, chef suprême des forces armées nationales".

L'acte fondamental garantit l'indépendance de la justice et la présomption d'innocence, ainsi que les libertés fondamentales contenues dans la Constitution, en particulier la liberté de circuler, la liberté d'expression et celle de la presse.

Un décret lu à la télévision a par ailleurs mis fin aux fonctions du chef d'état-major des armées, Gilbert Ouedraogo, dans un pays en proie depuis 2015 à des attaques de groupes jihadistes de plus en plus fréquentes, que le pouvoir du président renversé Roch Marc Christian Kaboré n'a pas réussi à contenir.

L'annonce du rétablissement de la Constitution intervient le jour de la visite à Ouagadougou d'une délégation conjointe de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) et de l'ONU, conduite par Shirley Ayorkor Botchway, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, et Annadif Mahamat Saleh, le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (Unowas).

- Suspension de l'UA -

Après sa suspension vendredi des instances de la Cédeao, le Burkina Faso l'a été lundi de celles de l'Union africaine (UA) "jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel dans le pays", comme le Mali et la Guinée voisins, où des militaires ont également pris le pouvoir.

Samedi, la Cédéao avait déjà envoyé une délégation de plusieurs chefs des armées de la région pour rencontrer le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La junte avait a cette occasion "réaffirmé son engagement vis-à-vis des organisations sous-régionales et internationales", selon la présidence du Faso.

Les dirigeants de la Cédéao se réuniront jeudi à Accra, au Ghana, pour étudier les résultats de ces deux missions et décider d'éventuelles sanctions supplémentaires contre le Burkina.

- Procès Sankara suspendu -

Le lieutenant-colonel Damiba ne s'est exprimé publiquement qu'une fois, dans une allocution jeudi soir à la télévision nationale.

S'il a fait de la sécurité sa "priorité", il s'est aussi engagé au "retour à une vie constitutionnelle normale", "lorsque les conditions sont réunies", sans préciser de durée.

Il a également indiqué que son pays avait "plus que jamais besoin de ses partenaires" internationaux.

Dimanche soir, l'état-major français a annoncé avoir tué 60 jihadistes dans le nord du pays, lors d'une opération conjointe avec les forces burkinabè.

Le Burkina Faso, qui abrite des forces spéciales françaises, est un allié majeur de Paris dans la lutte antijihadiste.

Lundi, à la reprise du procès des assassins présumés de l'ex-président Thomas Sankara (1983-1987) et de 12 de ses compagnons en 1987 - interrompu par le putsch -, le tribunal militaire de Ouagadougou a décidé de le suspendre jusqu'au "rétablissement de la Constitution", ce qui vient d'être fait.

M. Damiba semble pour le moment pouvoir compter sur plusieurs soutiens.

Celui de la population d'abord, les critiques contre le coup d'Etat restant très rares à Ouagadougou où plusieurs manifestations avaient appelé au départ de M. Kaboré, accusé notamment d'être incapable de faire face à la violence jihadiste.

Plusieurs organisations de la société civile et des partis d'opposition se disent également prêts à collaborer avec la junte pour aider le pays à sortir de la crise sécuritaire.

Dans le sillage du Mali et du Niger, le Burkina Faso est pris depuis près de sept ans dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts et contraint au moins 1,5 million de personnes à fuir leurs foyers.

Plusieurs attaques récentes particulièrement meurtrières avaient amplifié l'exaspération de la population contre le régime de l'ex-président Kaboré.

(S.G.Stein--BBZ)