Berliner Boersenzeitung - Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions

EUR -
AED 4.268743
AFN 80.737785
ALL 98.068775
AMD 449.244098
ANG 2.079957
AOA 1065.72103
ARS 1464.413018
AUD 1.780672
AWG 2.091929
AZN 1.978824
BAM 1.958172
BBD 2.361605
BDT 142.132142
BGN 1.956907
BHD 0.438174
BIF 3485.491432
BMD 1.162183
BND 1.498702
BOB 8.083721
BRL 6.458253
BSD 1.169817
BTN 100.361552
BWP 15.730051
BYN 3.828337
BYR 22778.77832
BZD 2.349392
CAD 1.593695
CDF 3354.059249
CHF 0.931176
CLF 0.029296
CLP 1124.22557
CNY 8.336364
CNH 8.347644
COP 4689.98775
CRC 590.014591
CUC 1.162183
CUP 30.797838
CVE 110.397757
CZK 24.668447
DJF 208.312296
DKK 7.462769
DOP 70.575477
DZD 151.311537
EGP 57.423092
ERN 17.432739
ETB 162.519034
FJD 2.649192
FKP 0.865082
GBP 0.866907
GEL 3.149797
GGP 0.865082
GHS 12.16563
GIP 0.865082
GMD 83.093957
GNF 10148.291015
GTQ 8.977873
GYD 244.644194
HKD 9.123069
HNL 30.601062
HRK 7.531406
HTG 153.592057
HUF 400.282987
IDR 18929.048565
ILS 3.915236
IMP 0.865082
INR 99.708757
IQD 1532.456021
IRR 48956.940711
ISK 142.447962
JEP 0.865082
JMD 186.946419
JOD 0.823912
JPY 172.968211
KES 151.141606
KGS 101.628918
KHR 4687.556291
KMF 493.491733
KPW 1045.991755
KRW 1610.772885
KWD 0.355325
KYD 0.974881
KZT 615.245149
LAK 25218.54322
LBP 104114.982593
LKR 352.19656
LRD 234.544066
LSL 20.820216
LTL 3.431623
LVL 0.702993
LYD 6.339678
MAD 10.545581
MDL 19.769944
MGA 5186.28132
MKD 61.634117
MMK 2440.214556
MNT 4166.247054
MOP 9.458756
MRU 46.487763
MUR 53.054232
MVR 17.900509
MWK 2028.456748
MXN 21.839101
MYR 4.938697
MZN 74.332521
NAD 20.820216
NGN 1777.627801
NIO 43.052142
NOK 11.899744
NPR 160.578483
NZD 1.953018
OMR 0.446856
PAB 1.169807
PEN 4.171252
PGK 4.838861
PHP 66.211909
PKR 332.926321
PLN 4.258885
PYG 9057.970482
QAR 4.264628
RON 5.077108
RSD 117.132893
RUB 90.6518
RWF 1690.347249
SAR 4.358862
SBD 9.668847
SCR 17.0619
SDG 697.891827
SEK 11.2837
SGD 1.492829
SHP 0.913293
SLE 26.090529
SLL 24370.391933
SOS 668.50966
SRD 43.540593
STD 24054.832706
SVC 10.235397
SYP 15110.523652
SZL 20.813208
THB 37.71296
TJS 11.183248
TMT 4.079261
TND 3.373232
TOP 2.72195
TRY 46.778121
TTD 7.941618
TWD 34.107762
TZS 3039.107052
UAH 48.918748
UGX 4193.042288
USD 1.162183
UYU 47.677334
UZS 14855.992707
VES 135.771968
VND 30402.695961
VUV 138.884486
WST 3.189282
XAF 656.75242
XAG 0.030696
XAU 0.000348
XCD 3.140857
XDR 0.816789
XOF 656.75242
XPF 119.331742
YER 280.492372
ZAR 20.794206
ZMK 10461.039735
ZMW 26.696313
ZWL 374.222313
  • AEX

    -11.4500

    911.82

    -1.24%

  • BEL20

    9.4500

    4507.69

    +0.21%

  • PX1

    -5.4400

    7761

    -0.07%

  • ISEQ

    -36.0400

    11225.79

    -0.32%

  • OSEBX

    -9.1000

    1615.6

    -0.56%

  • PSI20

    66.2800

    7773.32

    +0.86%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.8400

    2520.75

    -0.82%

  • N150

    -10.2000

    3632.35

    -0.28%

Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions
Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions / Photo: Ed JONES - AFP/Archives

Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions

Les parlementaires des deux chambres réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont échoué mardi à s'accorder sur la réforme décriée du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, actant d'importantes divisions au sein du camp gouvernemental sur ce texte toujours défendu par François Bayrou.

Taille du texte:

Ce désaccord entre l'Assemblée nationale - favorable à la réforme - et le Sénat - opposé - est un nouveau contretemps pour le Premier ministre, mais celui-ci semble déterminé à poursuivre le processus parlementaire de cette réforme en donnant le dernier mot aux députés, au risque de se mettre ses alliés Les Républicains du Sénat à dos, à neuf mois des municipales de mars 2026.

"Le gouvernement envisage que le texte poursuive son parcours parlementaire et revienne à l'Assemblée à une date indéterminée", a affirmé une source gouvernementale, sans exclure que cette nouvelle lecture intervienne "avant l'été". Avant de donner le dernier mot à l'Assemblée nationale, un nouvel examen dans chaque chambre est en effet nécessaire.

Les positions semblent en tout cas irréconciliables entre Assemblée et Sénat: la réunion de mardi matin a tourné court. En moins d'une demi-heure, députés et sénateurs ont constaté leurs divergences de vue, sans même mettre la moindre disposition au vote, selon plusieurs participants.

Un député présent a regretté "l'obstruction du Sénat", un autre a fustigé le "coup de force" des sénateurs sur cette réforme critiquée de longue date par le président de la chambre haute Gérard Larcher, qui l'estime trop précipitée et incomplète. Mais pour le président de la commission des Lois à l'Assemblée, Florent Boudié (Renaissance), "on ne peut délibérer que d'une copie, il n'y en avait pas".

- LR et PS appellent à renoncer -

"Si on avait voulu, on aurait pu cheminer de manière positive sur ce texte", pour éviter de "passer en force à l'Assemblée nationale", a regretté Jean-Paul Mattei, rapporteur MoDem de l'Assemblée.

"Il faut savoir terminer une mauvaise loi", a rétorqué auprès de l'AFP le sénateur Les Républicains Francis Szpiner, appelant le gouvernement à abandonner la réforme. Même tonalité chez la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo qui appelle "à renoncer à ce projet néfaste pour la démocratie".

La proposition de loi d'origine macroniste entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d'arrondissement et au conseil municipal.

Dans sa version approuvée par les députés, il prévoit à la place d'instaurer deux scrutins, l'un pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur, l'autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.

Avec une ambition: rendre le scrutin "plus lisible", rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte "qu'un électeur égale une voix".

Mais derrière cette formule simple se cachent d'importants enjeux électoraux.

- Sans le Sénat ? -

Y sont favorables le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l'Assemblée nationale.

A l'inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés. Ils jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir la mairie de Paris à la gauche.

François Bayrou semble donc contraint de devoir faire sans le Sénat sur ce texte. Un scénario rarissime dans la configuration politique actuelle, où l'exécutif se repose énormément sur la Haute assemblée pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d'aucune majorité à l'Assemblée nationale.

Il faudra aussi que le Premier ministre justifie une sorte de revirement dans son positionnement. En février en effet, il assurait ne pas pouvoir "imagine(r) qu'un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu'il y ait accord de l'Assemblée nationale et du Sénat".

Les sénateurs n'ont pas oublié cette promesse.

Passer outre leur avis serait "très clairement une forme d'impolitesse", assure auprès de l'AFP Lauriane Josende, rapporteure LR du Sénat. "Certains parlent d'une déclaration de guerre. Je ne sais pas si nous en sommes là, mais il s'agirait d'une mauvaise manière à l'encontre des alliés que nous sommes".

(S.G.Stein--BBZ)