Berliner Boersenzeitung - Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou

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Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou
Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou / Photo: Kiran RIDLEY - POOL/AFP

Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou

"Un moment de vérité": Emmanuel Macron a estimé samedi que l'Europe et les Etats-Unis devaient mettre clairement "la pression" sur la Russie pour qu'elle accepte un cessez-le-feu en Ukraine, car elle "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement".

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Moscou "ne répond pas à la proposition des États-Unis et de l'Ukraine" en faveur d'une trêve d'un mois, a déploré le président français dans un message transmis à l'AFP par l'Elysée à l'issue d'un sommet virtuel de pays alliés de Kiev qui s'est tenu samedi matin, à l'initiative du Premier ministre britannique Keir Starmer.

Au contraire, le président russe Vladimir Poutine "intensifie les combats", et "veut tout obtenir, puis négocier", a-t-il accusé, haussant une fois de plus le ton à l'égard du Kremlin.

Selon Emmanuel Macron, "si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu".

Le chef de l'Etat français est aussi longuement revenu sur les développements des derniers jours dans un entretien réalisé vendredi soir et mis en ligne samedi soir par plusieurs quotidiens régionaux français, dont La Voix du Nord, Ouest-France, Le Parisien ou encore Le Dauphiné Libéré.

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le président américain Donald Trump martèle sa volonté de mettre fin au conflit en Ukraine, trois ans après l'invasion russe, et a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine.

Après une phase de tensions maximales, Américains et Ukrainiens ont renoué le dialogue cette semaine en Arabie saoudite en proposant une trêve d'un mois, que la Russie n'a pas encore acceptée.

"C'est un moment de vérité parce que si la Russie ne s'engage pas sincèrement dans la paix", "le président Trump va durcir les sanctions et les représailles et donc on changera totalement de dynamique", a estimé Emmanuel Macron.

- "Quelques milliers d'hommes" -

S'il dit ne pas vouloir "s'immiscer" pour l'instant dans le dialogue américano-russe, il compte bien continuer à jouer un rôle.

"A partir du moment où on rentrerait dans cette phase de cessez-le-feu", il faudra selon lui des "échanges directs avec le président Poutine et entre négociateurs français et russes" sur les garanties de sécurité à apporter à l'Ukraine.

Les travaux des pays prêts à participer à ces garanties, d'une manière ou d'une autre, s'accélèrent.

D'un point de vue opérationnel, après la réunion du 11 mars à Paris des chefs d'état-major de plus de 30 armées, hors Etats-Unis, "maintenant nous devons planifier et avoir les retours de chaque pays", a plaidé le président français dans son message après le sommet virtuel de samedi. Keir Starmer a annoncé une nouvelle réunion des responsables militaires jeudi au Royaume-Uni.

Selon Emmanuel Macron, "plusieurs pays européens, et d'ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre" à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Il s'agirait de "quelques milliers d'hommes" par Etat, déployés "dans des points-clés, pour faire des programmes d'entraînement" et "montrer notre soutien dans la durée", a-t-il assuré dans la presse régionale.

Jusqu'ici, Moscou s'oppose fermement à un tel déploiement.

"Si l'Ukraine demande à des forces alliées d'être sur son territoire, ce n'est pas à la Russie d'accepter ou pas", a répondu le chef de l'Etat. "Les Ukrainiens ne peuvent en aucun cas faire des concessions territoriales et n'avoir aucune garantie de sécurité", a-t-il prévenu.

S'agissant du renforcement massif de la défense du Vieux Continent, acté la semaine dernière par l'Union européenne, le président Macron plaide à nouveau pour "un grand emprunt" européen, comme lors de la pandémie du Covid, avant de se rendre mardi après-midi auprès du chancelier allemand sortant Olaf Scholz à Berlin.

Dans la capitale allemande, il pourrait aussi rencontrer le futur chancelier Friedrich Merz, avec lequel il veut ouvrir un débat pour élargir le parapluie nucléaire français à d'autres pays européens dont l'Allemagne.

Mardi également, il se rendra sur la base aérienne 116 en Haute-Saône, qui "joue un rôle-clé dans la sécurité aérienne, tant sur le territoire national que dans l’espace aérien des alliés", a annoncé samedi l'Elysée.

Lundi, il accueillera le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, pour un déjeuner de travail consacré notamment à la guerre en Ukraine.

(P.Werner--BBZ)