Berliner Boersenzeitung - L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts

EUR -
AED 4.167404
AFN 78.946657
ALL 98.433364
AMD 435.679525
ANG 2.030853
AOA 1041.145176
ARS 1340.96416
AUD 1.764513
AWG 2.043983
AZN 1.933594
BAM 1.958135
BBD 2.286813
BDT 138.584042
BGN 1.95547
BHD 0.425828
BIF 3371.230219
BMD 1.134758
BND 1.461953
BOB 7.836207
BRL 6.501715
BSD 1.132609
BTN 96.947615
BWP 15.212429
BYN 3.706474
BYR 22241.260943
BZD 2.275015
CAD 1.559328
CDF 3251.082686
CHF 0.931926
CLF 0.02763
CLP 1060.280799
CNY 8.175143
CNH 8.177272
COP 4714.920368
CRC 575.40275
CUC 1.134758
CUP 30.071093
CVE 110.396649
CZK 24.931085
DJF 201.685913
DKK 7.459678
DOP 66.8587
DZD 149.326762
EGP 56.2105
ERN 17.021373
ETB 151.556585
FJD 2.565734
FKP 0.843205
GBP 0.842152
GEL 3.109681
GGP 0.843205
GHS 11.624658
GIP 0.843205
GMD 81.702995
GNF 9813.34142
GTQ 8.71031
GYD 237.287606
HKD 8.897469
HNL 29.509013
HRK 7.534232
HTG 148.114967
HUF 403.770107
IDR 18574.516735
ILS 3.993152
IMP 0.843205
INR 97.049633
IQD 1485.671679
IRR 47801.690055
ISK 144.39842
JEP 0.843205
JMD 180.539487
JOD 0.804588
JPY 163.456291
KES 146.615074
KGS 99.235042
KHR 4536.233319
KMF 493.056748
KPW 1021.28239
KRW 1569.348346
KWD 0.348224
KYD 0.945119
KZT 579.836351
LAK 24471.863943
LBP 101478.348865
LKR 339.662057
LRD 226.511717
LSL 20.282172
LTL 3.350646
LVL 0.686404
LYD 6.203951
MAD 10.486221
MDL 19.649679
MGA 5179.124662
MKD 61.519211
MMK 2382.610329
MNT 4056.084845
MOP 9.161945
MRU 44.769433
MUR 51.926965
MVR 17.543791
MWK 1963.868081
MXN 22.048781
MYR 4.830103
MZN 72.522825
NAD 20.30982
NGN 1802.291504
NIO 41.682955
NOK 11.595003
NPR 155.115783
NZD 1.901883
OMR 0.434347
PAB 1.134132
PEN 4.108163
PGK 4.650214
PHP 63.285891
PKR 319.300134
PLN 4.251082
PYG 9049.470524
QAR 4.133994
RON 5.054671
RSD 117.725534
RUB 87.581498
RWF 1601.82927
SAR 4.257034
SBD 9.476102
SCR 16.101879
SDG 681.426477
SEK 10.883924
SGD 1.465431
SHP 0.891742
SLE 25.782127
SLL 23795.312556
SOS 647.2906
SRD 42.234003
STD 23487.203908
SVC 9.923747
SYP 14753.955772
SZL 20.275573
THB 37.22421
TJS 11.342075
TMT 3.977328
TND 3.390543
TOP 2.657722
TRY 44.461874
TTD 7.701116
TWD 33.948604
TZS 3055.083652
UAH 47.047448
UGX 4122.880246
USD 1.134758
UYU 47.228193
UZS 14480.842814
VES 107.627873
VND 29528.110798
VUV 136.50206
WST 3.139886
XAF 655.846154
XAG 0.034398
XAU 0.000345
XCD 3.066741
XDR 0.815662
XOF 655.846154
XPF 119.331742
YER 276.711202
ZAR 20.418323
ZMK 10214.189682
ZMW 30.154903
ZWL 365.391681
  • AEX

    -1.2900

    922.93

    -0.14%

  • BEL20

    4.5000

    4502.08

    +0.1%

  • PX1

    -28.0100

    7751.89

    -0.36%

  • ISEQ

    -63.1100

    11411.72

    -0.55%

  • OSEBX

    -3.2900

    1561.61

    -0.21%

  • PSI20

    12.5400

    7388.45

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -29.6900

    2620.9

    -1.12%

  • N150

    -8.2600

    3581.75

    -0.23%

L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts
L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts / Photo: Punit PARANJPE - AFP

L'Inde et le Pakistan dans leur pire affrontement depuis 20 ans, au moins 38 morts

L'Inde et le Pakistan se sont violemment bombardés mercredi, faisant au moins 26 morts côté pakistanais et 12 côté indien, la confrontation militaire la plus grave entre les deux pays depuis deux décennies.

Taille du texte:

Depuis que des tireurs ont abattu 26 hommes au Cachemire indien le 22 avril, le feu couvait entre les deux puissances nucléaires, rivales depuis leur partition en 1947.

L'escalade des tensions a viré à l'affrontement militaire dans la nuit de mardi à mercredi -- déclenchant aussitôt les propositions de médiation de Pékin et de Londres, tandis que l'ONU, Moscou, Washington et Paris appelaient à la retenue.

Les deux armées ont échangé des tirs d'artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, après des frappes indiennes sur le sol pakistanais en représailles à l'attentat de Pahalgam.

Les missiles indiens qui ont plu sur six villes au Cachemire et au Pendjab pakistanais et les échanges de tirs qui ont suivi ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 46 autres, a indiqué le porte-parole de l'armée d'Islamabad, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry.

Ces tirs ont également endommagé le barrage hydroélectrique de Neelum-Jhelum, a-t-il ajouté.

- Avions au sol -

L'Inde a pour sa part fait état d'au moins 12 morts et 38 blessés dans le village cachemiri indien de Poonch (nord-ouest) lors des tirs d'artillerie.

Engagée dans la nuit, la bataille s'est poursuivie le matin autour de la localité, cible de nombreux obus pakistanais, selon des journalistes de l'AFP.

"Nous avons été réveillés par des tirs (...) j'ai vu des obus tomber (...) j'ai eu peur que le toit ne s'écroule", a rapporté à l'agence Press Trust of India (PTI) un habitant de Poonch, Farooq.

De violentes explosions ont aussi secoué plus tôt dans la nuit les alentours de Srinagar, la principale ville de la partie indienne du Cachemire.

De l'autre côté de la frontière de facto au Cachemire, Mohammed Salman, qui vit près d'une mosquée visée par des missiles indiens à Muzaffarabad a raconté à l'AFP la "panique partout". "Il y a eu des bruits terribles dans la nuit", lâche-t-il.

"Nous allons vers des zones plus sûres, nous sommes sans abri maintenant", se lamente Tariq Mir, 24 ans, touché à la jambe par des éclats d'obus.

Dans la même villes, des observateurs militaires des Nations unies déployés dans la zone disputée inspectaient les dégâts.

Le sort de leurs pilotes n'a pas été précisé, alors que nombre des zones touchées par les tirs et les frappes ne sont pas accessibles à la presse.

Le Comité de la sécurité nationale, convoqué uniquement pour les urgences extrêmes à Islamabad, a réclamé que le monde fasse "rendre des comptes" à l'Inde, tandis que son allié, Ankara, a pointé du doigt New Delhi.

"L'attaque conduite la nuit dernière par l'Inde fait courir le risque d'une guerre totale", a dit le ministère turc des Affaires étrangères.

Sitôt après l'attentat de Pahalgam, l'Inde avait mis en cause le Pakistan, qui a démenti toute responsabilité.

- "Un grand boum" -

L'un des sites ciblés dans la nuit par l'armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT).

L'Inde accuse ce groupe, soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008, d'avoir mené l'attaque du 22 avril.

Au Pendjab pakistanais, Mohammed Khourram, un habitant de Mouridke, une autre ville visée, a raconté à l'AFP avoir entendu "un grand boum, très bizarre".

"J'ai eu très peur, comme si c'était un tremblement de terre. Puis un missile est arrivé et a frappé, et un second une minute après, trois ou quatre ont suivi pendant les trois ou quatre minutes suivantes", a-t-il poursuivi.

Les représailles indiennes ont été accueillies avec satisfaction dans les rues de New Delhi.

Le Premier ministre Narendra Modi "a vengé les morts (du 22 avril)", s'est réjoui auprès de l'AFP G.B. Rajakumar, un chauffeur de la capitale.

"Nous sommes très fiers de notre armée qui a riposté en pleine nuit. Tant que l'Inde se comportera comme ça, nous continuerons à nous battre", a lancé à l'AFP Mohamed Moudassir, un habitant de Karachi, sur la côte pakistanaise.

Quelques heures après le déclenchement des hostilités d'ampleur, pour Praveen Donthi, du centre de réflexion International Crisis Group (ICG), "l'escalade a atteint un niveau supérieur à celui de la dernière crise survenue en 2019, avec des conséquences potentielles terribles".

- Guerre de l'eau -

Cette année-là, New Delhi avait frappé le sol pakistanais après une attaque meurtrière contre un de ses convois militaires au Cachemire.

La porte-parole de l'armée indienne a assuré que les cibles visées mercredi avaient été "choisies pour éviter tout dommage aux infrastructures civiles ou toutes pertes civiles".

New Delhi doit accueillir mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation.

Mardi soir, Narendra Modi avait annoncé son intention de "couper l'eau" des fleuves qui prennent leur source en Inde et irriguent le Pakistan - une menace impossible à mettre à exécution à court terme, selon les experts.

Dès le lendemain de l'attentat, l'Inde s'était retiré du traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.

Mardi, le Pakistan l'avait accusé de modifier le débit du fleuve Chenab, l'un des trois placés sous son contrôle selon ce traité.

burs-pa/jma/ybl

(Y.Berger--BBZ)