Berliner Boersenzeitung - Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l'heure des choix impossibles

EUR -
AED 4.321812
AFN 81.778475
ALL 97.807915
AMD 451.522417
ANG 2.105826
AOA 1078.975935
ARS 1497.858918
AUD 1.782891
AWG 2.1203
AZN 2.003467
BAM 1.958825
BBD 2.375879
BDT 143.852751
BGN 1.955449
BHD 0.443461
BIF 3448.722982
BMD 1.176637
BND 1.503428
BOB 8.131661
BRL 6.502917
BSD 1.176722
BTN 101.638383
BWP 15.726352
BYN 3.850963
BYR 23062.084763
BZD 2.36368
CAD 1.604915
CDF 3399.304014
CHF 0.934602
CLF 0.028509
CLP 1118.428525
CNY 8.42508
CNH 8.416437
COP 4792.44241
CRC 594.019817
CUC 1.176637
CUP 31.18088
CVE 110.750939
CZK 24.543438
DJF 209.111894
DKK 7.46472
DOP 71.069427
DZD 152.314056
EGP 57.729813
ERN 17.649555
ETB 162.489305
FJD 2.631784
FKP 0.867152
GBP 0.870447
GEL 3.189133
GGP 0.867152
GHS 12.248736
GIP 0.867152
GMD 84.718139
GNF 10184.969946
GTQ 9.030984
GYD 246.193313
HKD 9.236524
HNL 31.004102
HRK 7.530594
HTG 154.419112
HUF 397.311473
IDR 19170.122632
ILS 3.940052
IMP 0.867152
INR 101.698267
IQD 1541.394441
IRR 49551.125457
ISK 142.185238
JEP 0.867152
JMD 188.400931
JOD 0.83419
JPY 172.756173
KES 152.416682
KGS 102.723591
KHR 4730.080727
KMF 492.424927
KPW 1058.985243
KRW 1614.628346
KWD 0.358989
KYD 0.980618
KZT 638.716314
LAK 25374.17602
LBP 105367.841564
LKR 355.15844
LRD 236.504179
LSL 20.603033
LTL 3.474303
LVL 0.711736
LYD 6.365994
MAD 10.576496
MDL 19.786639
MGA 5212.501968
MKD 61.655471
MMK 2469.56788
MNT 4224.654056
MOP 9.514514
MRU 46.853959
MUR 53.360445
MVR 18.133544
MWK 2043.231378
MXN 21.82045
MYR 4.960117
MZN 75.257962
NAD 20.602607
NGN 1803.31433
NIO 43.241088
NOK 11.899289
NPR 162.621814
NZD 1.947978
OMR 0.452427
PAB 1.176732
PEN 4.184153
PGK 4.859805
PHP 66.949425
PKR 335.606274
PLN 4.255864
PYG 8813.647599
QAR 4.283661
RON 5.06872
RSD 117.115322
RUB 93.250047
RWF 1693.768929
SAR 4.414495
SBD 9.748549
SCR 17.179139
SDG 706.569921
SEK 11.195983
SGD 1.502924
SHP 0.924652
SLE 27.004126
SLL 24673.493748
SOS 672.449625
SRD 43.053737
STD 24354.009818
STN 25.015302
SVC 10.295943
SYP 15298.619199
SZL 20.603299
THB 37.935127
TJS 11.179005
TMT 4.129996
TND 3.371948
TOP 2.755805
TRY 47.62427
TTD 7.997384
TWD 34.594896
TZS 3023.956576
UAH 49.163528
UGX 4222.538441
USD 1.176637
UYU 47.062875
UZS 15043.303564
VES 141.518132
VND 30751.407413
VUV 140.969699
WST 3.234348
XAF 656.9743
XAG 0.030152
XAU 0.000349
XCD 3.17992
XCG 2.120775
XDR 0.815746
XOF 656.56318
XPF 119.331742
YER 283.510991
ZAR 20.755917
ZMK 10591.135741
ZMW 27.445732
ZWL 378.876627
  • AEX

    5.1800

    913.35

    +0.57%

  • BEL20

    21.1400

    4617.32

    +0.46%

  • PX1

    -32.1900

    7818.28

    -0.41%

  • ISEQ

    154.2600

    11580.98

    +1.35%

  • OSEBX

    10.8100

    1624.96

    +0.67%

  • PSI20

    19.2900

    7737

    +0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    32.1900

    2807.32

    +1.16%

  • N150

    -4.4700

    3721.19

    -0.12%

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l'heure des choix impossibles
Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l'heure des choix impossibles / Photo: Ludovic MARIN - POOL/AFP/Archives

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l'heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu'il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d'économies, en plus d'augmenter le budget des armées.

Taille du texte:

Qu'importe dans quel sens on s'y prend, résoudre l'équation paraît relever de l'exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.

Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l'an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales - Donald Trump a annoncé samedi que les produits l'UE seraient taxés de 30% - et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d'euros pour la défense.

Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l'AFP de ne "laisser aucune dépense flottante": "Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards".

Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l'échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l'automne dernier sur le budget.

Autant dire que M. Bayrou, qui s'exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l'appui, marche sur un fil. Cela revient à "prendre l'Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short", métaphorise un membre du gouvernement.

Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l'élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le "piège mortel" qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique.

- "Plan cohérent" -

"Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents", dit-il à l'AFP.

Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l'acceptabilité d'une note qui s'annonce salée, avec 40 milliards d'euros d'effort budgétaire demandés.

Mardi, il proposera donc "un plan cohérent, suffisamment précis, même s'il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort", appuie-t-il.

Avec "deux volets": l'un tourné vers "un retour à un équilibre supportable des finances publiques". Et l'autre de "soutien à la production".

L'exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.

Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon "une copie à 45 milliards", pour "se donner du choix entre des options", selon un conseiller de l'exécutif.

Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis "des efforts ici ou là" en matière de fiscalité mais pas de hausse d'impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l'an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.

- Gisements -

L'Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d'importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.

Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l'identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l'inflation. Une "année blanche" dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s'étendre au barème de l'impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l'inflation.

Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l'Etat, dont certains sont voués à la suppression.

Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l'assurance chômage se profile, alors qu'Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu'il comptait financer l'effort militaire par "plus de production et plus d'activité". De quoi raviver les spéculations autour d'un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.

D'autres gisements d'économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.

La gauche rêve elle d'obtenir une taxe inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman sur les "ultra-riches", en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d'euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

(H.Schneide--BBZ)