Berliner Boersenzeitung - Un apaisement en Ukraine? Biden attend de voir, mais veut donner sa chance à la diplomatie

EUR -
AED 3.875689
AFN 72.769012
ALL 98.235167
AMD 423.238099
ANG 1.904512
AOA 962.728936
ARS 1071.794704
AUD 1.639227
AWG 1.90038
AZN 1.783455
BAM 1.955523
BBD 2.133678
BDT 126.282129
BGN 1.955466
BHD 0.39784
BIF 3123.128424
BMD 1.055181
BND 1.415286
BOB 7.301932
BRL 6.414655
BSD 1.05674
BTN 89.54088
BWP 14.318838
BYN 3.458278
BYR 20681.541197
BZD 2.130078
CAD 1.495639
CDF 3028.368855
CHF 0.927335
CLF 0.037081
CLP 1023.187435
CNY 7.660818
CNH 7.669707
COP 4635.250421
CRC 532.319623
CUC 1.055181
CUP 27.962288
CVE 110.248875
CZK 25.0885
DJF 188.181586
DKK 7.457685
DOP 64.010335
DZD 140.64777
EGP 53.293559
ERN 15.82771
ETB 131.353666
FJD 2.429712
FKP 0.832872
GBP 0.827739
GEL 2.965474
GGP 0.832872
GHS 15.665709
GIP 0.832872
GMD 75.972784
GNF 9110.624344
GTQ 8.148808
GYD 220.987679
HKD 8.203492
HNL 26.779956
HRK 7.526877
HTG 138.439096
HUF 411.867089
IDR 16746.877984
ILS 3.765022
IMP 0.832872
INR 89.531605
IQD 1384.304097
IRR 44409.919235
ISK 145.909843
JEP 0.832872
JMD 165.914948
JOD 0.748549
JPY 159.735891
KES 136.582324
KGS 91.593048
KHR 4255.357464
KMF 491.846086
KPW 949.662206
KRW 1510.232592
KWD 0.324373
KYD 0.880675
KZT 537.233972
LAK 23141.286477
LBP 94630.01137
LKR 306.826579
LRD 189.151439
LSL 18.855174
LTL 3.115674
LVL 0.638268
LYD 5.154222
MAD 10.545258
MDL 19.375074
MGA 4945.253293
MKD 61.505221
MMK 3427.185667
MNT 3585.503871
MOP 8.462302
MRU 41.92067
MUR 49.168972
MVR 16.245722
MWK 1832.423314
MXN 21.364206
MYR 4.671811
MZN 67.423903
NAD 18.855532
NGN 1661.687913
NIO 38.884129
NOK 11.748012
NPR 143.265368
NZD 1.80248
OMR 0.406239
PAB 1.05674
PEN 3.927344
PGK 4.271355
PHP 61.226328
PKR 293.71755
PLN 4.257891
PYG 8260.75267
QAR 3.852337
RON 4.971798
RSD 116.967839
RUB 105.518667
RWF 1470.97789
SAR 3.963801
SBD 8.846165
SCR 14.411687
SDG 634.697243
SEK 11.515709
SGD 1.414781
SHP 0.832872
SLE 24.061903
SLL 22126.616126
SOS 603.908813
SRD 37.304329
STD 21840.109536
SVC 9.246691
SYP 2651.172948
SZL 18.852153
THB 35.64875
TJS 11.51847
TMT 3.703684
TND 3.344711
TOP 2.47134
TRY 36.756802
TTD 7.168985
TWD 34.172871
TZS 2747.485144
UAH 43.926567
UGX 3870.433925
USD 1.055181
UYU 45.933282
UZS 13591.076623
VES 51.501823
VND 26780.485489
VUV 125.27317
WST 2.945633
XAF 655.857969
XAG 0.0331
XAU 0.000397
XCD 2.851678
XDR 0.801979
XOF 655.857969
XPF 119.331742
YER 264.190891
ZAR 18.769644
ZMK 9497.909887
ZMW 28.822648
ZWL 339.767746
  • AEX

    3.0300

    894.72

    +0.34%

  • BEL20

    -11.8800

    4230.52

    -0.28%

  • PX1

    53.4700

    7480.14

    +0.72%

  • ISEQ

    26.0900

    9688.25

    +0.27%

  • OSEBX

    5.3600

    1454.92

    +0.37%

  • PSI20

    18.3800

    6354.93

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -19.5700

    2991.8

    -0.65%

  • N150

    3.0000

    3338.08

    +0.09%

Un apaisement en Ukraine? Biden attend de voir, mais veut donner sa chance à la diplomatie
Un apaisement en Ukraine? Biden attend de voir, mais veut donner sa chance à la diplomatie

Un apaisement en Ukraine? Biden attend de voir, mais veut donner sa chance à la diplomatie

Joe Biden veut donner "toutes ses chances à la diplomatie" avec la Russie après des annonces apaisantes de Moscou, mais pas question pour le président américain de relâcher la pression face au risque d'attaque russe contre l'Ukraine, toujours "tout à fait possible".

Taille du texte:

Dans une allocution brève à la Maison Blanche, il a alterné signes d'ouvertures et messages de fermeté, sur fond d'activité diplomatique toujours frénétique autour de la Russie.

Moscou a annoncé un début de retrait des dizaines de milliers de soldats russes massés depuis plusieurs mois aux frontières ukrainiennes. Ce "serait positif", a jugé Joe Biden, "mais nous n'avons pas vérifié à ce stade" sa mise en oeuvre.

Au contraire, ces troupes, évaluées désormais à "plus de 150.000" alors que les Américains parlaient jusqu'ici de plus de 100.000, demeurent dans "une position menaçante" autour de l'Ukraine, côté russe ou au Bélarus voisin, a-t-il déploré.

Dès lors, "une invasion demeure tout à fait possible", a mis en garde le président américain.

- "Retrait partiel" -

Le ministère russe de la Défense a diffusé des images de blindés chargés sur un train, censées illustrer le retour en garnison d'une partie des troupes massées aux frontières ukrainiennes.

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé ce "retrait partiel". La Russie poursuit cependant notamment d'importantes manoeuvres au Bélarus, voisin prorusse de l'Ukraine, jusqu'au 20 février.

A l'instar de Joe Biden, les Occidentaux ont pris ces annonces avec prudence.

Le plus positif a été le chancelier allemand Olaf Scholz, reçu au Kremlin par Vladimir Poutine.

Il a salué "un bon signe", et estimé qu'il y avait "suffisamment de bases de discussion" avec la Russie "pour que les choses évoluent positivement".

Le président russe a pour sa part assuré que "bien sûr" il ne voulait pas d'une guerre, tout en martelant que l'expansion de l'Otan constituait une menace pour la Russie -- Moscou réclame la garantie que Kiev ne pourra jamais y adhérer.

"Il y a un fait: l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'est pas à l'ordre du jour", a répondu Olaf Scholz.

"Tout le monde doit prendre un peu de recul et se rendre compte que nous ne pouvons pas avoir un éventuel conflit militaire sur une question qui n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand aborde là frontalement un sujet extrêmement sensible.

Joe Biden, qui est le premier à tempérer les espoirs de Kiev de rejoindre l'alliance militaire, refuse néanmoins de mettre fin publiquement à la posture de la "porte ouverte" qui, au moins en théorie, permettrait à l'Otan d'accueillir de nouveaux membres.

- Des sanctions "prêtes" -

De manière générale, Washington maintient face à Moscou une posture de fermeté, encore rappelée par Joe Biden mardi.

Il a redit qu'une invasion russe de l'Ukraine pouvait intervenir "à tout moment", et prévenu que les sanctions pour y répondre étaient "prêtes".

Ces mesures "puissantes" mettront notamment "la pression sur leurs institutions financières les plus grandes et importantes et sur des industries-clés", a ajouté le président américain, réaffirmant aussi que le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne n'entrerait jamais en activité en cas d'attaque russe.

Il s'est également dit "prêt à répondre" à toute "attaque asymétrique" contre les Etats-Unis ou leurs alliés de l'Otan, ce qui peut notamment inclure des cyberattaques.

Le démocrate de 79 ans a aussi, une nouvelle fois, vanté "l'unité" du camp occidental, qui selon lui a été renforcée par cette crise.

Les Américains n'ont d'ailleurs de cesse de consulter leurs alliés dans toutes les configurations possibles.

Mardi, Joe Biden a par exemple fait le point avec son homologue français Emmanuel Macron, tandis que les chefs de la diplomatie américain, français, allemande et britannique s'entretenaient également de leur côté.

Joe Biden a toutefois continué de tendre la main à son homologue russe.

- "Dialogue pragmatique" -

"Nous devons donner toutes ses chances à la diplomatie", a-t-il lancé, assurant que les "préoccupations de sécurité" de chaque camp pouvaient trouver des solutions appropriées.

De son côté, Sergueï Lavrov a appelé son homologue américain à un "dialogue pragmatique" tout en dénonçant la "rhétorique agressive utilisée par Washington".

Moscou, qui dément toute volonté d'invasion de l'Ukraine, déplore le rejet par les Occidentaux de ses principales exigences, à savoir la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance, l'engagement à ne pas déployer d'armes offensives à proximité du territoire russe et le retrait d'infrastructures de l'Otan d'Europe de l'Est.

Les Occidentaux ont proposé en échange des pourparlers sur des sujets comme le contrôle des armements.

Dans la soirée, l'Ukraine a annoncé que des sites internet du ministère de la Défense et ceux de deux banques publiques avaient été visés par une cyberattaque, les autorités ukrainiennes pointant du doigt "l'agresseur", une expression généralement employée pour désigner la Russie.

Une attaque informatique d'ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d'une offensive militaire classique.

Parallèlement, le Parlement russe a demandé au président Poutine de reconnaître l'indépendance des territoires sécessionnistes dans l'est de l'Ukraine.

"Cette reconnaissance serait une claire violation des accords de Minsk", signés sous médiation franco-allemande et prévoyant à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev, a aussitôt averti le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

burx-fff/aue/led

(H.Schneide--BBZ)