Berliner Boersenzeitung - Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée

EUR -
AED 4.080431
AFN 77.667352
ALL 98.296207
AMD 430.895007
ANG 1.988388
AOA 1018.165972
ARS 1255.920148
AUD 1.73396
AWG 2.002455
AZN 1.869042
BAM 1.955769
BBD 2.242094
BDT 134.917829
BGN 1.956518
BHD 0.41872
BIF 3303.861718
BMD 1.110932
BND 1.449396
BOB 7.67298
BRL 6.2981
BSD 1.110497
BTN 94.720755
BWP 15.159483
BYN 3.634091
BYR 21774.269701
BZD 2.230574
CAD 1.554616
CDF 3188.375312
CHF 0.935555
CLF 0.027305
CLP 1047.797602
CNY 8.002379
CNH 7.999112
COP 4694.532548
CRC 564.298541
CUC 1.110932
CUP 29.439701
CVE 110.264715
CZK 24.945926
DJF 197.743259
DKK 7.459298
DOP 65.239831
DZD 148.641623
EGP 56.005979
ERN 16.663982
ETB 147.655566
FJD 2.526648
FKP 0.842216
GBP 0.840487
GEL 3.049518
GGP 0.842216
GHS 14.135963
GIP 0.842216
GMD 79.439445
GNF 9614.845319
GTQ 8.537863
GYD 232.32208
HKD 8.660216
HNL 28.875925
HRK 7.536125
HTG 145.189625
HUF 404.909761
IDR 18508.740259
ILS 3.975682
IMP 0.842216
INR 94.788508
IQD 1454.696239
IRR 46770.242887
ISK 146.687265
JEP 0.842216
JMD 176.907154
JOD 0.788096
JPY 164.569081
KES 143.332019
KGS 97.15113
KHR 4443.848506
KMF 484.92203
KPW 999.833915
KRW 1582.22301
KWD 0.341678
KYD 0.925368
KZT 564.448217
LAK 24016.721718
LBP 99497.142743
LKR 331.854661
LRD 222.087427
LSL 20.349573
LTL 3.280294
LVL 0.671991
LYD 6.098902
MAD 10.358733
MDL 19.410338
MGA 5019.941834
MKD 61.542014
MMK 2332.384765
MNT 3970.358091
MOP 8.913797
MRU 44.007292
MUR 51.580479
MVR 17.103162
MWK 1925.695021
MXN 21.751007
MYR 4.802007
MZN 70.984805
NAD 20.349847
NGN 1779.646527
NIO 40.859343
NOK 11.564281
NPR 151.548152
NZD 1.885635
OMR 0.427702
PAB 1.110462
PEN 4.059835
PGK 4.611926
PHP 62.015006
PKR 312.701169
PLN 4.25175
PYG 8867.977071
QAR 4.04759
RON 5.102737
RSD 117.219697
RUB 89.260155
RWF 1590.145791
SAR 4.166889
SBD 9.277226
SCR 15.788365
SDG 667.118952
SEK 10.81868
SGD 1.449905
SHP 0.873018
SLE 25.274092
SLL 23295.673461
SOS 634.575511
SRD 40.215188
STD 22994.052078
SVC 9.716975
SYP 14445.799176
SZL 20.343764
THB 36.937933
TJS 11.515107
TMT 3.888262
TND 3.372246
TOP 2.601915
TRY 43.079081
TTD 7.535913
TWD 33.850656
TZS 2985.62872
UAH 46.149281
UGX 4063.989492
USD 1.110932
UYU 46.379254
UZS 14319.769627
VES 103.000061
VND 28841.464431
VUV 133.28206
WST 3.086775
XAF 655.934639
XAG 0.033892
XAU 0.000343
XCD 3.00235
XDR 0.816132
XOF 655.955304
XPF 119.331742
YER 271.567127
ZAR 20.43208
ZMK 9999.719498
ZMW 29.426924
ZWL 357.719692
  • AEX

    3.1300

    925.17

    +0.34%

  • BEL20

    -6.6200

    4403.4

    -0.15%

  • PX1

    15.7000

    7865.67

    +0.2%

  • ISEQ

    -24.4200

    11076.9

    -0.22%

  • OSEBX

    6.5400

    1526.82

    +0.43%

  • PSI20

    50.4900

    7161.31

    +0.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    12.3200

    2579.72

    +0.48%

  • N150

    20.2700

    3577.04

    +0.57%

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée
Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée / Photo: JULIEN DE ROSA - AFP

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée

Les députés débutent mercredi en commission des Lois l'examen d'un texte transpartisan visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un débat juridique qui divise tant les juristes que les associations féministes mais à la portée symbolique forte.

Taille du texte:

Comme "illustré" lors du procès des viols de Mazan, la notion de consentement "est omniprésente dans les débats sociétaux et tout au long des débats judiciaires tout en étant absente du code pénal", constatent Véronique Riotton (Ensemble pour la République) et Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), auteures de cette proposition de loi.

Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain, propose "de combler ce silence de la loi en introduisant la notion de non-consentement dans la définition du viol et des agressions sexuelles".

A l'heure actuelle, selon le code pénal, le viol se caractérise par "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise".

Soutenue par le gouvernement, la proposition spécifie la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut.

Le texte, bien qu'écrit à l'issue d'une année de travaux et auditions, a soulevé d'importantes réserves.

Une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l'Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d'une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu'ils ne sont pas consentants ?

Une crainte balayée par le Conseil d'Etat dans un avis rendu début mars, pour qui l'enquête ne sera "évidemment pas dirigée vers le plaignant" mais "vers l'auteur".

- Curseur sur la victime ? -

La haute juridiction administrative a émis une série de remarques rédactionnelles, suggérant une formulation - "le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable" - assortie de précisions sur l'interprétation du silence et de l'absence de résistance.

Les deux auteures de la proposition ont déposé des amendements pour "intégrer les modifications rédactionnelles du Conseil d'Etat" qui a "rassuré énormément d'inquiétudes", affirme à l'AFP Mme Garin

La députée espère bénéficier d'un soutien franc de la gauche et du camp gouvernemental en dehors de "quelques électrons libres".

Une poignée d'élus socialistes ont toutefois déposé des amendements pour s'opposer à cette réécriture.

"Je suis très très choquée en tant que juriste qu'on définisse un crime par l'attitude de la victime", s'indigne la députée socialiste Colette Capdevielle. "Le droit pénal, c'est d'abord définir le comportement d'un auteur, pas celui d'une victime", selon elle.

La définition actuelle "n'empêche pas que les victimes soient au cœur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n'est pas clairement définie", lui a rétorqué Mme Garin.

Le Rassemblement national "pourrait voter contre", selon l'un de ses cadres, pour qui le procès des viols de Mazan a montré que la loi actuelle avait permis la condamnation des agresseurs.

Les débats devraient être plus techniques et agités en commission des Lois - où siègent de nombreux députés juristes de formation - que dans l'hémicycle où l'examen est prévu le 1er avril.

Pour Erwan Balanant, député MoDem, en tant que juriste, "je dirais qu'on n'a pas vraiment besoin" de ce texte, "mais la loi a aussi une vertu pédagogique".

La loi "a un rôle à jouer dans les efforts collectifs pour remplacer la culture du viol", défendent Mme Garin et Mme Riotton.

Selon elles, la "terminologie utilisée" dans la loi actuelle contribue au maintien d'un stéréotype "sur ce qu'est une +bonne+ victime - qui résiste, se débat, est exemplaire dans son comportement -, et un +vrai+ viol - avec violence et contrainte, par un monstre ou un étranger".

En outre, après le procès des viols de Mazan, il "y a une attente forte des Français d'un changement de la loi", selon Mme Garin.

(Y.Berger--BBZ)