Berliner Boersenzeitung - JO-2022: Anaïs Chevalier-Bouchet, une maman en argent

EUR -
AED 4.243687
AFN 80.258579
ALL 97.948265
AMD 440.592197
ANG 2.067962
AOA 1058.465478
ARS 1362.804464
AUD 1.778285
AWG 2.082842
AZN 1.968988
BAM 1.955765
BBD 2.322859
BDT 140.58751
BGN 1.96051
BHD 0.433992
BIF 3425.439333
BMD 1.15553
BND 1.477574
BOB 7.949859
BRL 6.406145
BSD 1.15048
BTN 98.998247
BWP 15.463726
BYN 3.764933
BYR 22648.378878
BZD 2.310959
CAD 1.569961
CDF 3324.458889
CHF 0.938796
CLF 0.027884
CLP 1070.051049
CNY 8.298556
CNH 8.307576
COP 4778.715365
CRC 579.88973
CUC 1.15553
CUP 30.621533
CVE 110.263047
CZK 24.84493
DJF 204.866372
DKK 7.461301
DOP 67.948797
DZD 150.258339
EGP 57.438983
ERN 17.332943
ETB 155.208151
FJD 2.59792
FKP 0.850086
GBP 0.852443
GEL 3.166602
GGP 0.850086
GHS 11.84979
GIP 0.850086
GMD 81.469282
GNF 9968.823444
GTQ 8.840843
GYD 240.695737
HKD 9.070231
HNL 30.026468
HRK 7.537177
HTG 150.877328
HUF 402.707866
IDR 18834.322544
ILS 4.183484
IMP 0.850086
INR 99.58874
IQD 1507.073308
IRR 48647.793814
ISK 144.037202
JEP 0.850086
JMD 184.196738
JOD 0.819316
JPY 166.518785
KES 148.637368
KGS 101.051502
KHR 4612.918301
KMF 492.837731
KPW 1039.948197
KRW 1579.771091
KWD 0.353847
KYD 0.958683
KZT 590.089549
LAK 24822.560372
LBP 103080.774354
LKR 344.473899
LRD 230.095925
LSL 20.704233
LTL 3.411979
LVL 0.698969
LYD 6.285889
MAD 10.518914
MDL 19.701651
MGA 5194.907994
MKD 61.53391
MMK 2425.72657
MNT 4133.999506
MOP 9.301035
MRU 45.673191
MUR 52.588586
MVR 17.800977
MWK 1994.864669
MXN 21.898152
MYR 4.905805
MZN 73.89655
NAD 20.704233
NGN 1782.335411
NIO 42.33925
NOK 11.454538
NPR 158.397195
NZD 1.920457
OMR 0.444022
PAB 1.15048
PEN 4.152526
PGK 4.805915
PHP 64.814084
PKR 326.153924
PLN 4.273513
PYG 9179.837417
QAR 4.196726
RON 5.027136
RSD 117.197924
RUB 92.187067
RWF 1661.270578
SAR 4.337388
SBD 9.645657
SCR 16.420505
SDG 693.899733
SEK 10.959036
SGD 1.481278
SHP 0.908065
SLE 25.479855
SLL 24230.880068
SOS 657.488355
SRD 43.364756
STD 23917.128362
SVC 10.066822
SYP 15023.749872
SZL 20.690634
THB 37.444978
TJS 11.619594
TMT 4.044353
TND 3.40414
TOP 2.70637
TRY 45.531654
TTD 7.801862
TWD 34.111657
TZS 2973.947329
UAH 47.720955
UGX 4145.926572
USD 1.15553
UYU 47.299162
UZS 14617.741108
VES 118.057029
VND 30130.432615
VUV 138.103265
WST 3.030441
XAF 655.945383
XAG 0.031814
XAU 0.000336
XCD 3.122877
XDR 0.815786
XOF 655.945383
XPF 119.331742
YER 281.198532
ZAR 20.713272
ZMK 10401.156591
ZMW 27.812507
ZWL 372.080039
  • AEX

    -7.8200

    922.62

    -0.84%

  • BEL20

    -42.4800

    4476.21

    -0.94%

  • PX1

    -80.7600

    7684.68

    -1.04%

  • ISEQ

    -183.8900

    11454.53

    -1.58%

  • OSEBX

    11.1500

    1627.37

    +0.69%

  • PSI20

    -51.9400

    7475.67

    -0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    -32.5300

    3582.26

    -0.9%

JO-2022: Anaïs Chevalier-Bouchet, une maman en argent
JO-2022: Anaïs Chevalier-Bouchet, une maman en argent

JO-2022: Anaïs Chevalier-Bouchet, une maman en argent

En revenant de maternité en 2020, Anaïs Chevalier-Bouchet n'avait qu'une idée en tête: réussir les Jeux olympiques de Pékin. Avec deux médailles en deux courses, la Française, vice-championne olympique de l'individuel lundi après avoir terminé 2e du relais mixte samedi, ne pouvait rêver d'un scénario plus idyllique sur le site de Zhangjiakou.

Taille du texte:

. Souvent placée

Régulière mais sans coups d'éclat: tel pourrait être le résumé du parcours d'Anaïs Chevalier-Bouchet jusqu'à son podium olympique en solo. Depuis ses débuts en Coupe du monde en 2013/14 rapidement suivis par une première participation aux Jeux de Sotchi, l'Iséroise (28 ans) collectionne les accessits (17 podiums) mais ne comptabilise qu'un seul succès.

Tireuse hors-pair, elle a souvent manqué de constance sur le plan physique. Avant ces Jeux, ses principaux faits d'armes étaient les deux médailles décrochées aux Mondiaux de Pokljuka en 2021 (argent en sprint, bronze en poursuite) et le bronze olympique en relais à Pyeongchang en 2018.

Cette saison, elle a de nouveau connu une trajectoire en dents de scie, marquée par trois podiums. Mais en gardant toujours l'oeil rivé sur les JO, son obsession. Des montagnes russes qui l'ont suivie en Chine, puisqu'elle était un peu passée à côté de son passage en relais mixte, avant de briller deux jours plus tard.

. Une impasse salutaire

Pour se requinquer en vue du grand rendez-vous olympique, la Française a eu la bonne idée de renoncer à deux épreuves de Coupe du monde (individuel, relais) à Anterselva, à deux semaines de l'échéance. Une coupure qui lui a permis de recharger les batteries et d'arriver en Chine avec plus de fraîcheur. Ses excellents résultats aux JO ne peuvent que la conforter dans son choix.

. Une pause pour accoucher

La Française n'a pas hésité à interrompre le fil de sa carrière pour donner naissance à sa fille. Elle a ainsi renoncé à toute la saison 2019-2020. Mais après un an et demi d'absence du circuit, elle est revenue sur la scène avec une approche totalement renouvelée du biathlon.

"L'âge, l'expérience, la maternité m'ont beaucoup changée, avait-elle déclaré lors de ses retrouvailles avec l'équipe de France. Mon statut aussi a changé. Je suis plus attendue et j'en attends plus également. Mon corps a changé aussi, physiquement j'ai passé un cap. Je suis fière de faire partie des sportives qui arrivent à concilier maternité et vie de sportive de haut niveau".

"On n'est pas nombreuses et je suis admirative de celles qui le font. Être considérée comme une maman, ça me va bien. C'est une belle image et si je peux donner des envies à d'autres, c'est chouette. C'est beau de pouvoir faire les deux et de revenir à un niveau encore plus élevé que celui que j'avais avant, c'est hyper gratifiant", avait-elle ajouté.

. Pépins physiques

En 2015, une vilaine blessure au dos l'éloigne du monde du biathlon pendant quelques mois. "Je n'arrivais même plus à me baisser, se souvient-elle. Cela m'a coûté autant physiquement que mentalement." A l'été 2017, elle est renversée par une voiture à vélo au cours d'un stage avec l'équipe de France. Résultat: fracture de la clavicule et dans la foulée une saison très compliquée sur le plan individuel, sauvée par la médaille de bronze du relais ramenée de Pyeongchang.

. Une soeur chez les Bleues

Plus petite biathlète du groupe France par la taille (1,62 m), Anaïs Chevalier-Bouchet a touché à de nombreuses disciplines (VTT, athlétisme, handball et même rugby) avant de se consacrer pleinement au biathlon à 15 ans. Ce sport est d'ailleurs une affaire de famille chez les Chevalier puisque Chloé, la petite soeur d'Anaïs, est également du voyage à Pékin. A 26 ans, elle fait partie, avec Paula Botet, des deux remplaçantes tricolores.

(F.Schuster--BBZ)