Berliner Boersenzeitung - Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales

EUR -
AED 4.264352
AFN 76.915701
ALL 96.58159
AMD 443.701557
ANG 2.078533
AOA 1064.780858
ARS 1629.690114
AUD 1.776718
AWG 2.090082
AZN 1.978576
BAM 1.953405
BBD 2.337434
BDT 141.816132
BGN 1.954529
BHD 0.437736
BIF 3425.300555
BMD 1.161156
BND 1.511047
BOB 8.019168
BRL 6.14229
BSD 1.160477
BTN 102.908833
BWP 16.521744
BYN 3.958647
BYR 22758.665698
BZD 2.334038
CAD 1.629382
CDF 2481.976385
CHF 0.922005
CLF 0.027525
CLP 1079.376626
CNY 8.259016
CNH 8.245976
COP 4364.786957
CRC 581.686847
CUC 1.161156
CUP 30.770645
CVE 110.12998
CZK 24.162551
DJF 206.361175
DKK 7.467548
DOP 74.748358
DZD 151.291761
EGP 54.805483
ERN 17.417346
ETB 179.807355
FJD 2.642038
FKP 0.879015
GBP 0.882839
GEL 3.139605
GGP 0.879015
GHS 12.705563
GIP 0.879015
GMD 84.764831
GNF 10073.649627
GTQ 8.895095
GYD 242.726878
HKD 9.025124
HNL 30.530569
HRK 7.533936
HTG 152.033606
HUF 384.394449
IDR 19419.876547
ILS 3.750042
IMP 0.879015
INR 102.981847
IQD 1520.336056
IRR 48899.203879
ISK 147.409255
JEP 0.879015
JMD 186.393086
JOD 0.823306
JPY 179.495088
KES 150.079913
KGS 101.543575
KHR 4654.611947
KMF 493.491882
KPW 1045.065981
KRW 1689.552696
KWD 0.356185
KYD 0.967114
KZT 608.319435
LAK 25183.125291
LBP 103925.186907
LKR 355.963586
LRD 210.631764
LSL 19.903498
LTL 3.428593
LVL 0.702372
LYD 6.331292
MAD 10.730437
MDL 19.589983
MGA 5188.638688
MKD 61.445197
MMK 2437.927233
MNT 4154.690961
MOP 9.29015
MRU 45.95366
MUR 53.00723
MVR 17.88766
MWK 2012.332864
MXN 21.281795
MYR 4.798483
MZN 74.268002
NAD 19.903498
NGN 1672.657862
NIO 42.70764
NOK 11.734071
NPR 164.654133
NZD 2.044849
OMR 0.446457
PAB 1.160477
PEN 3.913502
PGK 4.907026
PHP 68.569194
PKR 328.052106
PLN 4.225428
PYG 8176.974965
QAR 4.23025
RON 5.084012
RSD 117.163179
RUB 93.88117
RWF 1686.831931
SAR 4.354705
SBD 9.564877
SCR 15.856317
SDG 698.439851
SEK 10.987704
SGD 1.508645
SHP 0.871168
SLE 27.142075
SLL 24348.867245
SOS 662.088275
SRD 44.80845
STD 24033.593386
STN 24.47
SVC 10.15455
SYP 12841.076765
SZL 19.895779
THB 37.696367
TJS 10.711667
TMT 4.064047
TND 3.412416
TOP 2.795786
TRY 49.146067
TTD 7.86942
TWD 35.768847
TZS 2833.222037
UAH 48.770727
UGX 4142.920747
USD 1.161156
UYU 46.173391
UZS 13971.870377
VES 270.85779
VND 30596.471486
VUV 141.499578
WST 3.262592
XAF 655.05799
XAG 0.022766
XAU 0.000284
XCD 3.138084
XCG 2.091536
XDR 0.818352
XOF 655.159412
XPF 119.331742
YER 276.939972
ZAR 19.907451
ZMK 10451.805268
ZMW 26.083022
ZWL 373.891891
  • AEX

    -9.6200

    951.92

    -1%

  • BEL20

    -11.6100

    5034.52

    -0.23%

  • PX1

    -62.5700

    8170.09

    -0.76%

  • ISEQ

    -169.2200

    12365.36

    -1.35%

  • OSEBX

    -8.7700

    1614.79

    -0.54%

  • PSI20

    -64.8600

    8250.3

    -0.78%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    76.6000

    4308.58

    +1.81%

  • N150

    -30.4200

    3679.16

    -0.82%

Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales
Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales / Photo: ERICKY BONIPHACE - POOL/AFP/Archives

Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales

Samia Suluhu Hassan a été investie lundi présidente de la Tanzanie, malgré les violences électorales ayant fait des centaines de morts selon l'opposition et un scrutin critiqué pour son grand manque de transparence, les autorités ayant aussi bloqué internet.

Taille du texte:

Mme Hassan avait été promue à la tête de la Tanzanie à la mort de son prédécesseur John Magufuli en 2021. Saluée dans un premier temps pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle a été accusée ensuite de réprimer ses détracteurs, notamment en amont du scrutin.

"Moi, Samia Suluhu Hassa, jure que je remplirai mes fonctions de présidente de la République (...) avec diligence et un coeur sincère", a affirmé la cheffe de l'Etat, qui portait un voile rouge et un long vêtement noir.

La cérémonie, qui n'était pas ouverte au public, contrairement aux précédentes, s'est tenue dans un espace ressemblant à un terrain de parade militaire de la capitale Dodoma, où quelques podiums dressés ne réussissaient pas à masquer un grand vide.

Des chanteurs et chanteuses se sont succédés, avant l'arrivée de la cheffe de l'Etat, pour chanter les louanges de "Mama Samia", son surnom parmi ses soutiens, devant un parterre de dignitaires et de militaires.

Mme Hassan a selon la commission électorale obtenu 97,66% des suffrages. L'élection a été qualifiée de "parodie de démocratie" par l'opposition, les deux principaux opposants ayant été soit emprisonné, soit disqualifié.

L'opposition a également dénoncé d'importantes tricheries le jour de l'élection, mais aussi sur le taux de participation revendiqué : 87% de votants selon la commission électorale, quand l'AFP et plusieurs observateurs ont constaté une faible affluence.

Le scrutin a surtout été marqué par un fort niveau de violence, des manifestations anti-régime ayant été réprimées dans le sang et la Tanzanie mise sous cloche: l'internet reste coupé depuis mercredi, ce qui ralentit considérablement la sortie d'informations.

De premières photos et vidéos de cadavres, parfois empilés les uns sur les autres, mais aussi d'hommes en uniforme usant de leur arme à feu, commencent à apparaître sur les réseaux sociaux.

Le service de fact-checking de l'AFP a pu vérifier que certaines d'entre elles n'avaient jamais été postées auparavant. Plusieurs éléments montrent qu'elles ont été prises en Tanzanie.

- Opposants traqués -

Un porte-parole du principal parti d'opposition, Chadema, a estimé vendredi qu'au moins 700 manifestants hostiles au régime ont été tués en Tanzanie en trois jours. Un chiffre estimé crédible par une source sécurité, qui a alors mentionné "des centaines de morts".

Le samedi, ce porte-parole, John Kitoka, a ensuite fait état d'au moins 800 tués.

Des informations crédibles corroborent l'idée que des centaines, et peut-être même des milliers de personnes ont été tuées lors des violences électorales, a de son côté estimé une source diplomatique interrogée par l'AFP.

D'après des "rapports préoccupants", la police utilise également le blocage d'internet pour "traquer les membres de l'opposition et les manifestants qui pourrait avoir des vidéos" de ses atrocités, a poursuivi cette source.

Les écoles restent fermées lundi et les transports publics à l'arrêt. La capitale économique Dar es Salaam et les principales villes du pays ont retrouvé un peu de calme depuis le week-end.

Dimanche, le pape Léon XIV a indiqué prier "pour la Tanzanie" et évoqué les "nombreuses victimes" des affrontements ayant éclaté après les élections.

L'élection présidentielle était couplée avec les législatives.

Les autorités tanzaniennes nient toute violence. "Il n'y a eu aucun usage excessif de la force", a affirmé le ministre tanzanien des Affaires étrangères Mahmoud Thabit Kombo. "Je n'ai pas vu ces 700 morts".

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé vendredi une "enquête minutieuse et impartiale sur les accusations d'utilisation excessive de la force".

Chadema a été exclu des élections et avait appelé au boycott du scrutin. Son chef Tundu Lissu, arrêté en avril, est jugé pour trahison, une accusation passible de la peine capitale. Luhaga Mpina, candidat à la présidentielle de l'ACT Wazalendo, autre parti d'opposition, a, lui, été disqualifié.

Amnesty international avait dénoncé une "vague de terreur" marquée par "des disparitions forcées, des arrestations arbitraires, des actes de torture et (...) des exécutions extrajudiciaires" avant le scrutin.

(K.Müller--BBZ)