Berliner Boersenzeitung - La France prête au bras de fer avec l'Algérie

EUR -
AED 4.116844
AFN 78.459331
ALL 98.578508
AMD 433.699411
ANG 2.005951
AOA 1027.814068
ARS 1275.480418
AUD 1.742619
AWG 2.017519
AZN 1.90413
BAM 1.958611
BBD 2.264752
BDT 136.275599
BGN 1.956186
BHD 0.422507
BIF 3289.676468
BMD 1.120844
BND 1.457858
BOB 7.750228
BRL 6.369084
BSD 1.12166
BTN 95.841839
BWP 15.199494
BYN 3.670833
BYR 21968.537915
BZD 2.253114
CAD 1.562294
CDF 3216.821906
CHF 0.934985
CLF 0.027439
CLP 1052.943709
CNY 8.077911
CNH 8.067245
COP 4709.225105
CRC 569.042143
CUC 1.120844
CUP 29.70236
CVE 111.047587
CZK 24.938411
DJF 199.196322
DKK 7.460447
DOP 66.073808
DZD 149.327787
EGP 56.211209
ERN 16.812657
ETB 148.841119
FJD 2.541121
FKP 0.842728
GBP 0.841569
GEL 3.071432
GGP 0.842728
GHS 13.889059
GIP 0.842728
GMD 80.701345
GNF 9701.463987
GTQ 8.617369
GYD 234.666822
HKD 8.755931
HNL 29.086179
HRK 7.529047
HTG 146.606968
HUF 402.864893
IDR 18378.419274
ILS 3.981422
IMP 0.842728
INR 95.930796
IQD 1468.30534
IRR 47187.523243
ISK 144.690147
JEP 0.842728
JMD 178.796631
JOD 0.795012
JPY 162.896688
KES 145.152157
KGS 98.017923
KHR 4503.550725
KMF 493.734814
KPW 1008.715622
KRW 1557.574918
KWD 0.344368
KYD 0.934754
KZT 572.797701
LAK 24232.642364
LBP 100802.745823
LKR 334.795474
LRD 223.720363
LSL 20.208949
LTL 3.30956
LVL 0.677987
LYD 6.181515
MAD 10.410954
MDL 19.539307
MGA 5083.026727
MKD 61.51039
MMK 2353.265414
MNT 4007.178141
MOP 9.021248
MRU 44.407465
MUR 51.693413
MVR 17.328634
MWK 1945.784555
MXN 21.874785
MYR 4.782079
MZN 71.619642
NAD 20.343896
NGN 1795.524059
NIO 41.201899
NOK 11.649232
NPR 153.346943
NZD 1.896168
OMR 0.431382
PAB 1.121625
PEN 4.129748
PGK 4.557363
PHP 62.277437
PKR 315.629416
PLN 4.248958
PYG 8954.853093
QAR 4.080959
RON 5.104775
RSD 117.430697
RUB 89.669901
RWF 1592.718999
SAR 4.204039
SBD 9.363938
SCR 15.935072
SDG 673.068029
SEK 10.880378
SGD 1.450871
SHP 0.880807
SLE 25.384002
SLL 23503.533699
SOS 641.048708
SRD 40.733141
STD 23199.203089
SVC 9.814569
SYP 14572.491305
SZL 20.343841
THB 37.144619
TJS 11.614571
TMT 3.928557
TND 3.382147
TOP 2.625127
TRY 43.554902
TTD 7.617205
TWD 33.742776
TZS 3024.036051
UAH 46.518752
UGX 4093.876028
USD 1.120844
UYU 46.729156
UZS 14542.948205
VES 105.401946
VND 29057.314346
VUV 134.559737
WST 3.099575
XAF 656.92921
XAG 0.034533
XAU 0.000347
XCD 3.029136
XDR 0.823414
XOF 646.726948
XPF 119.331742
YER 273.576731
ZAR 20.199852
ZMK 10088.936787
ZMW 29.954395
ZWL 360.911237
  • AEX

    0.9300

    929.97

    +0.1%

  • BEL20

    25.0900

    4426.85

    +0.57%

  • PX1

    38.4800

    7892.1

    +0.49%

  • ISEQ

    63.4000

    11186.22

    +0.57%

  • OSEBX

    12.5300

    1559.77

    +0.81%

  • PSI20

    43.1500

    7234.87

    +0.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.4600

    2525.86

    +1.18%

  • N150

    20.3300

    3586.4

    +0.57%

La France prête au bras de fer avec l'Algérie
La France prête au bras de fer avec l'Algérie / Photo: Ludovic MARIN - AFP/Archives

La France prête au bras de fer avec l'Algérie

Paris est disposée à engager un bras de fer avec l'Algérie si elle ne revient pas sur sa décision d'expulser les douze fonctionnaires français, a martelé mardi le chef de la diplomatie, appelant Alger "à prendre ses dispositions" pour sortir de la crise.

Taille du texte:

Les autorités algériennes ont déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien.

"C'est une décision regrettable qui ne sera pas sans conséquences", a prévenu mardi Jean-Noël Barrot sur France 2, au lendemain de la publication d'un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

"Si l'Algérie fait le choix de l'escalade, nous répondrons avec la plus grande fermeté", a-t-il ajouté, soulignant que la France n'aura "d'autre choix que de prendre des mesures similaires".

Alger a défendu lundi soir sa décision "souveraine", faisant porter au ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau "la responsabilité entière" de ce regain de tensions.

"Bruno Retailleau n'a rien à voir avec cette affaire judiciaire", a souligné mardi Jean-Noël Barrot, insistant sur l'indépendance de la justice française.

"La justice est indépendante. C'est une procédure judiciaire qui a été engagée depuis des mois et qui n'a rien à voir avec le dialogue (diplomatique) que nous avons réinitié" en mars avec les autorités algériennes, a-t-il poursuivi.

Trois hommes, dont un employé dans l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen vendredi à Paris pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le 7e jour, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français.

Dans cette affaire qui concerne l'opposant au régime algérien Amir Boukhors, influenceur surnommé Amir DZ, ces hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ils ont été placés en détention provisoire.

- Maintenir le dialogue -

Malgré la rhétorique musclée, le chef de la diplomatie assuré qu'il souhaite maintenir le contact avec Alger et a appelé les autorités à revenir sur leur décision qui doit être effective dans les heures à venir mardi.

"Ma responsabilité (...), c'est de maintenir le contact", a-t-il dit.

"Nous avons toujours dit que nous voulions revenir à des relations normales, que nous voulions sortir des tensions parce qu'elles ne sont ni dans l'intérêt de la France ni dans l'intérêt des Français. Mais c'est évidemment à l'Algérie aujourd'hui de prendre ses dispositions", a-t-il poursuivi.

Il a déploré la décision d'Alger "qui compromet le dialogue", amorcé tout récemment pour extirper les deux pays d'une crise d'une intensité rare qui les avait précipités au bord de la rupture diplomatique.

Fin mars, Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune avaient acté la fin de la crise qui avait démarré huit mois plus tôt lorsque le président français avait apporté son soutien total à un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L'Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.

Les deux chefs d'Etat avaient alors chargé leurs ministres des Affaires étrangères de reprendre le dialogue sur tous les sujets "irritants", dont la question migratoire et l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

Jean-Noël Barrot, qui s'était rendu à Alger début avril, a insisté mardi sur le fait que "les procédures judiciaires n'ont rien à voir avec la relation entre deux gouvernements".

Il a enfin estimé que Boualem Sansal n'avait "pas à faire les frais de problèmes entre le gouvernement français et le gouvernement algérien". "Et j'ose croire, étant donné son état de santé et sa situation, à un geste d'humanité de la part des autorités algériennes".

(G.Gruner--BBZ)