Berliner Boersenzeitung - Comment Trump s'est mis à aimer l'Otan... pour l'instant

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Comment Trump s'est mis à aimer l'Otan... pour l'instant
Comment Trump s'est mis à aimer l'Otan... pour l'instant / Photo: NICOLAS TUCAT - AFP

Comment Trump s'est mis à aimer l'Otan... pour l'instant

Le sommet de l'Otan qui s'est déroulé à La Haye restera dans les mémoires comme celui où Donald Trump s'est mis à aimer l'Alliance atlantique, après des années à la critiquer.

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Au cours de la rencontre, le président américain s'est visiblement délecté des éloges qui lui ont été prodiguées par les dirigeants présents à La Haye (Pays-Bas), en particulier le secrétaire général de l'Alliance, Mark Rutte, qui n'a pas hésité à le surnommer "papa".

Donald Trump s'est aussi félicité des promesses des membres de l'Alliance d'augmenter leurs dépenses pour leur sécurité, comme il l'avait exigé.

Après des années à tacler les autres membres de l'Alliance et à menacer de quitter l'organisation, Donald Trump a semblé vivre une véritable conversion à l'Otan.

"Je suis venu ici parce que c'est quelque chose que je suis censé faire, mais je suis reparti un peu différemment", a-t-il reconnu lors de sa conférence de presse de clôture mercredi.

"J'ai regardé les chefs de ces pays se lever, et l'amour et la passion qu'ils montraient pour leur pays étaient incroyables. Je n'avais jamais vu quelque chose de semblable (...). C'était vraiment émouvant à voir", a-t-il déclaré.

Au lendemain de son retour à la Maison Blanche, Donald Trump semblait encore étonnamment émotif à propos du temps passé avec ses 31 homologues.

"Une journée merveilleuse avec des dirigeants incroyables et attentionnés," a-t-il posté sur sa plateforme Truth Social jeudi.

Un véritable revirement par rapport à son premier mandat.

Le président américain avait alors réprimandé ses alliés à plusieurs reprises, réclamant qu'ils augmentent leurs dépenses de défense, et menacé de retirer les États-Unis de l'Otan.

Lors de son premier sommet en 2017 à Bruxelles, il avait poussé le Premier ministre du Monténégro, Dusko Markovic, pour se frayer un chemin vers le devant de la scène. Un an plus tard, il avait publiquement critiqué l'Allemagne et dit en privé vouloir se retirer de l'Alliance.

- "Envolée poétique" -

Mais cette fois, les dirigeants de l'Otan avaient soigneusement chorégraphié la visite.

Ils ont offert à Donald Trump l'accord qu'il souhaitait sur les dépenses militaires et ont comblé d'attentions le dirigeant dès son arrivée à ce sommet que les organisateurs avaient intentionnellement souhaité court pour lui plaire.

Le président américain a passé la nuit dans un palais royal et participé à un dîner de gala et un petit-déjeuner avec le roi et la reine des Pays-Bas, une "rencontre géniale", s'est-il enthousiasmé.

Selon le directeur général du Conseil atlantique, Frederick Kempe, Donald Trump a évoqué l'Otan dans "une envolée poétique" tout à fait inédite.

"Trump – le détracteur des mauvais payeurs européens en matière de défense et en croisade contre ses alliés pour ce qu'il considère comme des pratiques commerciales injustes – semblait un autre homme", a-t-il écrit sur le site du Conseil atlantique.

La question est maintenant de savoir ce que cela va signifier pour l'Otan si les priorités de l'Alliance finissent par être guidées par un seul homme.

La déclaration finale du sommet sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie a ainsi été édulcorée par rapport aux années précédentes et n'a pas fait mention de la volonté de l'Ukraine de rejoindre l'Otan.

Les journalistes n'ont pas été autorisés à assister à la réunion de Donald Trump avec Volodymyr Zelensky. Cette décision, en partie due à leur accrochage dans le Bureau ovale en février, a également privé le président ukrainien de la mise en scène qu'il espérait.

"Le plus grand perdant a été l'Ukraine", a estimé Ed Arnold chercheur au Royal United Services Institute, un groupe de réflexion basé à Londres.

Donald Trump a également laissé entendre ce qui attendait les pays qui reviendraient sur leur engagement en matière de dépenses militaires, menaçant de faire "payer" économiquement à l'Espagne ses réticences sur leur augmentation.

La pression est désormais sur l'Otan qui va devoir maintenir l'élan amoureux du dirigeant américain pendant les trois sommets prévus d'ici la fin de son second mandat.

Pour l'heure, Donald Trump et son administration semblent satisfaits. A son retour à Washington, la Maison Blanche a publié une vidéo des moments forts du sommet, avec la légende "Papa est de retour".

(P.Werner--BBZ)