Berliner Boersenzeitung - A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

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A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

Cannes attend un autre réalisateur dans le viseur de la censure iranienne: après Jafar Panahi, Saeed Roustaee est attendu jeudi au festival, qui honore pour la première fois Cédric Klapisch et Pierre Richard, figures du cinéma populaire français.

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Les échos du 7-Octobre et de la guerre à Gaza se feront par ailleurs entendre sur la Croisette avec la projection hors compétition de "Yes" de Nadav Lapid, féroce critique de la politique israélienne.

Le retour à Cannes de Saeed Roustaee trois ans après "Leïla et ses frères" est lourd de symboles.

La projection du film sur la Croisette lui avait valu en Iran une condamnation en 2023 à six mois de prison pour avoir "contribué à la propagande de l'opposition contre le système islamique". Le Festival de Cannes avait dénoncé "une grave atteinte à la liberté d'expression".

Avec "Woman and Child", drame familial sur une infirmière veuve aux prises avec son fils rebelle, Roustaee promet de mettre à nouveau au jour les maux de l'Iran, déjà disséqués cette semaine à Cannes par "Un Simple accident" du dissident Jafar Panahi, prétendant sérieux à la Palme d'or.

"Comment peut-on mettre un artiste en prison et ne pas comprendre ce que cela signifie?", s'est-il interrogé mercredi lors d'une conférence de presse.

Lors de sa venue à Cannes en 2022, Saeed Roustaee s'était lui aussi ému du chemin de croix imposé aux cinéastes iraniens. "Vous pouvez très facilement être arrêtés si vous ne respectez pas ces lignes rouges", avait-il alors déclaré à l'AFP.

- Fresque radicale -

Autre pays sous tension, Israël fait irruption dans la programmation cannoise avec le nouveau film de Nadav Lapid, Ours d'or à Berlin en 2019, sélectionné à La Quinzaine des cinéastes.

Fresque radicale, "Yes" décrit la déliquescence morale d'un artiste qui accepte, après le 7-Octobre, de réécrire l'hymne national israélien pour en faire un chant de guerre antipalestinien.

"Je pense qu'il y a (en Israël) une forme d'unanimité par rapport à la supériorité de la vie des Israéliens à l'égard de la vie des Palestiniens", déplore le cinéaste dans un entretien à l'AFP.

Pour compléter le panorama géopolitique, le cinéaste indépendant Bi Gan entre en lice dans la course à la Palme avec "Résurrection", saga de 2H30 mêlant histoire de la Chine et science-fiction dans un futur post-apocalyptique.

Jeune prodige du 7e art, le cinéaste de 35 ans avait déjà par le passé réussi à franchir une censure de Pékin peu accommodante avec le cinéma d'auteur et les films indépendants.

- Klapisch honoré -

Temple du 7e art, Cannes va également faire une place jeudi à deux tenants du cinéma populaire français.

A 90 ans, Pierre Richard, connu pour ses duos comiques avec Gérard Depardieu ("La Chèvre", "Les Compères") a droit à son premier hommage cannois avec la projection de "L'Homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme" (en salles le 24 septembre).

Ce film, qu'il réalise et dans lequel il joue, narre la rencontre entre un jeune homme qui souffre d'autisme et un vieil ermite qui vit dans une cabane.

Cinéaste intergénérationnel, du "Péril jeune" à "L'Auberge espagnole", Cédric Klapisch débarque lui aussi sur la Croisette, pour la première fois avec un film sélectionné, "La Venue de l'avenir", présenté hors compétition. Le film sort en même temps dans les salles françaises.

Cette sélection officielle, "ça arrive tard, donc il y a quand même un plaisir encore plus grand, parce que j'ai attendu longtemps !", a savouré Cédric Klapisch lors d'une interview à l'AFP. "Ça va être plaisant. Je n'ai pas eu le droit pendant longtemps, je vais kiffer, je crois !"

(Y.Yildiz--BBZ)