Berliner Boersenzeitung - "Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

EUR -
AED 4.290911
AFN 80.85846
ALL 97.719372
AMD 448.492261
ANG 2.090776
AOA 1071.264525
ARS 1472.842786
AUD 1.779331
AWG 2.10573
AZN 1.988019
BAM 1.953588
BBD 2.35823
BDT 142.01922
BGN 1.955881
BHD 0.440428
BIF 3479.96033
BMD 1.168227
BND 1.494508
BOB 8.087844
BRL 6.502468
BSD 1.167978
BTN 100.124649
BWP 15.593347
BYN 3.822173
BYR 22897.25797
BZD 2.346044
CAD 1.598515
CDF 3371.504319
CHF 0.931426
CLF 0.028914
CLP 1109.553872
CNY 8.374496
CNH 8.375397
COP 4673.902783
CRC 589.033154
CUC 1.168227
CUP 30.958027
CVE 110.14031
CZK 24.670652
DJF 207.98454
DKK 7.46203
DOP 70.330379
DZD 151.938447
EGP 57.873638
ERN 17.523412
ETB 160.910133
FJD 2.622323
FKP 0.863384
GBP 0.866836
GEL 3.166031
GGP 0.863384
GHS 12.146249
GIP 0.863384
GMD 83.50455
GNF 10133.527814
GTQ 8.971843
GYD 244.353367
HKD 9.170626
HNL 30.552412
HRK 7.533896
HTG 153.296453
HUF 399.954228
IDR 19031.651758
ILS 3.926523
IMP 0.863384
INR 100.509733
IQD 1529.96792
IRR 49196.975746
ISK 142.383199
JEP 0.863384
JMD 186.768559
JOD 0.828299
JPY 172.109692
KES 150.938227
KGS 102.161678
KHR 4682.698708
KMF 491.998303
KPW 1051.404847
KRW 1613.351326
KWD 0.356835
KYD 0.973298
KZT 610.239147
LAK 25170.504423
LBP 104647.428444
LKR 351.232369
LRD 234.17489
LSL 20.826622
LTL 3.449472
LVL 0.706649
LYD 6.309857
MAD 10.519791
MDL 19.773614
MGA 5174.142343
MKD 61.500912
MMK 2453.276952
MNT 4187.166314
MOP 9.443709
MRU 46.460402
MUR 53.04951
MVR 17.993613
MWK 2025.207259
MXN 21.827688
MYR 4.971391
MZN 74.719358
NAD 20.826622
NGN 1788.475025
NIO 42.981341
NOK 11.828531
NPR 160.199638
NZD 1.950794
OMR 0.449184
PAB 1.167978
PEN 4.141511
PGK 4.828534
PHP 66.180162
PKR 332.132992
PLN 4.259252
PYG 9051.752494
QAR 4.25788
RON 5.079517
RSD 117.159249
RUB 91.705072
RWF 1687.689364
SAR 4.381209
SBD 9.727231
SCR 17.148706
SDG 701.522993
SEK 11.224569
SGD 1.497148
SHP 0.918043
SLE 26.286212
SLL 24497.15007
SOS 667.444385
SRD 43.46682
STD 24179.94952
SVC 10.219431
SYP 15189.276012
SZL 20.833414
THB 37.864001
TJS 11.288121
TMT 4.100478
TND 3.417131
TOP 2.7361
TRY 46.98317
TTD 7.935017
TWD 34.261729
TZS 3027.872681
UAH 48.797157
UGX 4186.260726
USD 1.168227
UYU 47.226535
UZS 14756.294371
VES 133.491622
VND 30511.180359
VUV 139.775099
WST 3.043825
XAF 655.21523
XAG 0.029925
XAU 0.000347
XCD 3.157193
XDR 0.814877
XOF 655.21523
XPF 119.331742
YER 282.535648
ZAR 20.899063
ZMK 10515.445814
ZMW 27.037391
ZWL 376.168761
  • AEX

    -3.0400

    918.45

    -0.33%

  • BEL20

    -6.7800

    4512.35

    -0.15%

  • PX1

    -32.1000

    7797.13

    -0.41%

  • ISEQ

    -102.3200

    11266.11

    -0.9%

  • OSEBX

    6.8300

    1634.01

    +0.42%

  • PSI20

    -3.0900

    7723.7

    -0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -22.5600

    2512.76

    -0.89%

  • N150

    -1.8300

    3652.55

    -0.05%

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement
"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement / Photo: Ben Stansall - POOL/AFP

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

Boris Johnson s'enlise dans la crise: les députés britanniques débattent jeudi du "partygate", ces fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements, avant un vote ayant valeur de test de confiance pour le Premier ministre.

Taille du texte:

Le dirigeant conservateur a-t-il sciemment trompé le Parlement en assurant qu'aucune restriction n'avait été violée, avant d'écoper d'une amende? Vu sa majorité, il semble peu probable que la chambre des Communes approuve le lancement d'une procédure parlementaire pouvant le pousser à la démission.

Mais ce vote attendu en fin d'après-midi empêche Boris Johnson, déterminé à rester au pouvoir, de tourner la page de ce scandale et donnera surtout une idée du niveau de soutien de ses troupes.

Signe de la nervosité de la majorité, le gouvernement a renoncé à une manoeuvre permettant de repousser le vote ainsi qu'à toute consigne de vote, quelques minutes avant l'ouverture du débat.

La motion discutée, qui vise à transférer l'affaire au Comité des Privilèges, une commission parlementaire en charge de ce genre de questions, "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le dirigeant n'était pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.

- Elections en vue -

En route pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024 et se concentrer sur "les choses qui comptent" pour les électeurs, selon des propos rapportés par des médias britanniques présents avec lui dans l'avion.

Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.

Pas de quoi convaincre l'opposition, qui a déposé une motion de débat à la chambre des Communes pour savoir si le Premier ministre a sciemment trompé le Parlement en répétant maintes fois au palais de Westminster qu'il avait respecté toutes les règles.

Si les députés le saisissent, le Comité des Privilèges peut enquêter et, le cas échéant, recommander des sanctions, dont l'étendue et la portée ne sont pas claires. Mais le code ministériel dispose qu'un ministre ayant trompé sciemment le Parlement doit démissionner.

De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant terni ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.

Le débat permettra cependant à d'éventuels frondeurs de se déclarer. Et l'attitude des élus conservateurs, partagés entre loyauté à leur chef et colère des électeurs, sera scrutée à l'approche d'élections locales le 5 mai.

Alors que Keir Starmer avait qualifié mardi Boris Johnson d'"homme sans honte", appelant les députés de la majorité à se débarrasser de leur chef, Boris Johnson a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu'il n'était plus "digne" d'être Premier ministre.

Il devra aussi faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des "erreurs de leadership et de jugement".

(T.Renner--BBZ)