Berliner Boersenzeitung - Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff

EUR -
AED 4.151031
AFN 80.247598
ALL 98.522497
AMD 440.676983
ANG 2.03683
AOA 1036.333768
ARS 1324.545246
AUD 1.753235
AWG 2.034242
AZN 1.925715
BAM 1.955254
BBD 2.287261
BDT 137.631579
BGN 1.955247
BHD 0.427081
BIF 3369.55937
BMD 1.130135
BND 1.46989
BOB 7.827815
BRL 6.392724
BSD 1.132784
BTN 95.735275
BWP 15.423694
BYN 3.707265
BYR 22150.636537
BZD 2.275465
CAD 1.562355
CDF 3244.616608
CHF 0.934145
CLF 0.027864
CLP 1073.13043
CNY 8.217891
CNH 8.149807
COP 4824.153313
CRC 572.840089
CUC 1.130135
CUP 29.948565
CVE 110.234228
CZK 24.915515
DJF 201.723688
DKK 7.46443
DOP 66.531427
DZD 149.637228
EGP 57.340993
ERN 16.952018
ETB 151.585884
FJD 2.549475
FKP 0.850941
GBP 0.85139
GEL 3.09701
GGP 0.850941
GHS 15.915557
GIP 0.850941
GMD 80.80897
GNF 9812.260857
GTQ 8.724564
GYD 237.693647
HKD 8.758611
HNL 29.418788
HRK 7.535063
HTG 147.848727
HUF 404.554691
IDR 18609.868588
ILS 4.068903
IMP 0.850941
INR 95.685382
IQD 1483.985738
IRR 47592.794167
ISK 146.13813
JEP 0.850941
JMD 179.679841
JOD 0.801496
JPY 163.848602
KES 146.529096
KGS 98.830698
KHR 4538.73299
KMF 491.047735
KPW 1017.036387
KRW 1581.770607
KWD 0.346545
KYD 0.944036
KZT 585.226631
LAK 24496.161771
LBP 101499.66585
LKR 339.215306
LRD 226.566753
LSL 20.853079
LTL 3.336994
LVL 0.683608
LYD 6.185273
MAD 10.503968
MDL 19.484561
MGA 5144.563869
MKD 61.512828
MMK 2372.392072
MNT 4038.466774
MOP 9.044175
MRU 45.120404
MUR 51.229425
MVR 17.4158
MWK 1964.251669
MXN 22.131707
MYR 4.816073
MZN 72.328998
NAD 20.853079
NGN 1812.408452
NIO 41.688362
NOK 11.769961
NPR 153.17624
NZD 1.900983
OMR 0.435145
PAB 1.132784
PEN 4.153141
PGK 4.696689
PHP 62.73419
PKR 318.31924
PLN 4.277518
PYG 9063.469886
QAR 4.133846
RON 4.978925
RSD 117.167292
RUB 93.46101
RWF 1598.853672
SAR 4.238098
SBD 9.425806
SCR 16.068296
SDG 678.649932
SEK 10.914054
SGD 1.46884
SHP 0.888108
SLE 25.756185
SLL 23698.337407
SOS 647.41927
SRD 41.617247
STD 23391.502773
SVC 9.912233
SYP 14692.920352
SZL 20.844181
THB 37.390543
TJS 11.724527
TMT 3.955471
TND 3.398551
TOP 2.646892
TRY 43.619796
TTD 7.681856
TWD 34.716946
TZS 3050.648396
UAH 47.296997
UGX 4149.841551
USD 1.130135
UYU 47.53673
UZS 14612.920729
VES 98.025574
VND 29389.148119
VUV 136.913075
WST 3.1399
XAF 655.773937
XAG 0.035286
XAU 0.000349
XCD 3.054245
XDR 0.815572
XOF 655.773937
XPF 119.331742
YER 276.48782
ZAR 20.780405
ZMK 10172.570869
ZMW 31.441223
ZWL 363.902853
  • AEX

    19.7500

    897.63

    +2.25%

  • BEL20

    63.7900

    4493.31

    +1.44%

  • PX1

    176.9300

    7770.48

    +2.33%

  • ISEQ

    304.9700

    10678.12

    +2.94%

  • OSEBX

    23.0500

    1510.15

    +1.55%

  • PSI20

    -26.5700

    6965.57

    -0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    38.5300

    2914.04

    +1.34%

  • N150

    53.1500

    3460.15

    +1.56%

Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff
Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff / Photo: KRISTINA KORMILITSYNA - POOL/AFP

Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff

Vladimir Poutine reçoit vendredi au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, leur quatrième rencontre en Russie pour trouver une issue au conflit en Ukraine, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix américain qui impliquerait pour Kiev de lourdes concessions, dont la Crimée.

Taille du texte:

Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014 et mentionnée, selon des médias, dans la proposition de règlement du conflit faite par les Etats-Unis.

"La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète par ailleurs que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit déclenché par l'invasion russe en février 2022 : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan".

Ces derniers jours, Donald Trump a à plusieurs reprises vivement critiqué son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, auquel il impute les blocages dans les négociations.

Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté assuré que son pays était prêt à un accord pour mettre fin aux hostilités, après un avertissement du président américain à Vladimir Poutine à la suite de frappes meurtrières sur Kiev.

- Tout sourire -

"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de M. Poutine à son entrée vendredi dans une salle somptueuse du Kremlin, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.

"Très bien, merci !", lui a répondu en anglais le chef de l'Etat russe, avant qu'ils ne s'assoient pour entamer des discussions, aux côtés notamment de l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev.

Steve Witkoff est l'interlocuteur privilégié de Vladimir Poutine au sein de l'administration américaine.

Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés trois fois auparavant, depuis la relance inattendue des relations entre Moscou et Washington mi-février à l'initiative de Donald Trump.

Les discussions se focalisent actuellement notamment sur la question de la Crimée, le président américain ayant reproché à M. Zelensky de bloquer les pourparlers en refusant de reconnaître comme étant russe ce territoire. Ce que prévoit la proposition américaine, selon des médias.

- Trump "pas content" des frappes -

Sur le terrain, en Ukraine, l'armée russe, à l'assaut contre des troupes moins nombreuses et moins bien équipées, poursuit ses bombardements meurtriers, sans discontinuer, en dépit des tractations diplomatiques.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des frappes russes ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, un des bilans les plus lourds depuis des mois dans la capitale ukrainienne.

Cette ville est soumise, comme de nombreuses régions ukrainiennes, à des attaques aériennes russes quasi-quotidiennes depuis 2022.

Les derniers bombardements meurtriers russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.

Il a aussi assuré que les Etats-Unis mettaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.

- Exigences maximalistes -

Après sa précédente rencontre avec M. Poutine, début avril, son émissaire Steve Witkoff avait estimé que le chef de l'Etat russe voulait une "paix durable" en Ukraine.

Le président ukrainien lui avait ensuite reproché d'avoir "adopté la stratégie russe" et de "diffuser des récits russes".

L'Ukraine et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

Kiev veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.

Volodymyr Zelensky, qui a écourté jeudi une visite en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine après les nouvelles frappes sur la capitale, a déploré un manque de "pression" sur Moscou.

De Pretoria, il a également réitéré sa position sur la Crimée : "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, Crimée comprise.

Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine, après plus de trois ans d'un conflit armé ayant entraîné de gigantesques destructions, pertes et sacrifices, en particulier sur le front. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.

"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.

(Y.Yildiz--BBZ)