Berliner Boersenzeitung - Face aux juges, Bolsonaro nie toute velléité putschiste

EUR -
AED 4.303863
AFN 82.246499
ALL 98.021992
AMD 449.671513
ANG 2.097286
AOA 1074.646617
ARS 1391.811212
AUD 1.792193
AWG 2.112377
AZN 1.996908
BAM 1.955241
BBD 2.364524
BDT 143.229075
BGN 1.96181
BHD 0.440474
BIF 3488.003358
BMD 1.171915
BND 1.494273
BOB 8.091688
BRL 6.421514
BSD 1.171065
BTN 100.139387
BWP 15.656526
BYN 3.832405
BYR 22969.536814
BZD 2.352328
CAD 1.606755
CDF 3376.287953
CHF 0.947843
CLF 0.028433
CLP 1091.108233
CNY 8.405566
CNH 8.406054
COP 4731.24812
CRC 590.631236
CUC 1.171915
CUP 31.055751
CVE 110.233503
CZK 24.729407
DJF 208.540413
DKK 7.459948
DOP 69.670093
DZD 151.08583
EGP 58.232361
ERN 17.578727
ETB 158.200997
FJD 2.626555
FKP 0.854054
GBP 0.864978
GEL 3.188067
GGP 0.854054
GHS 12.121536
GIP 0.854054
GMD 83.796446
GNF 10146.100911
GTQ 9.006427
GYD 244.900024
HKD 9.198773
HNL 30.599257
HRK 7.534833
HTG 153.526132
HUF 398.896931
IDR 19027.50725
ILS 3.968937
IMP 0.854054
INR 100.207124
IQD 1534.061666
IRR 49366.925837
ISK 141.989691
JEP 0.854054
JMD 187.676374
JOD 0.830934
JPY 169.511712
KES 151.356752
KGS 102.418398
KHR 4694.658575
KMF 492.794764
KPW 1054.723659
KRW 1598.902875
KWD 0.35836
KYD 0.975921
KZT 609.225923
LAK 25253.784127
LBP 104926.318947
LKR 351.19965
LRD 234.213077
LSL 20.971708
LTL 3.460361
LVL 0.70888
LYD 6.342188
MAD 10.573479
MDL 19.832333
MGA 5148.528888
MKD 61.512424
MMK 2460.630022
MNT 4200.040247
MOP 9.469694
MRU 46.702655
MUR 52.924131
MVR 18.051875
MWK 2030.619782
MXN 22.061348
MYR 4.955448
MZN 74.956135
NAD 20.971708
NGN 1809.132725
NIO 43.097686
NOK 11.809718
NPR 160.223219
NZD 1.935291
OMR 0.448972
PAB 1.171065
PEN 4.156612
PGK 4.83062
PHP 66.342555
PKR 332.139896
PLN 4.243905
PYG 9345.329718
QAR 4.26858
RON 5.081311
RSD 117.146527
RUB 92.123677
RWF 1691.016818
SAR 4.395033
SBD 9.782372
SCR 17.186389
SDG 703.739351
SEK 11.120893
SGD 1.495251
SHP 0.920941
SLE 26.372388
SLL 24574.478898
SOS 669.208784
SRD 44.293749
STD 24256.277385
SVC 10.247072
SYP 15237.070983
SZL 20.967009
THB 38.151742
TJS 11.546601
TMT 4.113422
TND 3.423522
TOP 2.744747
TRY 46.659846
TTD 7.948729
TWD 34.106291
TZS 3085.918247
UAH 48.826249
UGX 4209.797116
USD 1.171915
UYU 47.17652
UZS 14739.788336
VES 124.930261
VND 30581.125672
VUV 139.344264
WST 3.208104
XAF 655.769624
XAG 0.032565
XAU 0.000358
XCD 3.16716
XDR 0.815567
XOF 655.769624
XPF 119.331742
YER 283.896869
ZAR 20.941843
ZMK 10548.646794
ZMW 27.725078
ZWL 377.356198
  • AEX

    9.4700

    920.14

    +1.04%

  • BEL20

    38.0000

    4509.03

    +0.85%

  • PX1

    134.5200

    7691.55

    +1.78%

  • ISEQ

    135.1600

    11398.19

    +1.2%

  • OSEBX

    10.2200

    1607.73

    +0.64%

  • PSI20

    92.1500

    7523.59

    +1.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    4.2300

    2493.06

    +0.17%

  • N150

    29.3400

    3607.8

    +0.82%

Face aux juges, Bolsonaro nie toute velléité putschiste
Face aux juges, Bolsonaro nie toute velléité putschiste / Photo: Evaristo SA - AFP

Face aux juges, Bolsonaro nie toute velléité putschiste

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, qui encourt une lourde peine de prison pour tentative présumée de coup d'Etat, a réfuté mardi les accusations qui pèsent contre lui lors de son procès historique devant la Cour suprême.

Taille du texte:

"La possibilité d'un coup d'Etat n'a jamais été envisagée (...) Un coup d'Etat, c'est une chose abominable", a affirmé l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) lors de son interrogatoire qui a duré un peu plus de deux heures.

M. Bolsonaro, 70 ans, est accusé d'être le "leader d'une organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, finalement remportée par le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Inéligible jusqu'en 2030 et interdit de quitter le territoire brésilien, il se dit victime de "persécution politique" pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de l'an prochain.

Selon le parquet, le projet de coup d'Etat présumé n'a pas abouti faute de soutien du haut commandement militaire.

- Versions contradictoires -

 

"Je ne suis jamais sorti du cadre de la Constitution", a argumenté l'ex-président, brandissant un exemplaire de la Constitution brésilienne de 1988.

Vêtu d'un costume sombre, M. Bolsonaro a répondu aux questions assis sur une table, flanqué de deux avocats, en face du juge Alexandre de Moraes, qui mène les interrogatoires.

Ce magistrat à la fois puissant et controversé a été qualifié à plusieurs reprises de "dictateur" par l'ex-président. "C'est un moment assez désagréable pour moi de me retrouver devant Votre Excellence", a admis M. Bolsonaro.

Selon le parquet, le plan putschiste prévoyait jusqu'à l'assassinat d'autorités, dont Lula et le juge Moraes, "avec le consentement" de l'ancien chef de l'Etat.

Une version réfutée catégoriquement par ce dernier.

"Non, à aucun moment on ne m'a proposé une telle chose, et si cela avait été le cas, j'aurais refusé et j'aurais pris des mesures immédiates", a-t-il affirmé.

M. Bolsonaro a également nié avec force avoir pris part à l'élaboration d'un projet de décret prévoyant l'instauration d'un "état de siège" et la convocation de nouvelles élections après sa défaite face à Lula.

Il a ainsi contredit la version d'un de ses coaccusés, son ex-chef de camp, Mauro Cid, considéré comme un traître par les bolsonaristes pour avoir noué un accord de collaboration avec les autorités dans l'espoir d'une remise de peine.

Selon lui, Jair Bolsonaro a "reçu, lu" puis "retouché" ce document.

"Nous n'avions pas la moindre base solide pour faire quoi que ce soit", a argumenté l'ex-président.

"Nous avons juste eu des conversations informelles pour voir s'il existait une hypothèse de dispositif constitutionnel" après le rejet de ses recours devant la justice électorale après sa défaite face à Lula, a-t-il ajouté.

L'avocat de Jair Bolsonaro, Celso Vilardi, avait souligné lundi des "contradictions" dans les propos de M. Cid, estimant qu'il avait la "mémoire sélective".

- "Fautes d'orthographe" -

Mardi matin, avant l'interrogatoire de l'ex-président, l'amiral Almir Garnier, ancien commandant de la Marine, a pour sa part affirmé face aux magistrats n'avoir "vu aucun document" prévoyant l'état de siège ou la convocation de nouvelles élections.

Accusé d'avoir déclaré que ses troupes seraient "à la disposition du président" lors d'une réunion traitant des projets putchistes, l'amiral a affirmé n'avoir "jamais utilisé cette expression".

Entendu par la suite, l'ancien ministre de la Justice du gouvernement Bolsonaro, Anderson Torres, comparaissait muni d'un bracelet électronique, qu'il porte depuis sa libération conditionnelle après quatre mois d'incarcération en 2023.

La police a trouvé lors d'une perquisition au domicile de M. Torres une ébauche de décret pour annuler le résultat des élections, surnommée dans l'enquête "le brouillon du coup d'État".

Mardi, il a nié avoir participé à l'élaboration de ce document. "Je n'ai jamais pris part à cela. C'était mal écrit, plein de fautes d'orthographe, je ne sais pas qui a demandé à faire ça", a-t-il argumenté au sujet de ce texte qu'il a qualifié de "brouillon de Google".

Ces interrogatoires ont lieu au siège de la Cour suprême à Brasilia, un des lieux saccagés le 8 janvier 2023 par des milliers de bolsonaristes réclamant une intervention militaire pour renverser Lula, une semaine après l'investiture de ce dernier.

Le verdict ne devrait pas être connu avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense, les cinq juges de la première chambre de la Cour suprême doivent voter pour décider s'ils condamnent ou non les accusés, et, le cas échéant, fixer les peines.

(G.Gruner--BBZ)