Berliner Boersenzeitung - Ukraine: Scholz attendu à Moscou, timides espoirs d'éviter la guerre

EUR -
AED 4.250297
AFN 80.698787
ALL 97.88957
AMD 443.026505
ANG 2.071239
AOA 1060.141848
ARS 1368.218538
AUD 1.773298
AWG 2.086142
AZN 1.965947
BAM 1.954576
BBD 2.335718
BDT 141.486323
BGN 1.954644
BHD 0.436549
BIF 3444.573552
BMD 1.157361
BND 1.481086
BOB 8.011055
BRL 6.408287
BSD 1.156766
BTN 99.484585
BWP 15.445465
BYN 3.785797
BYR 22684.266262
BZD 2.323666
CAD 1.569896
CDF 3329.726368
CHF 0.939083
CLF 0.028315
CLP 1086.58818
CNY 8.311701
CNH 8.31188
COP 4771.276627
CRC 583.129938
CUC 1.157361
CUP 30.670054
CVE 110.199827
CZK 24.778512
DJF 206.002828
DKK 7.457798
DOP 68.186728
DZD 150.470785
EGP 58.216742
ERN 17.360408
ETB 158.053428
FJD 2.594513
FKP 0.852146
GBP 0.852304
GEL 3.171322
GGP 0.852146
GHS 11.915644
GIP 0.852146
GMD 81.610557
GNF 10023.072239
GTQ 8.890358
GYD 242.020593
HKD 9.085129
HNL 30.192101
HRK 7.534647
HTG 151.38393
HUF 401.569069
IDR 18850.798868
ILS 4.077732
IMP 0.852146
INR 99.593215
IQD 1515.438283
IRR 48724.878005
ISK 143.802283
JEP 0.852146
JMD 184.639207
JOD 0.820583
JPY 166.847988
KES 149.554206
KGS 101.21065
KHR 4631.141046
KMF 493.6098
KPW 1041.624471
KRW 1573.298558
KWD 0.354031
KYD 0.964005
KZT 593.223532
LAK 24954.594715
LBP 103651.412601
LKR 348.308958
LRD 231.367169
LSL 20.580417
LTL 3.417384
LVL 0.700076
LYD 6.279286
MAD 10.536178
MDL 19.781788
MGA 5136.828868
MKD 61.531939
MMK 2430.350378
MNT 4144.794957
MOP 9.353526
MRU 45.799331
MUR 52.370675
MVR 17.829177
MWK 2005.961654
MXN 21.888291
MYR 4.907786
MZN 74.013643
NAD 20.580417
NGN 1789.730842
NIO 42.572983
NOK 11.463257
NPR 159.175736
NZD 1.911335
OMR 0.445
PAB 1.156786
PEN 4.187942
PGK 4.761143
PHP 65.35389
PKR 327.49107
PLN 4.264468
PYG 9228.143697
QAR 4.230398
RON 5.026068
RSD 117.201572
RUB 91.143685
RWF 1670.468765
SAR 4.342638
SBD 9.660941
SCR 16.722802
SDG 694.992776
SEK 10.95977
SGD 1.48134
SHP 0.909504
SLE 25.519865
SLL 24269.27574
SOS 661.091886
SRD 43.433401
STD 23955.026137
SVC 10.122014
SYP 15047.89019
SZL 20.570945
THB 37.58702
TJS 11.718817
TMT 4.050762
TND 3.414063
TOP 2.710652
TRY 45.595815
TTD 7.853152
TWD 34.153134
TZS 2985.332792
UAH 48.096855
UGX 4170.389449
USD 1.157361
UYU 47.302025
UZS 14760.632706
VES 118.244023
VND 30162.551286
VUV 137.844502
WST 3.031345
XAF 655.552306
XAG 0.031831
XAU 0.000339
XCD 3.127825
XDR 0.818555
XOF 655.569289
XPF 119.331742
YER 281.643527
ZAR 20.576368
ZMK 10417.648684
ZMW 28.052682
ZWL 372.669616
  • AEX

    2.3100

    924.93

    +0.25%

  • BEL20

    5.3700

    4481.61

    +0.12%

  • PX1

    57.6300

    7742.24

    +0.75%

  • ISEQ

    98.5100

    11553.51

    +0.86%

  • OSEBX

    6.0200

    1633.46

    +0.37%

  • PSI20

    70.2700

    7545.86

    +0.94%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    27.9400

    3610.34

    +0.78%

Ukraine: Scholz attendu à Moscou, timides espoirs d'éviter la guerre
Ukraine: Scholz attendu à Moscou, timides espoirs d'éviter la guerre

Ukraine: Scholz attendu à Moscou, timides espoirs d'éviter la guerre

Le chancelier allemand Olaf Scholz est attendu mardi à Moscou à la recherche d'une issue diplomatique pour éviter une guerre en Ukraine, les Occidentaux et la Russie évoquant de timides opportunités d'y parvenir.

Taille du texte:

Lundi à Kiev, M. Scholz a exhorté la Russie à saisir les "offres de dialogue", alors que plus de 100.000 soldats russes sont massés aux frontières de l'Ukraine et que les Etats-Unis ont affirmé que ces capacités avaient encore été renforcées ces derniers jours.

En cas d'attaque, a averti le chancelier allemand, "nous prendrons des mesures de grande envergure qui auront des répercussions importantes sur les possibilités d'évolution économique de la Russie". Il a précisé qu'il exprimerait ce message mardi à Moscou.

"Une action militaire pourrait intervenir n'importe quand", a répété lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Son homologue au département d'Etat, Ned Price, a lui souligné que les Etats-Unis ne constataient "aucun signe concret de désescalade".

"Il reste une opportunité cruciale pour la diplomatie", ont toutefois souligné le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden qui se sont entretenus lundi par téléphone.

"Nos possibilités sont loin d'être épuisées", a poursuivi le ministre, proposant même de "prolonger et d'élargir" le dialogue. Des remarques bien moins offensives que celles qui ont émané de Moscou ces dernières semaines. "Bien", lui a laconiquement répondu le président russe.

M. Lavrov a également jugé "constructives" certaines des propositions américaines.

- "Journée de l'unité" -

Des médias ont évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d'une invasion russe. Une hypothèse qu'a semblé balayer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avec une dose de sarcasme.

"On nous dit que le 16 février sera le jour de l'attaque. Nous allons en faire une journée de l'unité", a-t-il déclaré dans une adresse à la nation, appelant les Ukrainiens à accrocher le drapeau national bleu et jaune ce jour-là.

Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a estimé que "tous les éléments" étaient réunis pour une offensive militaire "forte" de la Russie. "Rien n'indique aujourd'hui" que le président Poutine ait pris une décision, a-t-il ajouté.

Mais, selon l'ambassadeur russe auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, son pays "n'envahira pas l'Ukraine sauf si on nous provoque".

Comme pour donner l'impression d'un d'apaisement, le ministre russe de la Défense a également annoncé lundi la fin de certaines manœuvres militaires, alors que les exercices aux frontières russo-ukrainiennes et au Bélarus nourrissent les craintes d'une escalade.

"Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore étant donné (leur) taille", a dit Sergueï Choïgou à M. Poutine.

La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, a constamment nié toute intention agressive.

Elle se dit à l'inverse menacée par l'expansion des moyens de l'Otan en Europe de l'Est et réclame des "garanties de sécurité", notamment l'assurance que l'Ukraine n'adhérera jamais à l'Otan.

Au risque d'irriter le Kremlin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l'Otan afin de "garantir sa sécurité".

Les Occidentaux ont jugé les demandes russes inacceptables, mais ont proposé un dialogue accru sur d'autres sujets, comme la limitation des armements.

En attendant d'hypothétiques progrès sur le front diplomatique, dans le sud-est de l'Ukraine, à proximité de la ligne de front avec des séparatistes prorusses, la population se mobilise dans la perspective d'une attaque.

"Nous creusons des tranchées dans lesquelles les soldats ukrainiens pourront facilement sauter et se défendre", explique ainsi à l'AFP Mikhaïlo Anopa, 15 ans.

A Kiev, aucun signe de panique n'était visible. Mais Iouri Fedinski, un musicien de 46 ans, a choisi de quitter l'Est ukrainien pour les Etats-Unis avec sa femme enceinte et ses quatre enfants.

"Nous les emmenons apprendre l'anglais dans une école américaine (...), une alternative à ce que Poutine voudrait pour l'Ukraine", a-t-il dit à l'AFP à l'aéroport de Kiev.

burx-roc/mav

(P.Werner--BBZ)